Avec seulement 40% d’opinions favorables, Donald Trump est deux fois moins populaire que Barack Obama en janvier 2009. Mais les Américains font confiance au milliardaire dans au moins un domaine: créer des emplois.
Les sondages n’avaient pas épargné Donald Trump pendant sa campagne, quitte à se laisser surprendre par sa victoire. Ils sont toujours aussi sévères avec le républicain, à trois jours de son investiture. Jamais depuis 40 ans un président américain n’avait pris le pouvoir avec un niveau d’impopularité aussi élevé que Donald Trump.
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Avec seulement 40% d’opinions favorables, Donald Trump est deux fois moins populaire que Barack Obama en janvier 2009, et moins populaire que Jimmy Carter, Ronald Reagan, George H. W. Bush, Bill Clinton et George W. Bush à leurs prises de fonctions, selon le sondage ABC/Washington Post, qui confirme la tendance d’autres enquêtes d’opinion publiées récemment.
« Ils sont truqués »
La publication de ces chiffres a agacé le prochain occupant de la Maison Blanche qui prêtera serment à Washington le 20 janvier. « Les mêmes gens qui faisaient les sondages bidons pour les élections, et ont eu tout faux, font maintenant des sondages de popularité. Ils sont truqués, comme avant », a-t-il commenté sur Twitter.
En réalité, les sondages nationaux réalisés avant l’élection n’avaient que quelques points d’écart avec le résultat final du scrutin (ils prévoyaient 3,3 points d’avance pour Hillary Clinton, qui a finalement obtenu 2,1 points d’avance au suffrage populaire), mais les sondages par Etat se sont trompés.
Confiance dans le domaine de l’emploi
Les Américains font confiance au milliardaire dans au moins un domaine: créer des emplois. Pour 61% d’entre eux, d’après un sondage CNN paru mardi, il est probable que le 45e président réussira à créer des emplois dans les régions sinistrées du pays. La même proportion s’attend à ce qu’il fasse un excellent ou bon travail dans le domaine économique, selon l’enquête pour ABC/Washington Post.
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Depuis son élection en novembre, les annonces plus ou moins précises de grands groupes sur l’ouverture d’usines ou la création d’emplois sur le territoire américain se succèdent: Carrier, Ford, Fiat-Chrysler, SoftBank/Sprint, Wal-Mart, et surtout Amazon qui a promis 100 000 nouveaux emplois…
Le constructeur automobile américain General Motors a rejoint, ce mardi, le mouvement en annonçant un plan d’investissement d’un milliard de dollars et la création de jusqu’à 5 000 emplois aux Etats-Unis. « Merci à General Motors et Walmart d’avoir lancé le grand retour des emplois aux Etats-Unis ! » s’est immédiatement félicité Donald Trump sur son compte Twitter.