Euro-2016: 1,22 milliard de retombées économiques pour la France

Paris – L’Euro-2016 de football, qui a coûté officiellement moins de 200 millions d’euros d’argent public à la France, a rapporté 1,22 milliard au pays et se révèle donc, selon les chiffres publiés mardi, un événement très lucratif.

L’Etat avait engagé 24 millions d’euros pour assurer la sécurité de la voie publique et en particulier des fan-zones en juin et juillet, soit le double de la somme initialement envisagée, en raison de la recrudescence du risque terroriste.

Par ailleurs, 160 millions d’argent public avaient été investis dans la construction/rénovation des onze stades du tournoi entre 2011 et 2016. Le reste des dépenses avait été assumé par des fonds privés et par l’UEFA (Union européenne de football), organisatrice du tournoi.

En regard de ces investissements publics, parfois sujets à polémique, l’Euro aurait donc généré 1221,8 ME de retombées économiques selon l’étude conjointement menée par l’organisme Keneo et le centre de droit et d’économie du sport de Limoges (CDES) et révélée mardi par le ministère des Sports. Soit un impact financier de 625,8 ME pour le tourisme et de 596 ME pour le volet organisation.

Pour parvenir à ce résultat, les responsables de l’étude ont appliqué une méthode relativement classique, incluant les effets d’éviction et de substitution, c’est à dire prenant en compte le manque à gagner lié aux touristes qui ont évité la France en raison de la tenue de l’Euro et les dépenses qui auraient été réalisées si les budgets alloués à l’événement avaient été consacrés à d’autres projets.

En tenant compte de ces paramètres, et en excluant les spectateurs français, les experts ont calculé les retombées touristiques liées aux 613.000 spectateurs étrangers et aux 34.000 « hospitalités » pour parvenir à la somme de 625,8 ME. En moyenne, les visiteurs « Euro » ont dépensé 154 euros par journée et sont restés 7,9 jours en France. Parmi les touristes étrangers, 40.000 ont uniquement suivi les matches depuis les fan-zones.

– Conforme aux prévisions –

Sur cette somme, 35% ont été consacrés au logement, 30% à la restauration, 15% aux transports et 20% aux emplettes et visites.

Les retombées en matière d’organisation sont en majorité liées aux dépenses opérationnelles de l’UEFA, maître d’oeuvre de la compétition (360 ME). Viennent ensuite celles des 24 équipes participantes contributrices à hauteur de 34,9 ME aux retombées du tournoi.

Ce chiffre est peu ou prou celui dépensé par les personnes accréditées (34,8 ME) alors que les sponsors n’ont déboursé que 22,6 ME.

Au total, l’organisation de l’Euro-2016 a représenté un accroissement de l’activité équivalent à 116.750 mois travaillés. Pour l’Etat, le championnat d’Europe a également eu des conséquences positives en termes fiscaux, notamment grâce aux 70 ME de TVA encaissés.

Ces retombées sont peu ou prou conformes aux attentes des dix villes hôtes, les premières concernées par les retombées financières du troisième événement sportif planétaire en matière d’audience.

La ville de Lille, qui a accueilli six rencontres du tournoi, tablait ainsi sur 151 millions d’euros de retombées, selon une étude préliminaire du CDES.

Si l’on rapporte arbitrairement (sans tenir compte de l’affiche ni de l’enjeu) les 1,22 MDE d’impact économique au nombre de matches (51), on arrive à la somme de près de 24 ME de retombées par match, soit 143 ME pour la métropole du Nord.

En janvier dernier, le CDES, déjà auteur de l’étude sur les retombées de la Coupe du monde de rugby 2007, avait anticipé à 1,266 milliard d’euros les dépenses supplémentaires liées à l’Euro 2016, soit presque 0,1% du PIB du pays. Un quasi sans-faute donc.

Le mystère de la formation de la Lune enfin résolu?

Une étude israélienne remet sur le devant de la scène une hypothèse selon laquelle la formation de la Lune serait dûe à une série de multiples et petits impacts de corps célestes avec la Terre, et non à une seule et énorme collision avec celle-ci.

Le scénario avait longtemps été mis de côté. Mais selon une étude menée par des chercheurs israéliens et publiée lundi dans la revue Nature Geoscience, de multiples impacts de corps célestes sur notre planète embryonnaire pourraient être à l’origine de la formation de la Lune, et non un choc unique et colossal.

4,5 millions d’années de mystère

Depuis 4,5 millions d’années, la Lune est le fidèle compagnon de la Terre, mais le mystère de son origine n’a toujours pas été résolu de façon définitive. Raluca Rufu, de l’Institut Weizmann des Sciences à Rehovot, et deux autres scientifiques israéliens ont créé, par simulation numérique, près d’un millier de collisions entre une proto-Terre, le nom donné au premier stade géologique de la Terre, et des planètes embryonnaires, plus petites que Mars.

Ils ont alors constaté que chaque collision de ce type entraînait la formation d’un disque de débris autour de la Terre. Les morceaux se compactent ensuite pour former une mini-lune. Si le phénomène se répète, plusieurs mini-lunes se créent. Assemblées, elles peuvent donner naissance à la Lune.

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Pour construire le satellite de la Terre, une vingtaine d’accidents de ce genre auraient été nécessaires, d’après l’équipe qui admet que des recherches plus approfondies sont nécessaires pour expliquer la mécanique de fusion des mini-lunes en Lune.

La Lune rétrécit comme une vieille pomme ont révélé des images de la Nasa, qui explique cette contraction par le refroidissement interne du seul satellite naturel de la Terre.

La Lune rétrécit comme une vieille pomme ont révélé des images de la Nasa, qui explique cette contraction par le refroidissement interne du seul satellite naturel de la Terre.

AFP/Archives/Manan Vatsyayana

Le come-back d’un vieux scénario

« Au début du système solaire, les collisions étaient très courantes, il est donc plus naturel que plusieurs impacteurs assez communs soient à l’origine de la Lune plutôt qu’un spécial », explique Raluca Rufu.

Selon les simulations des chercheurs, les impacts générés par les planètes embryonnaires produisent des mini-lunes essentiellement composés par des éléments terrestres et non par l’impacteur.

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« Cette dernière étude a ravivé le scénario, jusqu’alors largement abandonné, qu’une série d’impacts plus petits et plus communs seraient à l’origine de la formation de la Lune, plutôt qu’un énorme choc unique », note Gareth Collins, de l’Imperial College de Londres, dans un commentaire publié par la revue.

L’hypothèse de l’unique impact

Actuellement, l’hypothèse la plus largement répandue sur la formation de la Lune est celle d’une seule et énorme collision entre la Terre et un corps de la taille de Mars, peu après la formation du système solaire. La collision aurait arraché une grande partie de la matière de la Terre qui, plus tard, se serait agglomérée pour former notre satellite.

Mais avec un tel scénario, les scientifiques estiment qu’un cinquième du matériel de la Lune devrait provenir de la Terre et le reste du deuxième corps. Or, les échantillons provenant de la Terre et la Lune sont pratiquement identiques.

« La primaire socialiste se transforme en marché de dupes » – L’édito de Christophe Barbier

Les sept candidats à la primaire de la gauche sont en campagne jusqu’au 22 janvier, date du premier tour de scrutin. Mais jusqu’ici, il est difficile d’apercevoir des différences marquées entre les programmes.

« Il faut de bonnes lunettes pour apercevoir les différences entre les programmes des candidats ». Programme de relance de l’économie, revenu universel… Sur ces thèmes qui animent la campagne, il est difficile de trouver des propositions différentes entre les différents acteurs.

Chacune de leurs propositions donnent l’image d’un socialisme qui dépense avant de créer de la richesse. Pire, en agissant ainsi, le Parti socialiste ne se distingue pas vraiment de Jean-Luc Mélenchon. Certes, il faut plaire à un électorat de gauche, mais cette primaire est en train de se transformer en marché de dupes. L’édito de Christophe Barbier.

Les forces irakiennes atteignent le fleuve Tigre à Mossoul

L’armée irakienne poursuit son offensive en vue de reprendre Mossoul aux djihadistes du groupe Etat islamique. Ces derniers sont toujours bien implantés sur la rive ouest de la deuxième ville d’Irak.

C’est une étape clé. Les forces d’élite irakiennes ont atteint pour la première fois le fleuve Tigre qui divise Mossoul, une phase importante en vue de reprendre la deuxième ville du pays aux djihadistes du groupe Etat islamique, toujours bien implanté sur la rive ouest.

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Les forces du Service du contre-terrorisme (CTS) « ont atteint le fleuve Tigre depuis l’Est » en prenant position autour d’un des quatre ponts de Mossoul, le plus au sud, a déclaré leur porte-parole, Sabah al-Nomane.

Une résistance acharnée des djihadistes

Les CTS sont le fer de lance de l’offensive de Mossoul. Ses soldats surentraînés ont été les premiers à entrer dans la ville début novembre, infligeant un revers de taille à l’organisation terroriste qui occupe la métropole depuis juin 2014.

Leur progression vers les rives du Tigre marque une victoire symbolique et tactique pour les forces irakiennes, près de trois mois après le début de leur vaste offensive. Leur accès au fleuve complique la situation pour l’EI dont la capacité de ravitaillement a déjà été réduite. Le 28 décembre dernier, un raid aérien avait rendu impraticable le dernier des cinq ponts qui permettaient de traverser le Tigre à Mossoul.

Depuis la mi-octobre, les forces irakiennes ont pris peu à peu le contrôle de plusieurs secteurs dans la partie Est de la ville. Mais la rive Ouest de Mossoul – plus petite mais plus densément peuplée – reste entièrement sous le contrôle des djihadistes.

Ces derniers opposent une résistance acharnée, notamment en menant des attentats suicide à la voiture piégée. La progression des forces irakiennes et l’implication aérienne de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis est, en outre, freinée par la présence de centaines de milliers de civils.

Multiplication des attentats

Le groupe Etat islamique s’était emparé en 2014 de larges pans du territoire irakien au nord et à l’ouest de Bagdad, mais les forces irakiennes en ont depuis reconquis la majeure partie.

Avec l’appui de la coalition internationale, elles ont récemment lancé une opération pour reprendre des localités proches de la frontière syrienne qui, avec Mossoul et la localité septentrionale de Tal Afar, sont les dernières zones peuplées que contrôlent les djihadistes du groupe extrémiste sunnite en Irak. Avec la progression des forces de sécurité face à l’EI, les attentats se multiplient à Bagdad.

Dimanche, au moins 18 personnes ont été tuées dans deux attaques suicides revendiquées par l’EI sur des marchés de la capitale. La première d’entre elles a visé le marché de Jamila, situé à Sadr City, un vaste quartier à majorité chiite. « Un soldat en garde à l’entrée du marché a ouvert le feu sur une voiture suspecte après en avoir été alerté mais le kamikaze a fait exploser le véhicule », a expliqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Saad Maan.

Douze personnes ont été tuées et 39 blessées dans cet attentat, selon un bilan fourni par des sources hospitalières. Dans la même journée, un autre kamikaze s’est fait exploser sur un marché dans le quartier Baladiyat dans l’est de la capitale, faisant au moins six mort et 16 blessés, ont indiqué des responsables.

Le dernier attentat d’envergure à Bagdad a fait 35 morts le 2 janvier, également à Sadr City, le jour où le président français François Hollande effectuait une visite à Bagdad.

Tennis: Nishikori, en grande forme, affrontera Dimitrov en finale

Brisbane (Australie) – La finale du tournoi ATP de Brisbane opposera dimanche le Japonais Kei Nishikori, 5e joueur mondial, en grande forme avant l’Open d’Australie, au Bulgare Grigor Dimitrov (17e).

Nishikori, qui n’a jamais encore remporté de titre du Grand Chelem, a confié que sa victoire en demi-finale sur le Suisse Stan Wawrinka (4e), en deux manches 7-6 (7/3), 6-3, lui donnait des ailes.

« Ce match m’apporte énormément de confiance, et j’espère que je serai dans le même état d’esprit demain (dimanche, ndlr)« , a affirmé le Japonais, âgé de 27 ans, qui n’a eu besoin que d’1h40 pour l’emporter.

« Il est clair que désormais, viser un titre du Grand Chelem est un objectif majeur et qui me pousse à jouer au mieux« , a-t-il ajouté.

S’il atteint son but, Nishikori, vainqueur de onze titres sur le circuit ATP, serait le premier Asiatique à remporter un Grand Chelem.

Son adversaire à Brisbane, Grigor Dimitrov, est a priori à sa portée, même si le fait d’avoir battu le N.3 mondial et tenant du titre en Australie, le Canadien Milos Raonic, en deux sets 7-6 (9/7), 6-2, et moins d’une heure et demie de jeu, augure d’une excellente forme et d’un mental en béton du Bulgare.

Le tournoi de Brisbane, qui inaugure la saison de tennis, sert de préparation à l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem, qui débute dans une semaine (16-29 janvier).

Biathlon: Martin Fourcade vainqueur en poursuite à Oberhof

Oberhof (Allemagne) – Le Français Martin Fourcade a renoué samedi avec la victoire en Coupe du monde de biathlon, en remportant la poursuite 12,5 km à Oberhof, en Allemagne.

Le double champion olympique, qui conserve le maillot jaune de leader du classement général, a largement distancé ses poursuivants, l’Allemand Arnd Peiffer et l’Italien Dominik Windisch complétant le podium. Fourcade s’est ainsi rattrapé de sa contre-performance en sprint la veille, où il avait terminé 8e de l’épreuve de sprint et n’était pas monté sur le podium pour la toute première fois de sa saison, après une série de sept victoires en huit courses.

Un quart des effectifs de La Voix du Nord menacé par un plan social

Le grand quotidien régional du Nord compterait se séparer de 178 personnes. Le journal fait face à une baisse de diffusion et de chiffre d’affaires.

Le quotidien La Voix du Nord va subir un plan social douloureux. « Un comité d’entreprise extraordinaire est convoqué le 10 janvier avec l’annonce d’un PSE. Le chiffre du nombre de suppressions de postes est de 178 pour l’ensemble de l’entreprise sur un total de 710 et 72 pour la rédaction sur un total de 343 journalistes », a indiqué ce mercredi une source proche du dossier, confirmant une information du journal Les Echos.

Le PDG de La Voix du Nord, Michel Nozière, a seulement confirmé la convocation d’un comité d’entreprise. « Il y a bien un CE extraordinaire le 10 janvier mais la loi prévoit qu’on ne puisse pas communiquer dans l’attente et le respect d’une communication prioritaire aux salariés parce que sinon il y a un délit d’entrave », a-t-il dit.

« Insuffisance du chiffre d’affaires sur Internet »

Le plan social serait une conséquence de la baisse de la diffusion et de la publicité, ainsi que de « l’insuffisance du chiffre d’affaires sur Internet », d’après une source proche du dossier. Il entraînerait un passage de 24 à 20 éditions et un recentrage vers le numérique, avec un plan de départs volontaires.

« Le plan n’est en soi pas une surprise mais on ne pensait pas qu’il y aurait autant de personnes concernées, a indiqué une source proche du dossier. Le plan est très inquiétant du fait de cette orientation presque vers le tout numérique et la manière dont les moyens humains seront déployés. »

Selon le site internet du groupe de presse belge Rossel, La Voix, propriétaire du journal fondé en 1941, la « VDN » compte un millier de correspondants dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais et 24 éditions, pour une diffusion de 226 214 exemplaires (OJD 2015). Il était passé en 2009 au format tabloïd en quadrichromie.

Hollande brouillé avec lui’ « Une plaisanterie » affirme Valls

Paris – Manuel Valls a qualifié mercredi sur RTL de « plaisanterie » les informations de presse affirmant que François Hollande était brouillé avec lui, assurant que le président de la République souhaitait sa victoire à la primaire de la gauche.

Un froid entre le chef de l’Etat et l’ex-Premier ministre, comme le rapporte notamment le Canard Enchaîné, selon qui les deux hommes ne sont pas même pas souhaité bonne année ‘

« C’est une plaisanterie, nous nous sommes encore parlés il y a quelques jours pour nous souhaiter la bonne année« , a répondu M. Valls sur RTL.

« François Hollande a décidé de ne pas être candidat à la présidence de la République et de ne pas passer par la primaire, ce n’est pas pour se remettre dans le débat sur la primaire« , a plaidé M. Valls, interrogé sur l’absence de soutien public du président.

« Mais ne pensez pas un seul instant que François Hollande ne suit pas cette élection primaire avec intérêt et qu’il ne souhaite pas la victoire de celui qui peut représenter, celui qui a assumé, les responsabilités du pouvoir, qui assume le bilan et qui ouvre d’autres choix« , a-t-il encore affirmé.

« Laissez au président de la République le soin de s’exprimer, il le fera après la primaire, sa parole comptera« , a encore dit l’ancien Premier ministre.

Lors de l’annonce de sa non candidature à l’élection présidentielle, François Hollande avait surpris en n’adressant aucun message de soutien, même indirect à Manuel Valls.

Celui-ci s’était attiré les foudres de proches du chef de l’Etat en affirmant dans le Journal du Dimanche en décembre qu’il n’excluait pas de se présenter à la primaire de la gauche face au président de la République, quelques jours avant la renonciation de ce dernier.

Réduit à 4 membres, un peuple d’Amazonie bolivienne va disparaître

L’ethnie Pacahuara se trouve au bord de l’extinction après la mort d’une femme de 57 ans. Les derniers représentants de ce peuple sont mêlés à une autre ethnie.

Ils s’appellent les Pacahuaras. Mais après la mort de Baji, 57 ans, le 31 décembre, ne subsistent de ce peuple amérindien de l’Amazonie bolivienne que quatre individus, déplore l’anthropologue Wigberto Rivero, spécialiste de cette culture.

« Baji, une des dernières femmes Pacahuaras de l’Amazonie bolivienne, est décédée dans son village de Tujure », dans le département de Beni (nord-est de la Bolivie), a annoncé Wigberto Rivero sur son compte Twitter le 1er janvier.

Ils étaient 40 000 ou 50 000 en 1900

A la fin du XIXe siècle, les Pacahuaruas étaient 40 ou 50 000, selon l’anthropologue. Ils vivaient de façon itinérante, pratiquant la chasse, la pêche et l’agriculture. Ils ont été exterminés au cours du XXe siècle par les exploitants de caoutchouc qui ont envahi leur territoire.

Baji est décédée d’un cancer de l’estomac, a expliqué le scientifiqueà Eluniversal.com. Elle laisse derrière quatre représentants de son peuple, tous membres de sa famille. Deux hommes, Maro et Buca, et deux femmes, Bose Pistia et Shaco Pistia, « Pistia » voulant dire « junior » en langue pacahuara.

Mais les quatre derniers Pacahuaras ne parlent plus leur langue maternelle entre eux. Contrairement à Baji qui parcourait toujours la forêt, ils se sont mêlés au peuple Cachobo, une autre ethnie amérindienne. Dont il ne restait que 1050 représentants en 2004.

Suède: le château de la reine Silvia hanté par des « amis fantômes »?

Dans un documentaire, la femme et la soeur du roi évoquent les spectres du château de Drottningholm.

« C’est vraiment excitant. » La reine Silvia de Suède assure que le château de Drottningholm près de Stockholm où elle vit est hanté. Pas de panique, il s’agit de « fantômes très amicaux », précise-t-elle dans un documentaire dont des extraits ont été diffusés ce mardi par la télévision publique.

« Il y a de petits amis […] des fantômes. Ils sont tous très amicaux mais quelquefois, vous sentez que vous n’êtes pas complètement seul », raconte la reine, âgée de 73 ans. « Vous n’avez pas peur », rassure la souveraine, fille d’une Brésilienne et d’un homme d’affaires allemand.

« Il y a beaucoup d’énergie dans cette maison »

La soeur du roi, la princesse Christina, n’est pas loin de penser la même chose sur le château de Drottningholm, résidence du roi Carl XVI Gustaf et de la reine Silvia, construit au XVIIe siècle sur l’île de Lovon et inscrit au patrimoine de l’Unesco.

« Il y a beaucoup d’énergie dans cette maison. Ce serait étrange qu’elle ne prenne pas une telle forme », avance-t-elle dans le même documentaire, qui sera diffusé intégralement jeudi.

La Suède, où la majorité des habitants se considèrent comme des « athées convaincus », n’est pas une terre de superstitions, même si d’autres rumeurs de châteaux hantés y circulent.