« Valrie M. » dit avoir t avec Charb le matin du jour o la rdaction de Charlie a t massacre par les frres Kouachi. Selon elle, la piste du terrorisme islamiste n’est pas la seule suivre.
Charb, le directeur de Charlie Hebdo abattu par les frères Kouachi le 7 janvier dernier avait plusieurs vies privées. Alors que Jeannette Bougrab s’était présentée comme sa compagne, Le Parisien a recueilli le témoignage de celle auprès de qui il a passé sa dernière nuit, une certaine « Valérie M. », qui tient à garder l’anonymat.
Celle que les enquêteurs considèrent, selon Le Parisien, comme la compagne de Charb, le fréquentait depuis 2010. Une relation « qui n’avait rien d’exclusive », puisque le dessinateur se voyait comme « un éternel célibataire ». Elle s’estime néanmoins assez proche pour noter plusieurs éléments qui selon elle, remettent en cause « la seule thèse du terrorisme islamiste ».
« Des hommes d’affaires, notamment du Proche-Orient »
Charb, tout d’abord, aurait fréquenté « des hommes d’affaires, notamment du Proche-Orient » afin de trouver des fonds pour sauver Charlie Hebdo. « Charb me disait qu’il devait trouver 200 000 € avant la fin de l’année pour ne pas fermer boutique en 2015 », témoigne Valérie. Le tout, sans en parler aux collègues de Charlie, « parce qu’il ne voulait pas les inquiéter ». Or, la veille de l’attentat, Charb aurait trouvé cet argent, dont la trace serait perdue depuis.
A cette théorie financière, Valérie ajoute deux faits inexpliqués. La présence d’une « voiture noire aux vitres teintées » au bas du domicile de Charb au matin du 7 janvier, et un supposé « cambriolage » de l’appartement du dessinateur, dont elle se serait aperçue le samedi suivant le drame. Rien de plus concret, ni de plus cohérent, pour expliquer le massacre de 11 personnes au fusil d’assaut, accompli selon plusieurs rescapés au nom du Prophète.
Ces éléments suffisent pourtant à Valérie M. pour affirmer que « la vérité sur l’attentat de Charlie Hebdo est encore loin ».
Le 7 janvier prochain, ce sera au tour de la veuve de Wolinski, Maryse, de publier un livre qu’elle présente comme sa « contre-enquête ». Elle s’y inquiète notamment des conditions de sécurité autour du journal.