Marine Le Pen à Nantes: deux bus du FN dégradés par des manifestants

Deux bus du Front national ont été « maculés de peinture » sur la route nationale qui mène de Nantes à Rennes, ce dimanche matin avant le meeting de Marine Le Pen.

Deux autocars transportant des militants du Front national ont été pris pour cible, ce dimanche en fin de matinée par des manifestants hostiles à la venue Marine Le Pen pour un meeting à Nantes.

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Une cinquantaine de militants anti-FN s’en sont pris à des bus transportant des élus et militants du parti d’extrême droite sur la « route nationale N137 reliant Rennes à Nantes », rapporte auprès de L’Express, la préfecture de Loire-Atlantique. « Un ensemble d’opérations, comme des opérations escargots avec des barrages très ponctuels, ont été menées », précise la préfecture. Ils répondaient à un appel pour « nasser le Zénith », où se tient le meeting de Marine Le Pen.

« On ne pouvait plus avancer »

La préfecture confirme que l’un des autocars a été « maculé de peinture » avant d’être escorté jusqu’au Zénith par des camionnettes de gendarmerie. La circulation a été momentanément bloquée sur la N137 reliant Rennes à Nantes dans les deux sens. Des pompiers sont également intervenus pour maîtriser un départ de feu, selon l’AFP.

« Au moins deux cars ont été attaqués, il y avait des points de feu sur la route », a affirmé auprès de L’Express, Jean-Lin Lacapelle. Le chargé de la mobilisation pour le FN déplore des « vitres cassées et un bus tagué ». « Trois bus, deux venant de Rennes et un de Vitré ont été attaqués. Il y avait un barrage, la voie était bloquée, et ils ont brûlé des pneus. On ne pouvait plus avancer », a de son côté déclaré à l’AFP, Emeric Salmon, conseiller régional FN de Bretagne.

Bâtons et barres de fer

« A 20 km avant d’arriver à Nantes, il y avait des jeunes qui étaient sur le côté, encagoulés. Ils ont stoppé la circulation et se sont attaqués à moi et à mon collègue avec des bâtons et des barres de fer », a déclaré à l’AFP la conductrice d’un des autocars, Alda Pereira. « Ils nous ont balancé de la peinture comme vous pouvez le voir, et ils ont dégradé le car, arraché les balais d’essuie-glace. »

Au moins une centaine de camions de CRS sont déployés aux abords du Zénith. Aux ronds-points, les policiers procèdent à des contrôles routiers. A 15 heures, la situation était revenue au calme, selon la préfecture et il n’y avait pas de débordements à déplorer.