Paris – Nicolas Sarkozy a proposé mercredi un « contrat de redressement à la France » applicable « dès juillet 2017 », avec la suppression de 100 milliards d’euros de dépenses publiques en début de quinquennat et un « contre-choc fiscal » de 25 milliards.
Les Républicains (LR) tiennent mercredi une journée de travail sur les dépenses publiques et la fiscalité.
« Je voudrais proposer un contrat de redressement à la France avec quelque chose qui ne s’est jamais fait: déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale et sur le bureau du Sénat, en même temps, au mois de juillet 2017, un projet de loi portant suppression de 100 milliards de dépenses publiques sur la durée du quinquennat« , a annoncé M. Sarkozy sur Radio Classique et Paris Première.
Simultanément, « je propose dès juillet 2017 de diminuer de 10% l’impôt sur le revenu, dès juillet 2017 de supprimer toutes les charges au niveau du Smic et d’exonérer de charges jusqu’à 1,6 Smic progressivement, et de supprimer l’ISF« , a égrené l’ancien président (2007-2012).
« Ca fait plusieurs années que le président de la République François Hollande va à la télévision. Qu’est-ce qu’il en reste’ Rien. Qu’avons-nous à en attendre’ Rien« , a lancé M. Sarkozy sur Radio Classique et Paris Première, alors que M. Hollande s’exprimera sur France 2 le 14 avril.
« Ca fait quatre ans qu’il nous explique que ça va mieux. Les chiffres disent quoi’ S’agissant du déficit à 3,5%, s’il s’est amélioré c’est exclusivement parce que le déficit des collectivités locales s’est arrêté: 4,6 milliards de déficit passé à 700 millions d’excédent. Le déficit de l’Etat a augmenté« , a poursuivi le président des Républicains (LR).
« La croissance’ Cela fait quatre ans que nous avons en France des performances inférieures à la moyenne de la zone euro« . « Le chômage n’a jamais été si bas dans la zone euro, n’a jamais été si haut en France depuis 1997« .
« Entre 2008 et 2010, pendant mon quinquennat, le monde a connu une crise comme jamais il n’en avait connue depuis 1929. La différence entre l’époque où j’étais président et celle de M. Hollande, c’est qu’à mon époque c’était la crise du monde qui pénalisait la France. Aujourd’hui c’est la crise de la France qui pénalise l’Europe« , a asséné l’ancien président.