Alain Juppé invité surprise au campus des jeunes Républicains

Le maire de Bordeaux est pass au campus des jeunes Rpublicains, l’heure du djeuner. Nicolas Sarkozy est de son ct arriv au Touquet en fin de journe. Dans son discours sur place, il a raffirm sa volont de crer un statut de rfugi de guerre.

Alain Juppé ne lâche rien. Le campus des jeunes Républicains, qui se déroule ce weekend au Touquet dans le Pas-de-Calais, devait être la chasse-gardée de Nicolas Sarkozy. Jusqu’à ce que le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite et du centre pour 2017 ne débarque, à l’heure du déjeuner, pour une petite visite surprise.

Accueilli par des regards plus ou moins favorables, d’après Le Point, Alain Juppé a affirmé être venu pour « encourager les jeunes » et « dans un esprit d’unité et de rassemblement ». Les deux ténors des Républicains n’ont pourtant pas eu l’occasion de se croiser sur place, la faute à des emplois du temps contraires: « Je viens de parler au téléphone avec Nicolas Sarkozy, nous avons noté que nos emplois du temps respectifs ne nous permettent pas d’être physiquement présents ensemble mais nous le sommes par le coeur » a affirmé celui qui apparaît désormais comme le favori des sondages.

Sollicité sur la question des réfugiés, Alain Juppé a assuré que les responsables Républicains avaient « fait des propositions qui, contrairement à ce qu’on dit, se rejoignent. Oui à l’accueil mais nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde. Il faut aussi que nous reprenions le contrôle de la situation ».

« Soit on se couche, soit on fait la guerre »

De son côté, Nicolas Sarkozy est arrivé comme prévu pour son discours à 17h30. A la tribune, l’ancien chef de l’Etat a remercié Alain Juppé d’être venu, avant d’évoquer à son tour la question des migrants. « Si nous devons accueillir des réfugiés de guerre, nous ne devons les accueillir que pour la durée de la guerre », a-t-il à nouveau affirmé, en écho à sa proposition de mettre en place un statut de réfugié de guerre.

Nicolas Sarkozy a également estimé qu’il n’y avait que deux positions face à l’Etat islamique: « Soit on se couche, soit on fait la guerre », a-t-il martelé, se déclarant favorable à une intervention au sol. Au terme de son discours, Nicolas Sarkozy en a profité pour évoquer la rédaction « avant » la primaire organisée à droite d’un « projet d’alternance » du parti qui doit engager tous les candidats.