Eurotunnel: 1500 nouvelles « tentatives » d’intrusion de migrants, un mort

A Calais, des clandestins ont une nouvelle fois essay de pntrer le site du tunnel sous la Manche dans la nuit de mardi mercredi, faisant une victime. D’origine soudanaise, cette dernire aurait t percute par un camion.

Le site d’Eurotunnel à Calais a de nouveau été l’objet d’au moins « 1500 » tentatives d’intrusions de la part de migrants dans la nuit de mardi à mercredi. Une victime est à déplorer, a indiqué ce mercredi matin une source policière. Il s’agit de la neuvième personne décédée aux environs du site depuis le début du mois de juin. « Nos équipes ont retrouvé un corps ce matin et les pompiers ont confirmé le décès de la personne », a confirmé un porte-parole d’Eurotunnel.

La personne décédée, d’origine soudanaise, aurait « entre 25 et 30 ans » et aurait été percutée par un camion « qui descendait d’une navette pendant qu’il essayait de grimper dessus », a précisé la source policière. « Tout s’est passé cette nuit, et à 6 heures, les policiers avaient encore pas mal de boulot », a-t-elle ajouté, précisant qu’on lui avait rapporté la présence « entre 500 et 1000 migrants » aux abords du site du tunnel sous la Manche.

Une situation « très préoccupante », selon Cameron

Lors de la nuit précédente, Eurotunnel avait déjà indiqué que près de 2000 tentatives d’intrusion de migrants avaient été recensées. C’était « la tentative d’intrusion la plus importante depuis un mois et demi », d’après un porte-parole d’Eurotunnel. « Il y a eu une tentative, mais ils ont été refoulés », a indiqué de son côté le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en déplacement à Londres pour y rencontrer son homologue britannique Theresa May. « Il y a eu des interpellations et cela s’est passé sans drame », a-t-il par ailleurs ajouté. En marge d’une visite à Singapour, le Premier ministre britannique, David Cameron, a jugé ce mercredi la situation « très préoccupante ».

Depuis plusieurs semaines, les tentatives d’intrusion de migrants sur le site d’Eurotunnel sont quotidiennes. Depuis début juin, huit migrants ont déjà perdu la vie à l’intérieur du site ou en tentant de s’y rendre.

Environ 3000 migrants recensés

« Tout notre personnel de sécurité, c’est à dire près de 200 personnes, ainsi que les forces de l’ordre étaient sollicités » pour empêcher les intrusions sur le site, qui se sont déroulées « entre minuit et 6 heures du matin », a précisé le porte-parole du groupe. La préfecture du Pas-de-Calais n’était pas en mesure de préciser ces chiffres dans l’immédiat. « Le service a été très perturbé toute la journée », a indiqué le porte-parole d’Eurotunnel avec des retards « en moyenne d’une heure du côté britannique et d’une demi-heure du côté français, jusqu’à 15 heures ».

Selon le dernier décompte officiel, début juillet, environ 3000 migrants, essentiellement Érythréens, Éthiopiens, Soudanais et Afghans, qui cherchent à gagner l’Angleterre, sont recensés dans la région de Calais. Des sources policières ont cependant nuancé: « Il y a des tentatives régulières d’intrusion par ces petites groupes, qui sont repoussés, mais il est inexact de dire qu’il y a eu au même moment 2000 migrants », ont-elles indiqué.

Rallonge de 7 millions de livres

La ministre britannique de l’Intérieur Theresa May a par ailleurs annoncé mardi une rallonge de 7 millions de livres (10 millions d’euros) pour renforcer la sécurité du terminal d’embarquement d’Eurotunnel à Coquelles (nord de la France) à l’issue d’une réunion avec son homologue français Bernard Cazeneuve.

« Avec la France, nous travaillons en étroite collaboration sur une situation qui affecte nos deux pays. La France a déjà renforcé son dispositif policier. Le gouvernement britannique va débloquer 7 millions de livres supplémentaires pour la sécurité à Coquelles », a déclaré Theresa May. Ces 7 millions de livres s’ajoutent aux 15 millions déjà annoncés précédemment par Londres.

La France et la Grande-Bretagne ont conclu un accord en septembre sur la « gestion de la pression migratoire » à Calais, avec la création d’un fonds spécial.

Etats-Unis: l’espion israélien Jonathan Pollard bientôt libéré

Les avocats du clbre espion, condamn perptuit pour espionnage au profit d’Isral, ont annonc que la commission de libration conditionnelle ont autoris sa libration le 21 novembre prochain.

L’espion israélien Jonathan Pollard, arrêté en 1985 et condamné à la prison à vie en 1987 aux Etats-Unis, va être remis en liberté le 21 novembre, ont annoncé ce mardi ses avocats. « La Commission de libération conditionnelle a émis un avis accordant la remise en liberté à notre client pro bono Jonathan J. Pollard », ont précisé ses avocats Eliot Lauer et Jacques Semmelman, dans un communiqué, précisant qu’il devrait retrouver la liberté le 21 novembre prochain.

L’administration Obama ne s’y est pas opposé

Selon eux, cette décision a été prise à l’unanimité des trois membres de la Commission indépendante. Une audience s’était déroulée le 7 juillet au centre de détention fédéral de Butner, en Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis), où Jonathan Pollard est incarcéré. L’agent était éligible pour une libération conditionnelle en novembre 2015, et l’administration Obama avait fait savoir jeudi dernier qu’elle ne s’y opposerait pas.

« La décision n’est pas liée aux récents développements au Moyen-Orient », ont relevé les avocats, faisant référence implicitement à l’accord sur le programme nucléaire iranien conclu le 14 juillet entre les grandes puissances et Téhéran.

Condamné pour espionnage

Si cette libération conditionnelle n’avait pas été accordée, Jonathan Pollard aurait passé quinze ans supplémentaires derrière les barreaux, ont souligné ses avocats, se disant « reconnaissants et ravis » de sa prochaine sortie de prison. Jonathan Pollard a confié le soin à ses avocats d’indiquer notamment qu’il avait « hâte » de retrouver son épouse Esther.

Jonathan Pollard avait été condamné aux Etats-Unis pour espionnage au profit d’Israël, et son cas est depuis des années une source de tensions entre Washington et Israël, qui juge trop lourde une condamnation à vie pour espionnage au profit d’un allié.

Le roi d’Arabie Saoudite ne veut pas de femme CRS sur « sa plage »

En villgiature sur la Cte d’Azur, et aprs avoir fait privatiser une plage publique pour la dure de son sjour, le roi Salman aurait demand qu’une femme soit carte du dispositif de scurit mis disposition par l’Etat.

Le roi Salman d’Arabie Saoudite est décidément un hôte exigeant. Le monarque et sa suite, en villégiature depuis quelques jour dans la villa royale de Vallauris (Alpes-Maritimes) font à nouveau parler d’eux ce mardi. Selon une information de nos confrères de Marianne, après avoir demandé (et obtenu) voici quelques jours la privatisation d’une plage publique située en contrebas de la demeure, le roi aurait demandé à ce qu’une femme CRS soit écartée du dispositif de sécurité des lieux mis à disposition par le gouvernement. Une information démentie par la préfecture, mais partiellement confirmée par le syndicat de police Unsa.

Une plage publique réservée aux hommes?

« Samedi, alors que le dispositif de sécurité était assuré par les policiers de la sécurité publique, il y avait une collègue féminine sur la plage, où il y a eu un incident, dont je ne connais pas les détails », a ainsi déclaré Sylvain Martinache, délégué régional UNSA Police CRS Sud. Selon Marianne, en guise d’incident, le roi Salman aurait envoyé un émissaire pour signifier à la jeune femme que sa présence sur le rivage, théatre des bains de mer royaux, contrevenait à la bienséance, raconte Marianne.

Le président François Hollande accueilli par le roi saoudien Salman le 4 mai 2015 à l'aéroport de Riyad

Le président François Hollande accueilli par le roi saoudien Salman le 4 mai 2015 à l’aéroport de Riyad

afp.com/CHRISTOPHE ENA

La policière en aurait alors référé à ses supérieurs et l’information serait remontée jusqu’à la place Beauvau, croit savoir l’hebdomadaire. La décision aurait été prise par le ministère de l’Intérieur de maintenir la jeune femme au sein du dispositif de sécurité, tout en l’éloignant de la plage, pour contenter le monarque.

Une version de l’histoire contredite par la préfecture des Alpes-Maritimes et le patron de la Sécurité publique qui démentent toute intervention royale. « La famille royale ou son entourage n’a jamais demandé à ce que soit écarté du dispositif un personnel féminin », a déclaré le directeur départemental de la sécurité publique Marcel Authier. « Des femmes policières sont régulièrement envoyées sur ce dispositif, sans aucune remarque de la famille royale ou de son entourage. J’ai demandé à ce que le dispositif soit reculé lorsque le roi et sa famille viennent se baigner, pour protéger leur intimité », a-t-il précisé.

Interrogé sur France 3 Côte d’Azur, Ali Al-Qarni, chargé d’affaires de l’ambassade d’Arabie saoudite, a lui aussi confirmé la présence de femmes dans le dispositif de sécurité, sans plus de précision.

Or, selon Sylvain Martinache, au lendemain de « l’incident » ayant eu lieu sur la plage, une compagnie de CRS a pris le relais des policiers de la sécurité publique pour assurer la protection de la famille royale « avec pour consignes claires de ne pas mettre de femmes sur la plage pour éviter un incident ». « Ces instructions ont été données très clairement par les autorités policières locales », a poursuivi Philippe Capon, secrétaire général de l’UNSA Police. « Ce qu’on trouve absolument anormal, c’est qu’on puisse déterminer une mission en écartant un policier en raison de son sexe, c’est inadmissible », a-t-il dénoncé.

Un congrès à Perpignan, auquel j’ai participé il y a quelques jours, m’a donné envie de vous parler, non pas du fond de ce congrès (même s’il était très plaisant), mais de ce type d’événement dans l’absolu. Abonné aux congrès en tous genres comme je le suis, j’ai eu l’occasion d’en suivre pas mal au cours de ma carrière (plus que je ne l’aurais voulu, sans doute). Et si je ne remets pas en cause les bénéfices qu’ils peuvent en certains cas provoquer (j’ai participé à certains qui étaient absolument phénoménaux), j’ai fini par repérer deux défauts récurrents dans ce type d’événements, qui ont tendance à nuire à leur efficacité. Le premier défaut reste la contrariété que peut causer ce genre d’événement. En effet, même si les dirigeants qui les organisent ne semblent pas le remarquer, pas mal de salariés se sentent gênés à la seule idée d’être piégés avec leurs responsables, et ce que ce soit pour un ou plusieurs jours. En effet, un salarié ne souhaite pas obligatoirement coupler travail et vie privée. Pas mal de salariés sont habitués à revenir chez eux après leur journée de boulot pour changer d’environnement, et ne savent pas exactement quel comportement avoir face à leurs supérieurs, soudain vêtus en shorts et la jouant « à la cool ». Le second problème récurrent est, là aussi, lié à l’employeur : c’est l’effet poudre aux yeux. En vue d’impressionner, les responsables ont en effet souvent tendance à proposer des sports mécaniques tels que quad ou jet ski qui n’ont pas de vraie valeur ajoutée. Alors oui, les activités sont bien évidemment phénoménales. Mais au-delà de leur effet Wow, elles sont en fait assez solitaires. Et vous savez quoi ? J’ai participé à des congrès beaucoup plus formateurs (en terme de cohésion de groupe) où l’on se contentait pourtant d’une course d’orientation à pieds. Voilà pour ces problèmes que les employeurs devraient vraiment prendre à bras le corps un jour. Mais ça ne risque pas de se faire avant un bout de temps, quand on voit avec quelle lenteur exaspérante la vie en entreprise évolue. Et pour finir sur une bonne note, comme le dernier événement auquel j’ai participé s’est déroulé sans anicroche, je vous mets en lien le site de l’agence qui a mis en place ce congrs à Perpignan : s’ils ne peuvent pas trouver une solution à ces problématiques, ils savent en tout cas planifier des événements magistraux. Suivez le lien pour l’organisateur de ce séminaire à Perpignan.

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A Reims, émotion et emballement après l’agression d’une femme en maillot de bain

Aprs une avalanche de ractions indignes sur les rseaux sociaux, l’affaire de la jeune femme agresse pour avoir port un maillot de bain dans un parc de Reims rebondit. Selon des sources policires, l’agression n’aurait pas de motif « caractre religieux ou moral ».

« L’affaire de l’agression de la jeune femme en maillot de bain à Reims » n’a pas fini de faire parler d’elle. Relayée ce samedi par le journal régional L’Union-L’Ardennais, l’agression mercredi dernier d’une jeune femme, qui bronzait en maillot de bain dans un parc de Reims, par cinq autres jeunes femmes, a suscité l’émoi et l’indignation sur les réseaux sociaux, relayés par des sites souvent marqués à droite.

Âgée d’une vingtaine d’années, la victime, qui avait été conduite au CHU de Reims après l’intervention des secours, souffre de blessures nécessitant quatre jours d’incapacité totale de travail. L’agression n’aurait pas de caractère « moral ou religieux », selon une source policière. Ces nouvelles révélations contredisent l’article publié par L’Union, quotidien régional diffusé dans la Marne, l’Aisne et les Ardennes. Selon ce dernier, la jeune femme avait en effet été violemment agressée, en raison de sa tenue jugée « indécente ».

Un emballement politique et médiatique ?

Rapidement identifiées et interpellées par la police, les cinq personnes à l’origine de l’agression, trois jeunes femmes de 18 à 24 ans et deux mineures de 16 et 17 ans, ont été déférées au parquet en fin de semaine. L’auteure principale, âgée de 17 ans, a été présentée à un juge des enfants, qui l’a placée sous le statut de témoin assisté, mais cette décision a été contestée par le parquet qui a fait appel, a-t-on précisé au commissariat de Reims.

Ce weekend, sous le hashtag #jeportemonmaillotauParcLeo, les réactions, notamment de l’extrême droite, ont été nombreuses et parfois virulentes, souvent à l’égard de l’Islam. Parmi elles, on peut noter celle de Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône ou celle du vice-président du Front national Florian Philippot.

SOS Racisme contesté

L’association SOS racisme a également organisé, ce dimanche, un rassemblement en maillot de bain, très commenté sur les réseaux sociaux, qui n’a réuni qu’une dizaine de personnes. Contacté par Metronews, SOS Racisme s’est défendu de toute récupération politique de l’affaire. L’Union a filmé le rassemblement.

« On se mobilise pour soutenir la jeune fille, que le motif de l’agression soit la morale, la politique ou la religion. La lutte contre l’obscurantisme, c’est l’affaire de tous, aucune morale bienfaitrice ne peut limiter nos libertés  » a précisé à Metronews Tiguda Diaby, responsable des comités de région de SOS Racisme.

« Pas de lynchage »

Une autre version des faits a, depuis, fait son apparition. Interviewée par BuzzFeed France, une quatrième personne, Anna, dont le prénom a été modifié, aussi présente lors de l’altercation, a expliqué : « J’étais en effet avec trois amies et ma petite soeur mercredi vers 16h30, quand nous sommes allées au parc Léo Lagrange. Nous sommes passées devant trois filles en maillot de bain et j’ai juste dit à ma copine que si c’était moi, je n’oserais pas me mettre dans cette tenue. Mais j’ai dit ça car je suis complexée, absolument pas pour des questions religieuses ou morales. Je suis musulmane oui, mais tolérante ».

Convoquée devant le tribunal correctionnel de Reims, le 24 septembre, comme les deux autres femmes majeures, impliquées dans l’agression, la jeune femme de 19 ans a passé 24h en garde à vue après l’altercation. Elle réfute le terme de « lynchage », employé dans la presse locale. « Lorsque l’une des trois filles m’a entendue parler, elle m’a interpellée pour me dire qu' »avec mon physique, elle comprenait que je n’ose pas me mettre en maillot », a-t-elle ajouté. Elle a également dit que j’étais grosse. Je suis allée vers elle pour lui donner une gifle, puis elle s’est battue avec mon amie. À partir de là, j’ai tout fait pour les séparer. Elles se sont battues seulement toutes les deux, avant que des témoins puis un policier en civil ne s’interposent. »

Une vidéo « authentique » de l’altercation

Une autre jeune femme, impliquée elle-aussi dans l’agression a aussi témoigné sur Facebook, avant que son poste ne soit effacé du réseau social. Elle a dénoncé le traitement médiatique de l’affaire, déclarant : « C’est moi qui me suis faite agresser par la soi-disante victime ».

Un comité de soutien doit publier un démenti rapidement pour contester la version initiale du quotidien l’Union. Une vidéo, rendue publique par Buzzfeed France, présenterait l’altercation. Selon deux témoins et l’une des filles mises en cause, elle serait « authentique », affirme le site.

Appel au calme du maire

Dans un communiqué envoyé ce dimanche et sur son compte Twitter, le maire Les Républicains de Reims Arnaud Robinet a appelé au calme.

« Nous nous sommes engagés à préserver la tranquillité de nos concitoyens et la sécurité publique dans tous les quartiers. Pour ce faire, nous mettons en oeuvre les dispositifs nécessaires : augmentation progressive des effectifs de la police municipale et déploiement de la vidéosurveillance. Ce n’est malheureusement pas suffisant lorsque la bêtise humaine se manifeste. Par contre, il est également intolérable de stigmatiser une communauté ou une autre pour un acte commis par quelques-uns et sans connaître le fond de cette affaire. J’en appelle à toutes les Rémoises et à tous les Rémois et leur demande de garder leur calme. Laissons la police et la justice faire leur travail. »

Taxis contre VTC: Macron veut « repenser le modèle économique »

Le ministre de l’Economie va organiser une table ronde avec les reprsentants fin aot afin d’adapter le secteur  » la modernit » et  » la demande de nos concitoyens ». Il n’exclut pas une rcriture de la loi Thvenoud.

Après les agressions et les manifestations, Macron veut réunir tous les représentants des taxis et VTC pour « repenser le modèle économique de tout ce secteur ». Le ministre de l’Economie indique ce lundi qu’il allait organiser, fin août, une table ronde.

« On ne peut pas changer la loi tous les six mois sur tel ou tel paramètre, ou accepter qu’il y ait des violences comme celles que nous avons connues », a expliqué Emmanuel Macron, en marge d’une visite d’un « accélérateur de start-up » à Paris, en compagnie du ministre des Finances britannique George Osborne.

La loi Thévenoud remise en cause?

« A partir de la fin de l’été nous allons mettre en place un travail apaisé avec l’ensemble des acteurs de ce secteur pour pouvoir proposer des solutions de long terme et constructives », a souligné Emmanuel Macron. « On peut développer des nouvelles formes de transport, ce qu’on appelle les VTC ou autres, en prenant en compte les intérêts des taxis et en respectant les intérêts acquis », a-t-il assuré. « Notre rôle c’est de donner un cadre mais de le donner de manière durable et juste », a-t-il ajouté.

> A lire: UberPop, ou comment le gouvernement s’est laissé déborder

« Ce que nous souhaitons faire c’est repenser le modèle économique de tout ce secteur, de manière à l’adapter à la modernité, à la demande de nos concitoyens qui veulent se déplacer plus simplement, parfois à moindre coût, et aussi au juste droit de l’ensemble des salariés des professionnels du secteur », a-t-il ajouté.

Le ministre n’a d’ailleurs pas exclu, au terme de ces discussions, une réécriture de la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, qui a renforcé les sanctions contre les services comme UberPOP, dont les chauffeurs ne sont pas des professionnels du VTC mais de simples particuliers.

Snoop Dogg va boycotter la Suède après son interpellation

Le rappeur Snoop Dogg a annonc son intention de boycotter la Sude, aprs son interpellation par la police d’Uppsala qui le souponnait d’tre « sous l’emprise de narcotiques ». Il avait t contraint de faire un test d’urine dans le commissariat de la ville, o il donnait un concert samedi soir.

La Suède ne reverra plus Snoop Dogg. Le rappeur américain a annoncé ce dimanche sur Instagram son intention de boycotter le pays, après avoir été brièvement interpellé par la police suédoise, qui le soupçonnait d’avoir consommé des stupéfiants. Un déboire semblable lui était arrivé à Stockholm en 2007. « Les policiers, qui procédaient à un contrôle routier, ont remarqué que Snoop Dogg (qui se trouvait dans l’un des véhicules contrôlés) semblait sous l’emprise de narcotiques ».

Il a été interpellé et a fait un test d’urine au commissariat, a déclaré Daniel Nilsson, un porte-parole de la police d’Uppsala où le rappeur a donné un concert samedi soir. « Cela a duré quelques minutes, une fois le test fait, il est reparti, comme c’est le cas quand on soupçonne un délit mineur de consommation de narcotiques ».

Le résultat des tests prendra plusieurs jours, mais le rappeur a déjà pris sa décision. « A tous mes fans en Suède, c’est à cause de votre police que vous ne me reverrez plus dans votre beau pays (…) et je fume toujours », a-t-il réagi en postant sur son compte Instagram plusieurs photos et videos.

Habitué aux déboires

Selon le journal suédois Aftonbladet, Snoop Dogg s’est montré très coopératif. Il a été relâché un peu avant minuit. Sur son compte instagram, le rappeur a posté une vidéo, semble-t-il au moment de l’arrestation, se plaignant d’être interpellé pour rien.

Snoop Dogg, l’une des plus grandes stars mondiales du hip-hop, plus de 30 millions d’albums vendus, n’en est pas à sa première rencontre avec les forces de l’ordre. À 43 ans, sa carrière est émaillée de divers scandales et déboires avec la justice.

Reims: cinq jeunes filles déférées après l’agression d’une jeune femme en maillot de bain

Cinq jeunes filles, dont deux mineures, ont t dfres au parquet de Reims aprs l’agression d’une jeune femme qui bronzait en maillot de bain dans un parc. Ni la victime ni les mises en cause n’ont voqu de motif religieux ou moral.

« L’affaire du maillot de bain » s’éclaircit. Cinq jeunes filles, dont deux mineures, auteures présumées de l’agression mercredi d’une jeune Reimoise qui bronzait en maillot de bain dans un parc de la ville, ont été déférées au parquet de Reims, a-t-on appris ce dimanche de source policière.

Ni la victime ni les auteures des faits n’ont fait état d’un mobile religieux ou moral qui expliquerait l’altercation, a tenu à préciser la commissaire de permanence, Julie Galisson. Une information importante, puisque l’article initial, publié sur le site du quotidien régional L’Union, prêtait à l’auteure principale de l’agression un « discours aux relents de police religieuse« .

Une information qui avait engendré de nombreux commentaires -parfois racistes ou islamophobes– sur les réseaux sociaux. Largement relayée par des sites, souvent marqués à l’extrême-droite (Fdesouche ou Boulevard Voltaire)-, cette version a également inspiré de nombreuses réactions dans la classe politique. De Florian Philippot (FN), évoquant une femme lynchée car « vivant à la française », jusqu’au président de SOS Racisme Dominique Sopo, dénonçant « une morale de l’oppression qui réduit nos libertés ».

« Allez vous rhabiller, ce n’est pas l’été »

« C’est une altercation entre jeunes filles qui dégénère après qu’une des auteures de l’agression a dit (à des personnes qui prenaient le soleil en maillot de bain, ndlr): ‘Allez vous rhabiller, ce n’est pas l’été' », a expliqué le commissaire Julie Galisson. « Une des femmes ainsi interpellée ne s’est pas laissée faire et cela a dégénéré en violences », a-t-elle précisé.

Âgée d’une vingtaine d’années, la victime, qui avait été conduite au CHU de Reims après l’intervention des secours alertés par des témoins, souffre de blessures nécessitant quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT).

« Elle a dit que j’étais grosse »

Après avoir publié un post sur Facebook dans lequel elle livre sa version, l’une des « agresseurs » a été contactée par BuzzFeed News. Elle confirme quelle était bien « avec trois amies et ma petite soeur mercredi (…) au parc Léo Lagrange ». « Nous sommes passées devant trois filles en maillot de bain et j’ai juste dit à ma copine que si c’était moi, je n’oserais pas me mettre dans cette tenue. Mais j’ai dit ça car je suis complexée, absolument pas pour des questions religieuses ou morales. Je suis musulmane oui, mais tolérante ».

Âgée de 19 ans, cette protagoniste conteste également le lynchage présumé et accuse l’une des trois filles qui bronzaient de l’avoir insulté. « Lorsque l’une des trois filles m’a entendue parler, elle m’a interpellée pour me dire qu »avec mon physique, elle comprenait que je n’ose pas me mettre en maillot’. Elle a également dit que j’étais grosse. Je suis allée vers elle pour lui donner une gifle, puis elle s’est battue avec mon amie. À partir de là, j’ai tout fait pour les séparer. Elles se sont battues seulement toutes les deux, avant que des témoins puis un policier en civil ne s’interposent ».

Toujours selon elle, si la victime a bien eu quatre jours d’ITT, son amie a également reçu un arrêt de travail de 10 jours, rapporte BuzzFeed. Reconnaissant et regrettant les faits, elle accuse néanmoins les journalistes de L’Union de ne pas avoir « vérifié les informations » et de « ne pas se rendre comptent de ce qu’ils font », citant les nombreux commentaires racistes et des disputes avec sa famille.

Le maire s’oppose aux amalgames

Arnaud Robinet, maire Les Républicains de Reims, a de son côté condamné l’agression en évoquant une manifestation de « la bêtise humaine ». Il a invité dans un communiqué la communauté rémoise à garder son calme en laissant « la police et la justice faire leur travail ».

« Il est également intolérable de stigmatiser une communauté ou une autre pour un acte commis par quelques-uns et sans connaître le fond de cette affaire », a ajouté Arnaud Robinet.

Les trois jeunes femmes à l’origine de l’agression -16, 17, 18, 19 et 24 ans-, ont été déférées au parquet en fin de semaine. L’auteure principale, âgée de 17 ans, a été présentée à un juge des enfants, qui l’a placée sous le statut de témoin assisté. Cette décision a été contestée par le parquet qui a fait appel, a-t-on précisé au commissariat de Reims. Les trois majeures sont convoquées devant le tribunal correctionnel de Reims le 24 septembre.

Mercato: le revenant Lassana Diarra signe à l’Olympique de Marseille

Football – Le milieu de terrain Lassana Diarra va s’engager avec le club marseillais. Un retour au premier plan pour l’international franais qui avait connu son heure de gloire la fin des annes 2000 au Real

C’est ce qu’on appelle un retour remarqué. Le milieu de terrain Lassana Diarra va s’engager pour quatre ans avec l’Olympique de Marseille, comme nous l’écrit le journal L’Equipe ce vendredi. Depuis son départ du Lokomotiv Moscou il y a un an, l’international français n’avait plus de club. Cette arrivée permet à l’OM d’enfin lancer un mercato jusqu’ici très difficile pour les supporters marseillais, en raison des départs d’André Ayew, Dimitri Payet, Gianelli Imbula et André-Pierre Gignac. Le milieu défensif de 30 ans, notamment passé par Chelsea et le Real Madrid, va apporter son expérience à un effectif très jeune. S’il retrouve le niveau qui était le sien, son envie et sa technique apporteront énormément au milieu phocéen.

Quel est le de niveau de Diarra en 2015?

Car toute la question est bien de savoir quel est le niveau actuel de celui que l’on surnomme « Lass ». Le joueur a disparu des radars depuis son départ pour la Russie en 2012 (il a joué une saison à l’Anji Makhatchkala, avant de défendre pendant une année les couleurs du Lokomotiv Moscou). Dans le club moscovite, le Français jouait peu, comme il l’avait révélé lors d’une interview à L’Equipe. Alors qu’il avait demandé son transfert, ses dirigeants l’avaient même contractuellement interdit de s’engager avec une autre équipe, le forçant à rester éloigné des terrains de football. Une rumeur folle avait alors circulé sur Diarra, selon laquelle il était parti en Syrie faire le djihad. La rumeur était évidemment fausse, mais elle est révélatrice de l’oubli dans lequel le footballeur avait pu sombrer.

Physiquement, le milieu défensif doit donc être loin de sa forme optimale, même s’il s’entraînait avec l’Inter Milan ou le club anglais de West Ham au cours des derniers mois. La mise à niveau pour répondre aux exigences de l’entraîneur de l’OM Marcelo Bielsa, connu pour faire énormément travailler leur condition physique à ses joueurs, risque donc d’être difficile. Mais si Diarra parvient à se remettre dans le bain, et si son passage en Russie ne lui a pas trop fait oublier son football, il pourrait constituer un véritable atout pour les Marseillais cette saison.

L’ancien nouveau Makélélé

Car « Lass » a du ballon. Ce milieu défensif d’1m73 a souvent été comparé à Claude Makélélé: même poste de numéro 6 et même petite taille compensée par la même combativité. Diarra est avant tout sur le terrain pour faire le sale boulot: il récupère les ballons pour permettre à ses coéquipiers de repartir de l’avant.

Ce pur Parisien, passé au Red Star et au Paris FC en jeune, débute chez les pros en Ligue 2, au Havre. Après une saison réussuie, il tape dans l’oeil de Chelsea et s’envole pour rejoindre l’ogre londonien en 2005. En deux saisons, il montre l’étendue de son talent et de sa polyvalence, jouant occasionnellement arrière-droit sous les ordres de José Mourinho. Après deux saisons à Arsenal puis à Portsmouth, il signe ensuite au Real Madrid où Mourinho le rejoint en 2010. L’entraîneur portugais lui accorde sa confiance, et en fait un élément clé de son équipe, malgré la concurrence de l’Allemand Khedira à son poste. Jusqu’à l’arrivée d’Özil, Lassana Diarra a même l’honneur de porter le prestigieux numéro 10 à Madrid.

Parallèlement, il est appelé en équipe de France de 2007 à 2010. Le sélectionneur Raymond Domenech l’apprécie et l’aligne souvent au milieu de terrain (28 sélections). En raison d’une blessure, il ne participe pas à la Coupe du Monde 2010. Sa dernière sélection en Bleu date d’août 2010. Depuis l’émergence d’autres milieux défensifs ont contribué à faire oublier Lassana Diarra en bleu.

EN DIRECT. Tour de France: suivez la 19e étape de La Toussuire

En 138 kilomètres à peine dans le département de la Savoie, le format propose trois ascensions avant l’arrivée au sommet dans la station de La Toussuire, distante d’une vingtaine de kilomètres du départ donné dans la vallée de la Maurienne.

La course aborde dès le départ l’inédit col du Chaussy (1re catégorie) puis, après la descente et un court aller-retour dans la vallée, l’unique col hors catégorie du jour, la Croix-de-Fer (22,4 km à 6,9 %, Km 83), escaladée par le redouté versant du Glandon.

Le petit col du Mollard (2e catégorie) entrecoupe la descente en deux parties avant l’ascension finale longue de 18 kilomètres (à 6,1 de pente moyenne) et classée en première catégorie jusqu’à l’altitude de 1705 mètres.

24/07/2015 à 14:07