Les dernires informations transmises par le robot Philae offre des donnes totalement indites sur la comte Tchouri.
Des « briques de la vie ». Les derniers résultats envoyés par le robot Philae à propos de la comète Tchouri ont permis de découvrir des caractéristiques jamais observées auparavant sur ces corps célestes. La revue Science annonce jeudi la présence de molécules organiques dans le noyau cométaire de Tchouri. Au total, seize composés ont pu être identifiés, se répartissant en six classes de molécules organiques, dont des alcools et des amines. Parmi elles, quatre – dont la méthyle et l’acétone n’avaient jamais été observées sur des corps célestes.
Ces molécule entrent dans une chaîne d’évolution chimique pouvant aboutir à la formation de briques élémentaires de la vie, souligne Jean-Pierre Bibring, professeur à l’Université Paris-Sud, responsable scientifique de Philae. Des sortes de molécules importantes pour la vie, comme les sucres et les acides aminés. « On est convaincu que Philae va nous faire avancer considérablement sur l’origine de la vie », souligne-t-il.
Favoriser l’émergence de la vie
Ce sont de tels grains qui en se retrouvant dans les océans de la Terre et peut-être sur d’autres planètes et lunes ailleurs dans le système solaire, auraient pu favoriser l’émergence de la vie, estiment les auteurs de ces travaux.
« On découvre quasiment tout ce qu’on ignorait avant sur un noyau cométaire », s’enthousiasme . « Et rien de ce qu’on voit ne correspond réellement à ce qu’on pouvait imaginer d’une comète, depuis sa structure globale et à petite échelle aux propriétés physiques et à sa composition », a-t-il précisé dans un entretien téléphonique avec l’AFP.