Des goûts et des couleurs

Tout récemment, j’ai suivi un cours d’oenologie à Bordeaux où l’oenologue nous a montré à quel point il était facile de manipuler les sens des gens. Une simple couleur peut en effet changer du tout au tout votre perception et votre comportement dans une situation donnée. Il nous a notamment montré comment la lumière pouvait nous affecter dans le cadre d’un repas. Une lumière rouge, par exemple, a un double effet dans un tel cadre. Comme c’est une couleur euphorisante, elle a tendance à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, et à nous faire trouver des plats meilleurs qu’ils ne le sont… De plus, comme c’est aussi une couleur excitante, elle évite apparemment que l’on reste attablé trop longtemps. C’est pour cela que de nombreux restaurants ont choisi des décors rouges : non seulement l’entrecôte y paraît bien meilleure, mais la rotation rapide permet également d’avoir plusieurs services dans une seule soirée ! Pensez-y, la prochaine fois que vous entrerez dans un restaurant arborant cette couleur… A l’opposé du rouge, il y a également des couleurs répulsives. Une ambiance bleue, par exemple, n’est pas très alimentaire. Visuellement déjà, cela refroidit… et surtout, gustativement parlant, la sensation de l’amertume y paraît aussitôt renforcée. C’est donc une couleur à éviter dans les restaurants (et là, je vous vois établir mentalement la liste des restaurants qui ne semblent pas avoir été mis au courant et privilégient cette couleur). Enfin, il y a le vert, qui a lui aussi certaines qualités. Ils a tout d’abord un effet reposant. Cela calme les nerfs, comme les tapis verts des casinos, où l’on a suffisamment de raisons de voir monter son adrénaline, ou les nappes dons les salles de réunion, où l’on a besoin parfois de garder son calme. Mais cette couleur a aussi une incidence sur notre ressenti gustatif ! En matière de goût, le vert a en effet tendance à renforcer l’impression acide, à faire ressortir la fraîcheur. Une couleur qui peut donc être très utile dans certains restaurants ! En tout cas, j’ai trouvé ce cours d’oenologie très instructif. Tenez, je vous mets en lien le site où je l’ai trouvé, si vous habitez du côté de Bordeaux et êtes intéressé par le sujet… En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste reconnu de ce cours d’oenologie à Bordeaux.

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Contexte des marchés du logement en Autriche

L’Autriche a développé un système complexe d’interventions sur le logement, en particulier sur le logement social, avec pour objectif d’assurer la provision d’une offre adaptée à la population. Ce système est souvent mentionné par les comparaisons internationales en tant qu’exemple de bonne pratique. La qualité des logements s’est en effet fortement améliorée au fil des années. Néanmoins, des indicateurs tels que les coûts croissants liés au logement, le surpeuplement et le recours aux services d’aide aux personnes sans-abri indiquent que le logement devient un réel défi, en particulier pour les ménages à faibles revenus. En Autriche en 201612, 55  % de la population était propriétaire d’un logement (25,2 % avec un emprunt immobilier, 29,8 % sans emprunt immobilier) et 45 % étaient locataires (29,7 % à prix du marché, 15,3 % à prix réduit ou gratuit). Les personnes ayant des revenus faibles ou instables dépendent du marché locatif abordable pour obtenir un logement digne. La préservation d’une proportion substantielle de logements locatifs est donc importante. De manière générale, les logements sont de moins en moins abordables et de moins en moins disponibles en particulier pour les ménages à faibles revenus, les loyers et les prix s‘accroissant rapidement dans le secteur privé. Les loyers ont augmenté de 22 % en général en Autriche de 2008 à 2014, de 28 % dans le secteur privé. La législation sur les baux d’habitation, sur les secteurs du logement à profit limité14 et du logement municipal soutient le logement abordable en Autriche. La législation sur les baux d’habitation limite les dépenses locatives et réglemente la durée des baux au sein du secteur locatif privé. Mais les règles les plus protectrices ont fait face à un processus de dérégulation depuis 1994, ce qui les a affaiblies. Par exemple, malgré des régulations strictes sur les baux locatifs à durée limitée, le nombre de ces contrats a augmenté depuis l’assouplissement légal. En 2013, 67 % des nouveaux contrats locatifs en Autriche étaient limités dans le temps. Le secteur du logement à profit limité est accessible pour une grande partie de la population puisque les plafonds de revenus sont plutôt élevés. C’est la raison pour laquelle le logement social en Autriche n’est pas un secteur destiné à loger seulement les ménages à faibles revenus. Afin de conserver ce modèle, il est important d’élargir le secteur du logement social. L’accessibilité pour les personnes pauvres et les personnes sans-domicile diffère en fonction des régions, et le stock n’est en général pas suffisant. Une note récente publiée par BAWO, la fédération des associations travaillant avec les personnes sans-abri en Autriche, détaille les stratégies et actions nécessaires à l’amélioration des conditions de logement des ménages à faibles revenus.