Paris – Paris se classe à la quatrième place des grandes villes les plus attractives au monde, soit une progression de deux places par rapport au précédent classement établi en 2014, selon une étude du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) publiée mercredi.
Sur les trente villes en compétition, la capitale française prend la quatrième place du classement « Cities of opportunity 2016 » du cabinet de conseil. Lors de la précédente étude, elle était sixième.
« Le bon classement de Paris ne tient pas à quelques éléments seulement mais à une assise très forte sur toutes les familles de critères, c’est une performance homogène et une constance inégalée« , a commenté auprès de l’AFP Fabien Goffi, associé secteur public chez PwC France.
La métropole française est la seule à être classée dans le top 10 pour neuf familles de critères sur dix.
Londres est en tête du classement général, devant Singapour, Toronto, Paris et Amsterdam.
New York passe de la deuxième à la sixième place.
Hong Kong se classe 9e tandis que Pékin et Shanghai sont respectivement 19e et 21e.
Paris est première ex aequo avec New York pour sa qualité de vie. Elle regagne ainsi la tête du podium, après avoir chuté en septième position en 2014.
Elle se distingue également en tant que lieu d’accueil avec ses infrastructures destinées aussi bien aux touristes de loisirs que d’affaires.
La ville lumière perd en revanche sa place de chef de file pour son capital intellectuel et d’innovation. Elle n’est plus que troisième.
Elle reste notamment portée par son système éducatif et ses universités, mais elle est freinée par son « environnement entrepreneurial« .
« La France en général, et Paris en particulier, a une capacité d’innovation qui est claire, mais il faut parvenir à transformer nos chercheurs en entrepreneurs« , a affirmé M. Goffi.
Paris est aussi pénalisée par le manque d’attractivité de son environnement économique. Elle continue de perdre des place, passant de la 2e position en 2012 à la 4e en 2014, pour finir à la 8e en 2016.
Elle est notamment en queue de peloton pour les critères de croissance du PIB (25e) et de croissance de l’emploi (28e).
« Il n’y a pas eu une dégradation énorme, je dirais plutôt que ce sont les autres métropoles qui ont été plus performantes« , a déclaré l’expert.
Autre point noir, elle figure à la quatrième place des villes les plus chères, autant pour les entreprises que pour les ménages, même si le coût de la vie élevé des Parisiens est compensé par des salaires importants.
« La performance homogène du classement de Paris permet d’être serein pour la suite« , selon M. Goffi.