La politique économique qu’entend mener le nouveau président américain Donald Trump comporte « beaucoup plus d’éléments positifs que d’éléments négatifs », estime le patron de LVMH.
Voilà un patron de multinationale que le protectionnisme de Donald Trump n’effraie pas le moins du monde. Après avoir été reçu à la Trump Tower le 9 janvier dernier, le patron du groupe français LVMH Bernard Arnault a estimé ce jeudi que la politique économique du nouveau président américain comportait « beaucoup plus d’éléments positifs que d’éléments négatifs. »
Une déclaration faite lors de la conférence de presse de présentation des résultats annuels de son groupe aux 70 marques, pendant laquelle il a annoncé un bénéfice net en hausse de 11% pour 2016, à 3,98 milliards d’euros.
27% des ventes réalisées aux Etats-Unis
Les Etats-Unis sont le premier marché du géant mondial du luxe, avec 27% des ventes réalisées en 2016, contre 26% en Asie, hors Japon. L’an dernier, le chiffre d’affaires aux Etats-Unis a progressé de 7%.
Lors de sa rencontre avec Donald Trump, Bernard Arnault avait évoqué la possibilité d' »agrandir » ses usines Louis Vuitton aux Etats-Unis, en raison du succès de certains produits aujourd’hui fabriqués en Californie, en investissant « soit en Caroline, soit au Texas », sans autre précision.
Un climat « extrêmement porteur »
Selon Bernard Arnault, « un certain nombre de mesures qui sont prises, (comme) la baisse des impôts, la baisse des réglementations, l’augmentation des grands travaux, c’est quand même extrêmement porteur. Après, on ne sait pas. »
Les nominations dans l’équipe Trump ne l’inquiètent pas. « En plus, la plupart des gens qui ont été nommés au plan économique sont de grands professionnels, donc des bons banquiers dans ces positions-là, ça devrait marcher, voilà mon avis », a résumé le PDG de LVMH.