Evidemment, l’actualité tragique la favorise. Mais, alors qu’elle était censée acquérir une nouvelle dimension avant la présidentielle, Marine Le Pen montre surtout ses propres limites.
C’était il y a un siècle, une éternité: Marine Le Pen n’a pas encore accédé à la présidence du FN, Joe Dassin est déjà décédé. Avant janvier 2011, date de son élection à la tête du parti, la fille de Jean-Marie Le Pen, par opposition à son père, affiche alors une figure respectable: visage de la dédiabolisation, malgré un nom de famille faustien. Elle est celle qui parvient à établir un pont entre Nanterre, siège de son sulfureux mouvement, et le Paris journalistique, qu’elle cajole. Face à ce vieux ringard de Bruno Gollnisch moqué par ses proches, elle s’impose.
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Cet article a été publié dans le magazine L’Express.
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