EnvironTech d’Espagne, un succès

L’Espagne progresse au niveau de l’environnement, notamment en organisant la première EnvironTech du genre. Il reste toutefois possible de progresser dans ces domaines. S’agissant des problèmes liés au milieu marin, les navires de pêche espagnols, de même que des navires battant d’autres pavillons, exploitent certaines espèces dont les stocks sont à l’extérieur des limites biologiques de sécurité. L’Accord de coopération de Lisbonne de 1990, qui définit un cadre de coopération étroite entre l’UE, la France, le Maroc, le Portugal et l’Espagne pour la protection des côtes et des eaux de l’Atlantique du Nord-Est contre la pollution due aux hydrocarbures et autres substances nocives, n’est pas encore entré en vigueur. La ratification de la Convention internationale de 1989 sur l’assistance est en attente. La flotte espagnole figurait sur la “liste grise” du Mémorandum de Paris en 2000-02, témoignant de certaines difficultés de mise en conformité aux normes MARPOL. L’APD est passée de 0.3 à 0.25% du RNB entre 2001 et 2003. Concernant le climat, les émissions de GES ont augmenté de 38% entre 1990 et 2002 et les perspectives pour les quelques années à venir sont pessimistes. La Stratégie nationale sur le changement climatique n’a pas encore été approuvée. Les coûts marginaux de réduction des émissions pourraient varier sensiblement d’un secteur à l’autre, de sorte que la réalisation de l’objectif global de l’Espagne dans ce domaine représenterait un coût beaucoup plus élevé que nécessaire. Si plus de 400 propositions de mesures en rapport avec le changement climatique sont à l’étude, leur rapport coût-efficacité n’a été analysé que dans certains cas seulement. S’agissant des émissions de NOx, l’Espagne n’a pas atteint les objectifs de réduction définis dans la Déclaration et le Protocole de Sofia. Sa ratification des protocoles d’Aarhus et de Göteborg à la Convention PATLD se fait attendre. Source: séminaire Espagne.