Dès le 1er janvier 2017, les garagistes auront l’obligation de vous proposer des pièces détachées d’occasion. Une mesure qui doit favoriser l’économie circulaire et vous permettre de réaliser des économies.
Les garagistes ont six mois pour s’y préparer. A partir du 1er janvier 2017, ceux-ci auront l’obligation de proposer des pièces de rechange d’occasion qui auront été au préalable démontées dans des centres agréés. Une obligation qui doit favoriser l’économie circulaire en France, publiée mardi au Journal officiel, et qui est prévue par la loi sur la transition énergétique d’août 2015.
Du moteur aux petites pièces de carrosserie…
Le décret signé par Ségolène Royal, la ministre de l’Energie et de l’Environnement, indique que « le professionnel qui commercialise des prestations d’entretien ou de réparation de voitures particulières et de camionnettes […] permet au consommateur d’opter pour l’utilisation de pièces de rechange issues de l’économie circulaire à la place de pièces neuves ».
Quelles pièces seront concernées? Les vitrages non collés, les pièces optiques, et certaines pièces mécaniques ou électroniques, comme les moteurs, les boîtes de vitesses et les organes de transmission mais aussi les pièces de carrosserie amovibles.
Des prix plus attractifs?
« Ce décret permettra aux professionnels de proposer des pièces démontées dans les 1700 centres de traitement de véhicules hors d’usage agréés, dont la qualité aura été préalablement vérifiée », a précisé le ministère de l’Environnement.
« Cette mesure vise à économiser des ressources non-renouvelables, de l’énergie et de la matière première en réemployant des équipements devenus sans usage mais encore fonctionnels », ajoute-t-on. Toujours selon le ministère, les prix de vente des pièces d’occasion seront « attractifs » par rapport au prix des pièces neuves.