L’association 40 millions d’automobilistes lance une action destinée à obtenir une compensation pour les propriétaires de véhicules qui ne seront plus autorisés à rouler dans Paris à partir du 1er juillet prochain.
A partir du 1er juillet, les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 ne seront plus autorisés à rouler dans Paris intra-muros pendant la semaine entre 8h et 20h. Pour compenser le préjudice financier, l’association 40 Millions d’automobilistes annonce dans Le Parisien une action en justice contre la mairie de Paris. L’objectif est d’obtenir une indemnisation compensatoire.
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Plus de 870 000 véhicules seraient concernés, selon le délégué général de l’association, Pierre Chasseray. Mais le cabinet d’experts automobiles Inovev, interrogé par Le Parisien, chiffre le nombre de véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 en circulation en Ile-de-France autour de 500 000.
Des restrictions de plus en plus larges d’ici à 2020
Les automobilistes sont invités à signer une pétition sur le site Remboursemabagnole.com. Selon l’association, les modèles concernés perdront la moitié de leur valeur, soit en moyenne une décote de 1250 euros, d’après les calculs du cabinet d’expertise BCA sollicité par 40 millions d’automobilistes. Une estimation contestée par le président du syndicat des experts indépendants.
Les deux roues motorisés immatriculés avant le 31 mai 2000 font également partie des véhicules concernés par l’interdiction entrant en vigueur au 1er juillet prochain. En cas d’infraction – qui ne s’applique pas au périphérique -, les propriétaires risquent une amende de 35 euros (puis 68 euros à partir du 1er janvier 2017), et une mise en fourrière du véhicule.
Les interdictions s’étendront progressivement jusqu’en 2020 aux véhicules de classes 2, 3 et 4 étoiles (véhicules antérieurs à 2010).