Paris – Le plan blanc, dclench vendredi soir par l’Assistance Publique-Hpitaux de Paris (AP-HP) la suite des attaques simultanes qui ont fait au moins 128 morts dans la capitale, est un dispositif de mobilisation maximale prvu pour les situations sanitaires d’urgence et de crise.
Inscrit dans la loi depuis 2004, il définit les dispositifs de crise dont disposent les établissements de santé publics et privés et leur permet de mobiliser et d’organiser immédiatement les moyens humains et matériels pour faire face à l’afflux de patients ou de victimes.
Un plan blanc permet de déprogrammer des activités non indispensables, d’ouvrir des lits supplémentaires, de renforcer ponctuellement les équipes de professionnels de santé dans les établissements en difficulté.
Il fixe ainsi les modalités selon lesquelles le personnel nécessaire peut être maintenu sur place et, le cas échéant, rappelé lorsque la situation le justifie, détaille l’AP-HP sur son site internet.
Tous les professionnels d’un établissement (administratifs, médecins, soignants, personnels techniques) sont impliqués.
Le plan blanc a déjà été déclenché par le passé pour faire face par exemple à des épidémies de grippe et de gastro-entérite.
Le plan blanc doit être régulièrement testé dans le cadre d’exercices dont la fréquence est au minimum annuelle.