Vendredi dernier, j’ai fait survitaminé voltige aérienne. Une expérience que je rêvais de faire depuis une paire d’années, mais que je différais tout le temps. Tout a commencé au petit aérodrome, où j’ai fait la connaissance de mon ange-gardien, Robin. Celui-ci m’a tout d’abord fait découvrir l’avion (un un Cap 10 Bceux qui connaissent), puis m’a fait passer le parachute comme un sac à dos. Puis on est partis pour quinze minutes de folie en altitude. J’ai senti estomac faire du yoyo entre boucles, vols sur le dos et autres renversementsIl me semble bien avoir dit quelques obscénités au passage. Mais heureusement, le pilote y était manifestement coutumier du fait. A partir d’un moment, j’ai commencé à me sentir mal, et Chris a décidé de ralentir la cadence. Mais mon estomac et j’ai dû user du petit sac à vomi qu’on m’avait charitablement fourni juste avant le vol. Ma fierté m’a encore une fois été fatale : je n’aurais pas dû répéter que ça allait bien alors que je sentais mon estomac vouloir sortir de mon corps. L’usage de ce sac est loin d’être systématique, en réalité. Sébastien se calque sur les réactions du client pour qu’il ressorte en forme. Comme il le dit lui-même après l’atterrissage: l’objectif n’est pas tant de retourner les gens lors de l’expérience que de leur faire ressentir l’ivresse de la voltige. Le but n’est en aucun cas de vider l’estomac. Ceci dit, cet incident reste anecdotique et ne gâche en rien l’expérience. Au cours des manoeuvres, les figures m’ont fait découvrir les sensations qu’on supporte entre -3,2G à 5,8G. Pour ceux qui ne connaissent pas, cela signifie qu’à la vitesse maximale, nous pesions 5,3 fois notre poids normal ! Je vous laisse deviner les impressions que cela offre. Le plus dur, c’est finalement les phases de micro-gravité : ce sont elles qui rendent rapidement malade. En hyper-gravité, le déjeuner reste à sa place. Alors qu’en micro-gravité, il a curieusement tendance à vouloir découvrir le monde. Vers la fin, Johan est allé jusqu’à me donner rênes de l’appareil pour un court instant. J’ai ainsi pu réaliser un petit tonneau avant qu’on ne doive regagner l’aérodrome ! Ete le feu d’artifice de sensations fortes pas mal de temps à s’émousser que quelques heures après avoir regagné la terre ferme. Si vous n’avez jamais tenté, je vous invite chaudement à vous lancer. Ca vaut vraiment le coup de tenter ce genre de chose que l’on n’a pas l’occasion de réaliser. Une chose est sûre, si on m’en offrait un autre, je ne dirais pas non (par exemple, pour mon anniversaire) ! Mais en ayant l’estomac à vide, cette fois. Je vous mets en lien la page où j’ai trouvé mon expérience de voltige aérienne. Avis aux amateurs de sensations fortes….Retrouvez toutes les infos sur cette expérience de vol en avion de voltige à Nancy en suivant le lien.