Paris – Nicolas Sarkozy et Alain Jupp, runis dimanche au sige des Rpublicains avec les principales personnalits du parti, ont exprim leurs divergences sur « l’unit nationale », dfendue par le maire de Bordeaux, le prsident du parti prfrant parler de « solidarit » avec le gouvernement.
Plusieurs responsables ayant participé à cette réunion, organisé au siège du parti près de 48 heures après les sanglants attentats de Paris et Saint-Denis, ont rapporté à l’AFP que M. Sarkozy avait demandé qu’on ne « parle plus d’+unité nationale+« . « Les Français ne le comprennent pas. Il faut parler de +solidarité+ » avec le gouvernement, a-t-il dit.
En désaccord avec lui sur ce point, M. Juppé a au contraire plaidé pour « l’unité nationale« , selon les mêmes responsables.
Mais « les Français ne veulent pas qu’on parlent d’unité. Depuis les attentats de janvier, ils ont le sentiment qu’il ne s’est pas passé grand-chose« , a affirmé Eric Woerth.
« Ça suffit, on a perdu dix mois. Depuis, on n’a pas pris la mesure de la menace« , a renchéri Bruno Le Maire.
Parmi les autres responsables présents à la réunion figuraient François Fillon, Laurent Wauquiez, qui a plaidé pour « un Patriot act à la française« , Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Eric Ciotti, Christian Estrosi, Pierre Lellouche et Jean-François Copé.