Des bombardiers sur la Syrie

Un bombardier lourd B-52H Stratofortress de l’armée de l’air américaine a été aperçu près de la base militaire russe Hmeimim dans la province de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté dimanche l’agence de presse Lenta.ru.

Hmeimim est la principale base russe pour les frappes aériennes sur les groupes rebelles en Syrie. Ces frappes ont permis aux forces du président Bashar al-Assad de récupérer une grande partie du terrain perdu. Base militaire située au sud-est de la ville de Lattaquié à Hmeimim, dans le gouvernorat de Lattaquié, en Syrie. La base aérienne partage des installations avec l’aéroport international Bassel Al-Assad.

Comme le note Lenta.ru, l’approche d’un bombardier de l’armée de l’air américaine à la base militaire russe a été repérée le 1er novembre.

Le B-52 a survolé la partie sud de la Grèce et à proximité de Chypre, non loin de la province syrienne de Lattaquié, où se trouve la base de Hmeimim. Le tracé exact du bombardier est inconnu, mais il se dirigeait très probablement le long de la frontière syrienne en direction de la Jordanie.

Selon plusieurs médias, un bombardier à longue portée B-52H aurait décollé de la RAF Fairford dans le Gloucestershire, pilote de chasse en Angleterre. Il a également indiqué que deux avions de chasse grecs F-16 avaient escorté vendredi un bombardier américain Air Force B-52 opérant en Syrie alors qu’ils survolaient Chypre.

En outre, le 19 octobre, un bombardier américain B-52 a survolé la Crimée occupée illégalement. La publication Crimea Realities a rapporté qu’un bombardier avait simulé une attaque et mené une frappe simulée contre des cibles militaires dans la Crimée annexée.

Le Kremlin a déjà indiqué que le redéploiement des bombardiers stratégiques américains B-52 en Europe attisait la tension.

« Il va sans dire que de telles actions des États-Unis ne renforcent en aucune manière le climat de sécurité et de stabilité dans une région limitrophe de la Russie », a déclaré à la presse le porte-parole présidentiel Dmitry Peskov. « Au contraire, cela engendre plus de tensions. »