La comète Tchouri abrite des molécules organiques, premières briques de la vie

Les dernires informations transmises par le robot Philae offre des donnes totalement indites sur la comte Tchouri.

Des « briques de la vie ». Les derniers résultats envoyés par le robot Philae à propos de la comète Tchouri ont permis de découvrir des caractéristiques jamais observées auparavant sur ces corps célestes. La revue Science annonce jeudi la présence de molécules organiques dans le noyau cométaire de Tchouri. Au total, seize composés ont pu être identifiés, se répartissant en six classes de molécules organiques, dont des alcools et des amines. Parmi elles, quatre – dont la méthyle et l’acétone n’avaient jamais été observées sur des corps célestes.

Ces molécule entrent dans une chaîne d’évolution chimique pouvant aboutir à la formation de briques élémentaires de la vie, souligne Jean-Pierre Bibring, professeur à l’Université Paris-Sud, responsable scientifique de Philae. Des sortes de molécules importantes pour la vie, comme les sucres et les acides aminés. « On est convaincu que Philae va nous faire avancer considérablement sur l’origine de la vie », souligne-t-il.

Favoriser l’émergence de la vie

Ce sont de tels grains qui en se retrouvant dans les océans de la Terre et peut-être sur d’autres planètes et lunes ailleurs dans le système solaire, auraient pu favoriser l’émergence de la vie, estiment les auteurs de ces travaux.

« On découvre quasiment tout ce qu’on ignorait avant sur un noyau cométaire », s’enthousiasme . « Et rien de ce qu’on voit ne correspond réellement à ce qu’on pouvait imaginer d’une comète, depuis sa structure globale et à petite échelle aux propriétés physiques et à sa composition », a-t-il précisé dans un entretien téléphonique avec l’AFP.

VIDEOS. La Mexique a tort de clamer que son sandwich de 65 mètres est le plus long du monde

Les foires sont souvent l’occasion de petits dfis: celle de Mexico a annonc battre le record du plus long sandwich du monde. Un coup marketing loin d’effacer un sandwich libanais de… 750 mtres.

La ville de Mexico s’est enorgueillie ce mercredi d’avoir contribué à la réalisation du plus long sandwich du monde, raconte le journal El Universal. Trois ans après avoir produit un spécimen de 52 mètres, les participants à la foire qui se tient tous les ans à cette période dans la capitale mexicaine viennent d’en réaliser un de 65,26 mètres et 800 kg. L’énorme sandwich, constitué de dizaines de recettes différentes, a été confectionné en l’espace de 3 minutes et 47 secondes.

Mais s’agit-il vraiment du plus grand sandwich du monde comme le clament les organisateurs mexicains? On en est plus que loin. Selon le Guiness Book des records, qui s’est fait une spécialité d’enregistrer ce type de performances, le plus long sandwich du monde mesurait 735 mètres et a été réalisé à Hazmieh, au Liban, le 22 mai 2011.

Trois ans plus tôt, un festival culinaire iranien était tout près d’établir un record qui ferait pâlir les Mexicains et leur miniardise de 65 mètres. Si la foule ne s’était pas jetée trop tôt dessus, l’Iran aurait pu faire homologuer un sandwich de 1500 mètres de long. Contrairement à l’objectif fixé, la performance n’a pas pu être homologuée par le Guiness.

Les éleveurs comptent demander à Valls, en visite dans le Gers, la tête de Le Foll

Ce mercredi, des agriculteurs sont attendus Marciac, au plus grand festival de jazz de France. Ils esprent y rencontrer le Premier ministre. Stephane Le Foll ne fera finalement pas partie du dplacement.

Les éleveurs ne désarment pas. Après neuf jours de mobilisation, sous forme de barrages filtrants dans la Mayenne, la Sarthe, aux frontières avec l’Allemagne et l’Espagne et en Lorraine, ces derniers sont attendus ce mercredi dans le Gers, à Marciac plus précisément, où se tient le plus grand festival de Jazz de France. Les éleveurs espèrent y rencontrer le Premier ministre, Manuel Valls. Lequel devrait s’y rendre ce mercredi. Depuis lundi, près de 350 éleveurs ont investi le petit village de Marciac.

Un barrage filtrant aux entrées de la ville

« La première chose que nous allons demander [à Manuel Valls, ndlr] c’est de changer de ministre » de l’Agriculture, a déclaré le président de la FDSEA du département, Bernard Malabirade mardi à l’AFP. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll avait été annoncé dans le village mardi, mais finalement ne devait pas venir.

Parallèlement, les éleveurs avaient mis en place un barrage filtrant aux entrées de la ville et ont contrôlé l’origine de la viande des restaurants de Marciac. Ils avaient également installé des affichettes devant certains restaurants, avec inscrit « viande de nulle part » ou « viande d’ici », si elle était française. D’autres ont distribué à l’entrée sud de la ville, en provenance de Tarbes, des tracts avec une photo du ministre de l’Agriculture avec noté « Wanted ».

500 millions d’euros de crédits bancaires

Les conclusions de la réunion qui s’est tenue mardi en fin de matinée entre les ministres de l’Economie, de l’Agriculture et des Finances avec les représentants du secteur bancaire pour rééchelonner les dettes des éleveurs, n’ont pas convaincu.

Emmanuel Macron, Stéphane Le Foll et Michel Sapin ont annoncé que les prêts des éleveurs seraient rééchelonnés, avec des durées de remboursement, allongées. Ceux en très grande difficulté auront droit à un dispositif plus poussé. La Banque Publique d’Investissement a également garanti jusqu’à 500 millions de crédits bancaires aux éleveurs.

Effet de surprise

Selon France Bleu Haute Normandie, un barrage doit commencer dès 9 heures ce mercredi matin sur le Pont de Normandie.

La nuit a aussi été agitée à Yffiniac dans les Côtes-d’Armor, précisément à l’usine de Stalaven, rapporte le quotidien régional Le Télégramme. Mais la visite des agriculteurs sur le site pourtant sous le contrôle des gendarmes a rapidement dégénéré. Les agriculteurs ont allumé ce qu’ils ont appelé un « feu de colère », avant d’y ajouter des pneus, du fumier, et de la paille. Ils ont fini par quitter le site aux alentours de deux heures du matin.

La mobilisation des éleveurs devrait se poursuivre en France ce mercredi. Leur stratégie: conserver l’effet de surprise. Les actions sont organisées de manière indépendante et non concertée par les fédérations départementales de la FNSEA et de la FDSEA.

Eurotunnel: 1500 nouvelles « tentatives » d’intrusion de migrants, un mort

A Calais, des clandestins ont une nouvelle fois essay de pntrer le site du tunnel sous la Manche dans la nuit de mardi mercredi, faisant une victime. D’origine soudanaise, cette dernire aurait t percute par un camion.

Le site d’Eurotunnel à Calais a de nouveau été l’objet d’au moins « 1500 » tentatives d’intrusions de la part de migrants dans la nuit de mardi à mercredi. Une victime est à déplorer, a indiqué ce mercredi matin une source policière. Il s’agit de la neuvième personne décédée aux environs du site depuis le début du mois de juin. « Nos équipes ont retrouvé un corps ce matin et les pompiers ont confirmé le décès de la personne », a confirmé un porte-parole d’Eurotunnel.

La personne décédée, d’origine soudanaise, aurait « entre 25 et 30 ans » et aurait été percutée par un camion « qui descendait d’une navette pendant qu’il essayait de grimper dessus », a précisé la source policière. « Tout s’est passé cette nuit, et à 6 heures, les policiers avaient encore pas mal de boulot », a-t-elle ajouté, précisant qu’on lui avait rapporté la présence « entre 500 et 1000 migrants » aux abords du site du tunnel sous la Manche.

Une situation « très préoccupante », selon Cameron

Lors de la nuit précédente, Eurotunnel avait déjà indiqué que près de 2000 tentatives d’intrusion de migrants avaient été recensées. C’était « la tentative d’intrusion la plus importante depuis un mois et demi », d’après un porte-parole d’Eurotunnel. « Il y a eu une tentative, mais ils ont été refoulés », a indiqué de son côté le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en déplacement à Londres pour y rencontrer son homologue britannique Theresa May. « Il y a eu des interpellations et cela s’est passé sans drame », a-t-il par ailleurs ajouté. En marge d’une visite à Singapour, le Premier ministre britannique, David Cameron, a jugé ce mercredi la situation « très préoccupante ».

Depuis plusieurs semaines, les tentatives d’intrusion de migrants sur le site d’Eurotunnel sont quotidiennes. Depuis début juin, huit migrants ont déjà perdu la vie à l’intérieur du site ou en tentant de s’y rendre.

Environ 3000 migrants recensés

« Tout notre personnel de sécurité, c’est à dire près de 200 personnes, ainsi que les forces de l’ordre étaient sollicités » pour empêcher les intrusions sur le site, qui se sont déroulées « entre minuit et 6 heures du matin », a précisé le porte-parole du groupe. La préfecture du Pas-de-Calais n’était pas en mesure de préciser ces chiffres dans l’immédiat. « Le service a été très perturbé toute la journée », a indiqué le porte-parole d’Eurotunnel avec des retards « en moyenne d’une heure du côté britannique et d’une demi-heure du côté français, jusqu’à 15 heures ».

Selon le dernier décompte officiel, début juillet, environ 3000 migrants, essentiellement Érythréens, Éthiopiens, Soudanais et Afghans, qui cherchent à gagner l’Angleterre, sont recensés dans la région de Calais. Des sources policières ont cependant nuancé: « Il y a des tentatives régulières d’intrusion par ces petites groupes, qui sont repoussés, mais il est inexact de dire qu’il y a eu au même moment 2000 migrants », ont-elles indiqué.

Rallonge de 7 millions de livres

La ministre britannique de l’Intérieur Theresa May a par ailleurs annoncé mardi une rallonge de 7 millions de livres (10 millions d’euros) pour renforcer la sécurité du terminal d’embarquement d’Eurotunnel à Coquelles (nord de la France) à l’issue d’une réunion avec son homologue français Bernard Cazeneuve.

« Avec la France, nous travaillons en étroite collaboration sur une situation qui affecte nos deux pays. La France a déjà renforcé son dispositif policier. Le gouvernement britannique va débloquer 7 millions de livres supplémentaires pour la sécurité à Coquelles », a déclaré Theresa May. Ces 7 millions de livres s’ajoutent aux 15 millions déjà annoncés précédemment par Londres.

La France et la Grande-Bretagne ont conclu un accord en septembre sur la « gestion de la pression migratoire » à Calais, avec la création d’un fonds spécial.

Etats-Unis: l’espion israélien Jonathan Pollard bientôt libéré

Les avocats du clbre espion, condamn perptuit pour espionnage au profit d’Isral, ont annonc que la commission de libration conditionnelle ont autoris sa libration le 21 novembre prochain.

L’espion israélien Jonathan Pollard, arrêté en 1985 et condamné à la prison à vie en 1987 aux Etats-Unis, va être remis en liberté le 21 novembre, ont annoncé ce mardi ses avocats. « La Commission de libération conditionnelle a émis un avis accordant la remise en liberté à notre client pro bono Jonathan J. Pollard », ont précisé ses avocats Eliot Lauer et Jacques Semmelman, dans un communiqué, précisant qu’il devrait retrouver la liberté le 21 novembre prochain.

L’administration Obama ne s’y est pas opposé

Selon eux, cette décision a été prise à l’unanimité des trois membres de la Commission indépendante. Une audience s’était déroulée le 7 juillet au centre de détention fédéral de Butner, en Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis), où Jonathan Pollard est incarcéré. L’agent était éligible pour une libération conditionnelle en novembre 2015, et l’administration Obama avait fait savoir jeudi dernier qu’elle ne s’y opposerait pas.

« La décision n’est pas liée aux récents développements au Moyen-Orient », ont relevé les avocats, faisant référence implicitement à l’accord sur le programme nucléaire iranien conclu le 14 juillet entre les grandes puissances et Téhéran.

Condamné pour espionnage

Si cette libération conditionnelle n’avait pas été accordée, Jonathan Pollard aurait passé quinze ans supplémentaires derrière les barreaux, ont souligné ses avocats, se disant « reconnaissants et ravis » de sa prochaine sortie de prison. Jonathan Pollard a confié le soin à ses avocats d’indiquer notamment qu’il avait « hâte » de retrouver son épouse Esther.

Jonathan Pollard avait été condamné aux Etats-Unis pour espionnage au profit d’Israël, et son cas est depuis des années une source de tensions entre Washington et Israël, qui juge trop lourde une condamnation à vie pour espionnage au profit d’un allié.

Le roi d’Arabie Saoudite ne veut pas de femme CRS sur « sa plage »

En villgiature sur la Cte d’Azur, et aprs avoir fait privatiser une plage publique pour la dure de son sjour, le roi Salman aurait demand qu’une femme soit carte du dispositif de scurit mis disposition par l’Etat.

Le roi Salman d’Arabie Saoudite est décidément un hôte exigeant. Le monarque et sa suite, en villégiature depuis quelques jour dans la villa royale de Vallauris (Alpes-Maritimes) font à nouveau parler d’eux ce mardi. Selon une information de nos confrères de Marianne, après avoir demandé (et obtenu) voici quelques jours la privatisation d’une plage publique située en contrebas de la demeure, le roi aurait demandé à ce qu’une femme CRS soit écartée du dispositif de sécurité des lieux mis à disposition par le gouvernement. Une information démentie par la préfecture, mais partiellement confirmée par le syndicat de police Unsa.

Une plage publique réservée aux hommes?

« Samedi, alors que le dispositif de sécurité était assuré par les policiers de la sécurité publique, il y avait une collègue féminine sur la plage, où il y a eu un incident, dont je ne connais pas les détails », a ainsi déclaré Sylvain Martinache, délégué régional UNSA Police CRS Sud. Selon Marianne, en guise d’incident, le roi Salman aurait envoyé un émissaire pour signifier à la jeune femme que sa présence sur le rivage, théatre des bains de mer royaux, contrevenait à la bienséance, raconte Marianne.

Le président François Hollande accueilli par le roi saoudien Salman le 4 mai 2015 à l'aéroport de Riyad

Le président François Hollande accueilli par le roi saoudien Salman le 4 mai 2015 à l’aéroport de Riyad

afp.com/CHRISTOPHE ENA

La policière en aurait alors référé à ses supérieurs et l’information serait remontée jusqu’à la place Beauvau, croit savoir l’hebdomadaire. La décision aurait été prise par le ministère de l’Intérieur de maintenir la jeune femme au sein du dispositif de sécurité, tout en l’éloignant de la plage, pour contenter le monarque.

Une version de l’histoire contredite par la préfecture des Alpes-Maritimes et le patron de la Sécurité publique qui démentent toute intervention royale. « La famille royale ou son entourage n’a jamais demandé à ce que soit écarté du dispositif un personnel féminin », a déclaré le directeur départemental de la sécurité publique Marcel Authier. « Des femmes policières sont régulièrement envoyées sur ce dispositif, sans aucune remarque de la famille royale ou de son entourage. J’ai demandé à ce que le dispositif soit reculé lorsque le roi et sa famille viennent se baigner, pour protéger leur intimité », a-t-il précisé.

Interrogé sur France 3 Côte d’Azur, Ali Al-Qarni, chargé d’affaires de l’ambassade d’Arabie saoudite, a lui aussi confirmé la présence de femmes dans le dispositif de sécurité, sans plus de précision.

Or, selon Sylvain Martinache, au lendemain de « l’incident » ayant eu lieu sur la plage, une compagnie de CRS a pris le relais des policiers de la sécurité publique pour assurer la protection de la famille royale « avec pour consignes claires de ne pas mettre de femmes sur la plage pour éviter un incident ». « Ces instructions ont été données très clairement par les autorités policières locales », a poursuivi Philippe Capon, secrétaire général de l’UNSA Police. « Ce qu’on trouve absolument anormal, c’est qu’on puisse déterminer une mission en écartant un policier en raison de son sexe, c’est inadmissible », a-t-il dénoncé.

Un congrès à Perpignan, auquel j’ai participé il y a quelques jours, m’a donné envie de vous parler, non pas du fond de ce congrès (même s’il était très plaisant), mais de ce type d’événement dans l’absolu. Abonné aux congrès en tous genres comme je le suis, j’ai eu l’occasion d’en suivre pas mal au cours de ma carrière (plus que je ne l’aurais voulu, sans doute). Et si je ne remets pas en cause les bénéfices qu’ils peuvent en certains cas provoquer (j’ai participé à certains qui étaient absolument phénoménaux), j’ai fini par repérer deux défauts récurrents dans ce type d’événements, qui ont tendance à nuire à leur efficacité. Le premier défaut reste la contrariété que peut causer ce genre d’événement. En effet, même si les dirigeants qui les organisent ne semblent pas le remarquer, pas mal de salariés se sentent gênés à la seule idée d’être piégés avec leurs responsables, et ce que ce soit pour un ou plusieurs jours. En effet, un salarié ne souhaite pas obligatoirement coupler travail et vie privée. Pas mal de salariés sont habitués à revenir chez eux après leur journée de boulot pour changer d’environnement, et ne savent pas exactement quel comportement avoir face à leurs supérieurs, soudain vêtus en shorts et la jouant « à la cool ». Le second problème récurrent est, là aussi, lié à l’employeur : c’est l’effet poudre aux yeux. En vue d’impressionner, les responsables ont en effet souvent tendance à proposer des sports mécaniques tels que quad ou jet ski qui n’ont pas de vraie valeur ajoutée. Alors oui, les activités sont bien évidemment phénoménales. Mais au-delà de leur effet Wow, elles sont en fait assez solitaires. Et vous savez quoi ? J’ai participé à des congrès beaucoup plus formateurs (en terme de cohésion de groupe) où l’on se contentait pourtant d’une course d’orientation à pieds. Voilà pour ces problèmes que les employeurs devraient vraiment prendre à bras le corps un jour. Mais ça ne risque pas de se faire avant un bout de temps, quand on voit avec quelle lenteur exaspérante la vie en entreprise évolue. Et pour finir sur une bonne note, comme le dernier événement auquel j’ai participé s’est déroulé sans anicroche, je vous mets en lien le site de l’agence qui a mis en place ce congrs à Perpignan : s’ils ne peuvent pas trouver une solution à ces problématiques, ils savent en tout cas planifier des événements magistraux. Suivez le lien pour l’organisateur de ce séminaire à Perpignan.

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A Reims, émotion et emballement après l’agression d’une femme en maillot de bain

Aprs une avalanche de ractions indignes sur les rseaux sociaux, l’affaire de la jeune femme agresse pour avoir port un maillot de bain dans un parc de Reims rebondit. Selon des sources policires, l’agression n’aurait pas de motif « caractre religieux ou moral ».

« L’affaire de l’agression de la jeune femme en maillot de bain à Reims » n’a pas fini de faire parler d’elle. Relayée ce samedi par le journal régional L’Union-L’Ardennais, l’agression mercredi dernier d’une jeune femme, qui bronzait en maillot de bain dans un parc de Reims, par cinq autres jeunes femmes, a suscité l’émoi et l’indignation sur les réseaux sociaux, relayés par des sites souvent marqués à droite.

Âgée d’une vingtaine d’années, la victime, qui avait été conduite au CHU de Reims après l’intervention des secours, souffre de blessures nécessitant quatre jours d’incapacité totale de travail. L’agression n’aurait pas de caractère « moral ou religieux », selon une source policière. Ces nouvelles révélations contredisent l’article publié par L’Union, quotidien régional diffusé dans la Marne, l’Aisne et les Ardennes. Selon ce dernier, la jeune femme avait en effet été violemment agressée, en raison de sa tenue jugée « indécente ».

Un emballement politique et médiatique ?

Rapidement identifiées et interpellées par la police, les cinq personnes à l’origine de l’agression, trois jeunes femmes de 18 à 24 ans et deux mineures de 16 et 17 ans, ont été déférées au parquet en fin de semaine. L’auteure principale, âgée de 17 ans, a été présentée à un juge des enfants, qui l’a placée sous le statut de témoin assisté, mais cette décision a été contestée par le parquet qui a fait appel, a-t-on précisé au commissariat de Reims.

Ce weekend, sous le hashtag #jeportemonmaillotauParcLeo, les réactions, notamment de l’extrême droite, ont été nombreuses et parfois virulentes, souvent à l’égard de l’Islam. Parmi elles, on peut noter celle de Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône ou celle du vice-président du Front national Florian Philippot.

SOS Racisme contesté

L’association SOS racisme a également organisé, ce dimanche, un rassemblement en maillot de bain, très commenté sur les réseaux sociaux, qui n’a réuni qu’une dizaine de personnes. Contacté par Metronews, SOS Racisme s’est défendu de toute récupération politique de l’affaire. L’Union a filmé le rassemblement.

« On se mobilise pour soutenir la jeune fille, que le motif de l’agression soit la morale, la politique ou la religion. La lutte contre l’obscurantisme, c’est l’affaire de tous, aucune morale bienfaitrice ne peut limiter nos libertés  » a précisé à Metronews Tiguda Diaby, responsable des comités de région de SOS Racisme.

« Pas de lynchage »

Une autre version des faits a, depuis, fait son apparition. Interviewée par BuzzFeed France, une quatrième personne, Anna, dont le prénom a été modifié, aussi présente lors de l’altercation, a expliqué : « J’étais en effet avec trois amies et ma petite soeur mercredi vers 16h30, quand nous sommes allées au parc Léo Lagrange. Nous sommes passées devant trois filles en maillot de bain et j’ai juste dit à ma copine que si c’était moi, je n’oserais pas me mettre dans cette tenue. Mais j’ai dit ça car je suis complexée, absolument pas pour des questions religieuses ou morales. Je suis musulmane oui, mais tolérante ».

Convoquée devant le tribunal correctionnel de Reims, le 24 septembre, comme les deux autres femmes majeures, impliquées dans l’agression, la jeune femme de 19 ans a passé 24h en garde à vue après l’altercation. Elle réfute le terme de « lynchage », employé dans la presse locale. « Lorsque l’une des trois filles m’a entendue parler, elle m’a interpellée pour me dire qu' »avec mon physique, elle comprenait que je n’ose pas me mettre en maillot », a-t-elle ajouté. Elle a également dit que j’étais grosse. Je suis allée vers elle pour lui donner une gifle, puis elle s’est battue avec mon amie. À partir de là, j’ai tout fait pour les séparer. Elles se sont battues seulement toutes les deux, avant que des témoins puis un policier en civil ne s’interposent. »

Une vidéo « authentique » de l’altercation

Une autre jeune femme, impliquée elle-aussi dans l’agression a aussi témoigné sur Facebook, avant que son poste ne soit effacé du réseau social. Elle a dénoncé le traitement médiatique de l’affaire, déclarant : « C’est moi qui me suis faite agresser par la soi-disante victime ».

Un comité de soutien doit publier un démenti rapidement pour contester la version initiale du quotidien l’Union. Une vidéo, rendue publique par Buzzfeed France, présenterait l’altercation. Selon deux témoins et l’une des filles mises en cause, elle serait « authentique », affirme le site.

Appel au calme du maire

Dans un communiqué envoyé ce dimanche et sur son compte Twitter, le maire Les Républicains de Reims Arnaud Robinet a appelé au calme.

« Nous nous sommes engagés à préserver la tranquillité de nos concitoyens et la sécurité publique dans tous les quartiers. Pour ce faire, nous mettons en oeuvre les dispositifs nécessaires : augmentation progressive des effectifs de la police municipale et déploiement de la vidéosurveillance. Ce n’est malheureusement pas suffisant lorsque la bêtise humaine se manifeste. Par contre, il est également intolérable de stigmatiser une communauté ou une autre pour un acte commis par quelques-uns et sans connaître le fond de cette affaire. J’en appelle à toutes les Rémoises et à tous les Rémois et leur demande de garder leur calme. Laissons la police et la justice faire leur travail. »

Taxis contre VTC: Macron veut « repenser le modèle économique »

Le ministre de l’Economie va organiser une table ronde avec les reprsentants fin aot afin d’adapter le secteur  » la modernit » et  » la demande de nos concitoyens ». Il n’exclut pas une rcriture de la loi Thvenoud.

Après les agressions et les manifestations, Macron veut réunir tous les représentants des taxis et VTC pour « repenser le modèle économique de tout ce secteur ». Le ministre de l’Economie indique ce lundi qu’il allait organiser, fin août, une table ronde.

« On ne peut pas changer la loi tous les six mois sur tel ou tel paramètre, ou accepter qu’il y ait des violences comme celles que nous avons connues », a expliqué Emmanuel Macron, en marge d’une visite d’un « accélérateur de start-up » à Paris, en compagnie du ministre des Finances britannique George Osborne.

La loi Thévenoud remise en cause?

« A partir de la fin de l’été nous allons mettre en place un travail apaisé avec l’ensemble des acteurs de ce secteur pour pouvoir proposer des solutions de long terme et constructives », a souligné Emmanuel Macron. « On peut développer des nouvelles formes de transport, ce qu’on appelle les VTC ou autres, en prenant en compte les intérêts des taxis et en respectant les intérêts acquis », a-t-il assuré. « Notre rôle c’est de donner un cadre mais de le donner de manière durable et juste », a-t-il ajouté.

> A lire: UberPop, ou comment le gouvernement s’est laissé déborder

« Ce que nous souhaitons faire c’est repenser le modèle économique de tout ce secteur, de manière à l’adapter à la modernité, à la demande de nos concitoyens qui veulent se déplacer plus simplement, parfois à moindre coût, et aussi au juste droit de l’ensemble des salariés des professionnels du secteur », a-t-il ajouté.

Le ministre n’a d’ailleurs pas exclu, au terme de ces discussions, une réécriture de la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, qui a renforcé les sanctions contre les services comme UberPOP, dont les chauffeurs ne sont pas des professionnels du VTC mais de simples particuliers.

Snoop Dogg va boycotter la Suède après son interpellation

Le rappeur Snoop Dogg a annonc son intention de boycotter la Sude, aprs son interpellation par la police d’Uppsala qui le souponnait d’tre « sous l’emprise de narcotiques ». Il avait t contraint de faire un test d’urine dans le commissariat de la ville, o il donnait un concert samedi soir.

La Suède ne reverra plus Snoop Dogg. Le rappeur américain a annoncé ce dimanche sur Instagram son intention de boycotter le pays, après avoir été brièvement interpellé par la police suédoise, qui le soupçonnait d’avoir consommé des stupéfiants. Un déboire semblable lui était arrivé à Stockholm en 2007. « Les policiers, qui procédaient à un contrôle routier, ont remarqué que Snoop Dogg (qui se trouvait dans l’un des véhicules contrôlés) semblait sous l’emprise de narcotiques ».

Il a été interpellé et a fait un test d’urine au commissariat, a déclaré Daniel Nilsson, un porte-parole de la police d’Uppsala où le rappeur a donné un concert samedi soir. « Cela a duré quelques minutes, une fois le test fait, il est reparti, comme c’est le cas quand on soupçonne un délit mineur de consommation de narcotiques ».

Le résultat des tests prendra plusieurs jours, mais le rappeur a déjà pris sa décision. « A tous mes fans en Suède, c’est à cause de votre police que vous ne me reverrez plus dans votre beau pays (…) et je fume toujours », a-t-il réagi en postant sur son compte Instagram plusieurs photos et videos.

Habitué aux déboires

Selon le journal suédois Aftonbladet, Snoop Dogg s’est montré très coopératif. Il a été relâché un peu avant minuit. Sur son compte instagram, le rappeur a posté une vidéo, semble-t-il au moment de l’arrestation, se plaignant d’être interpellé pour rien.

Snoop Dogg, l’une des plus grandes stars mondiales du hip-hop, plus de 30 millions d’albums vendus, n’en est pas à sa première rencontre avec les forces de l’ordre. À 43 ans, sa carrière est émaillée de divers scandales et déboires avec la justice.