Vers la fin du cumul des mandatures

La mutation selon le Président Macron vise aussi à rénover les racines de l’homme politique national. Terminé le métier à vie, incarné par un Jacques Chirac, place au représentant qui se livre entre deux activités professionnelles à la fonction de parlementaire en mission pour le bien de tous. À l’image du président Macron qui entend accomplir le boulot en deux mandatures de cinq années. Ensuite, on passe à autre chose. C’est cela la nouvelle démocratie du 21ème Siècle selon le parti du président. Mais il ne faut pas tout stopper là. En Marche souhaite indiquer cette modification de paradigme dans la consitution sous la déclaration simple: “Pas de cumul de plus de trois mandats similaires à la suite”. l’opinion est satisfait. D’après l’INSEE, les Français sont à 90% favorables à cette règle. Il était d’ailleurs mentioné en toutes lettres dans le projet de programme électoral du candidat Macron. Comment expliquer donc la bronca des politiques présents à l’Assemblée nationale et au Sénat, à l’exception de La République en Marche et le MoDem de François Bayrou? Car c’est progresser contre une symbolique puissante. Le souhait de sanctuariser le Contrat à durée déterminée pour les élus dans les assemblées sensibilise de front la liberté de fonctionnement des représentants. De fait, les français doivent conserver le droit de désigner qui ils souhaitent autant de fois qu’ils le voudraient. Mais aussi, la professionnalisation du personnel politique, qui se gagne avec la répétition des mandats, est une garantie de maitrise face à un pouvoir exécutif puissant. Dans un pays stigmatisée par le manque de balance des pouvoirs au détriment des Représentants, l’affaiblissement des élus n’est pas envisageable. L’importance derrière le mirroir populaire de la révision de la consitution à venir. Le parti de Macron a évidemment de très bons arguments à présenter à cette peur. La transformation de monde s’appuie sur les règles non-cumul des mandats (déjà en vigueur), diminution du nombre de élus, limite des mandats dans le temps à trois dans tous les cas.