Sylvia Pinel du PRG sera la seule femme candidate à la primaire du PS

Paris – La présidente du Parti radical de gauche (PRG), Sylvia Pinel, a été investie mercredi par son parti pour participer à la primaire organisée par le PS, où elle sera la seule femme candidate, a annoncé le PRG à l’AFP.

Par 152 voix pour sa participation à la primaire contre 49 pour une candidature autonome (12 abstentions), le comité directeur du PRG a décidé de présenter Mme Pinel à cette primaire, à laquelle ce partenaire de la majorité refusait de participer avant que François Hollande ne renonce à briguer un deuxième mandat.

« L’argument du débat a été assez vif car un certain nombre de militants ne voulaient pas se prêter à ce qu’ils appellent un congrès du Parti socialiste« , a expliqué à l’AFP Guillaume Lacroix, vice-président du PRG.

Il a ajouté que le vote final actait que le PRG, « à la suite de l’annonce du président de la République, agissait en responsabilité« , et que « le meilleur moyen pour que cette primaire soit une réussite est qu’elle soit ouverte aux forces de gauche » capables d’être au second tour de la présidentielle.

« Les radicaux apportent leur pierre à l’édifice du rassemblement et présentent une candidate femme, jeune, qui incarne le renouvellement« , a-t-il ajouté.

Le 26 novembre, le PRG et Génération écologie avaient investi Mme Pinel, 39 ans, candidate à la présidentielle pour une campagne autonome. L’ancienne ministre des gouvernements Ayrault et Valls avait elle-même observé qu’après le retrait de M. Hollande, son « parti se réinterroge(ait)« .

Le PRG avait claqué la porte de la Belle alliance populaire (BAP) au mois de juin, furieux que le PS décide sans concertation d’organiser une primaire et opposé à ce qu’un président en exercice ait à s’y plier.

La semaine dernière, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, avait rappelé qu’en tant que membre fondateur de la BAP, le PRG était le bienvenu dans la primaire, contrairement à d’autres partis comme le MRC ou Nouvelle Donne qui devraient rester à la porte faute de s’être engagés dans la BAP.

Que se passe-t-il quand le Sénat rejette un texte ?

Lorsqu’il était en opposition avec un texte passé par l’Assemblée, le Sénat (majoritairement à droite) avait l’habitude depuis 2012 remanier le texte, parfois très largement (par exemple, pour la loi Travail).

C’est une autre politique qu’il a récemment mis en œuvre : le rejet pur et simple. Il l’avait déjà fait pour la proposition de loi sur le devoir de vigilance des sociétés-mères il y a un an. Puis, coup sur coup, il a rejeté récemment le projet de loi de finances pour 2017 et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017, par le biais d’une motion préjudicielle.

Lorsque ce rejet se fait en nouvelle lecture (cas du PLFSS), les conséquences sont nulles, puisque l’étape suivante est la lecture définitive (dernier mot de l’Assemblée).

En revanche, le rejet du PLF 2017 a eu lieu dès la première lecture, ce qui change les « habitudes » installées depuis 2012. Ainsi, en résumé :

– l’Assemblée nationale a adopté le budget en première lecture ;

– le Sénat l’a rejeté ;

– la Commission mixte paritaire s’est réunie et a constaté le désaccord entre les deux chambres (vu le compte-rendu, on imagine que la CMP n’a duré que quelques secondes) ;

– le texte revient cette semaine en nouvelle lecture à l’Assemblée.

A cette étape normalement, c’est le texte adopté en première lecture au Sénat qui fait office de base de travail. Sauf qu’ici, en l’absence de texte adopté, l’Assemblée se base… sur sa propre version. C’est ce qu’a rappelé le président de la Commission des finances ce matin :

Au-delà du signal politique envoyé par les sénateurs, pour les députés de la majorité la conséquence est surtout de réduire la masse de travail… puisque si le Sénat avait modifié en profondeur le budget en première lecture, ils auraient dû, comme souvent, s’employer à rétablir en commission leurs propositions, article par article.

Daech revendique l’attentat contre une église copte au Caire

L’attentat avait fait 25 morts dimanche 11 décembre. Les autorités continuent de rechercher d’autres suspects.

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué ce mardi l’attentat contre une église copte qui a fait 25 morts au Caire, dimanche 11 décembre. Dans un communiqué publié sur Internet, l’EI affirme qu’un kamikaze a déclenché sa ceinture explosive au milieu de « la foule ».

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L’EI identifie l’homme comme étant Abou Abdallah al-Masri (l’Egyptien). Durant les funérailles des victimes lundi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait identifié le kamikaze comme étant Mahmoud Chafik Mohamed Mostafa, 22 ans. C’est l’ADN qui a permis de l’identifier, selon les autorités.

3 hommes et 1 femme arrêtés

Le président égyptien avait indiqué que le kamikaze avait commis l’attentat à l’aide d’une ceinture explosive, dans l’église Saint-Pierre et Saint-Paul contiguë à la cathédrale copte Saint-Marc, siège du pape copte Tawadros II.

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Le ministère de l’Intérieur a également donné les identités des quatre personnes, trois hommes et une femme, arrêtées dans le cadre de l’enquête. Les autorités continuent de rechercher d’autres suspects, selon le ministère.

Lienemann ne prendra pas position entre Montebourg et Hamon

Paris – La sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann, qui a annoncé vendredi dernier son retrait de la primaire de la gauche, ne choisira pas de se rallier à Benoît Hamon ni à Arnaud Montebourg avant le premier tour le 22 janvier, a-t-elle indiqué mardi.

« Dans ce premier tour de la primaire, je ne souhaite pas prendre position pour l’un des deux candidats de la gauche du PS« , a déclaré Mme Lienemann lors lors de l’émission « L’épreuve de vérité » sur Public Sénat, en partenariat avec Radio Classique, Les Échos et l’AFP.

« Je veux pouvoir garder ma liberté de ton, de propositions, car j’observe qu’un certain nombre de sujets que je porte méritent d’être mieux portés par l’un et l’autre« , a-t-elle précisé.

Mme Lienemann a également prévenu M. Hamon et M. Montebourg, signataires comme elle de la motion B des « frondeurs » en 2015, contre la « tentation, bien légitime au premier tour, de mettre en avant ses divergences« .

« Je leur dis: prenez garde, le temps est court, il faudra converger. Ce qui est important c’est de rassembler autour d’une ligne alternative à celle Hollande-Valls« , a-t-elle exhorté.

Mme Lienemann a par ailleurs démenti tout accord passé avec Benoît Hamon pour retirer sa candidature, en échange du renoncement d’une proche de M. Hamon à se présenter sur la liste sénatoriale à Paris, en concurrence de Mme Lienemann.

Tout en admettant avoir subi des « pressions« , « de tous les bords« , Mme Lienemann a répondu avoir fait « le diagnostic » qu’elle n’était « pas en situation d’être la candidate unique« .

La sénatrice de Paris a également raillé Manuel Valls, qui a déclaré lundi vouloir incarner une « force tranquille« . « On ne peut pas avoir la force tranquille quand on fracasse pendant des années sa propre majorité« , a-t-elle rétorqué, en se moquant du soudain passage de Manuel Valls « dans le monde des bisounours« .

« Je prends acte de la volonté d’apaisement de Manuel Valls mais je crains que ça ne suffise pas pour convaincre« , a-t-elle poursuivi. En déplorant la multiplication des candidatures à la primaire qui « n’aide pas à mobiliser« , elle a enfin épinglé la candidature de Vincent Peillon qui « arrive un peu de nulle part » et « ressemble beaucoup » à une opération anti-Valls.

« Je pense que nous avons tout intérêt à ce que le débat se cristallise autour de deux grands caps stratégiques. Soit on continue dans la logique sociale-libérale, soit je préconise la logique que je qualifie de républicaine et éco-socialiste, de relance« , a-t-elle souligné.

Les locaux du Hellfest dévorés par les flammes, en Vendée

Le feu s’est déclaré vers 12h30 et a été maîtrisé en milieu d’après-midi après l’intervention de 45 sapeurs-pompiers.

Un incendie a ravagé une partie du siège du Hellfest, festival de métal, situé à Cugand (Vendée). Aucune victime n’est à déplorer, a-t-on appris auprès des gendarmes et des pompiers.

Le feu s’est déclaré vers 12h30 et a été maîtrisé en milieu d’après-midi après l’intervention de 45 sapeurs-pompiers et la mobilisation de quatre lances et d’une grande échelle, a indiqué le Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) de Vendée.

Origine inconnue

Quelque 300 m2 ont été ravagés par les flammes sur quatre niveaux dans une ancienne tannerie, où ont été tournés pendant trois décennies les 600 épisodes de la série culte Le Manège enchanté, et qui abrite, depuis 2013, les locaux de Hellfest Productions, société organisatrice du festival de métal de Clisson (Loire-Atlantique).

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Le feu serait parti d’un local stockant des produits de merchandising, pour des raisons encore inconnues, et sa propagation a été limitée au bâtiment de bureau, ont précisé les pompiers. Selon le Codis, 14 employés ont été évacués. « Toute l’équipe est saine et sauve et nous ne déplorons que de la perte matérielle », a réagi la direction du festival sur sa page Facebook, évoquant un incendie « accidentel ».

Capture d'écran du post Facebook d'Hellfest

Capture d’écran du post Facebook d’Hellfest

Hellfest Open Air Festival/Facebook

« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts comme dit la devise et rassurez-vous cela ne remet aucunement en question la préparation de l’édition 2017 », qui se tiendra du 16 au 18 juin dans le vignoble nantais, a assuré le Hellfest à ses plus de 368 000 fans sur le réseau social.

Sondage: Fillon et Le Pen au second tour, la gauche divisée

Paris – François Fillon et Marine Le Pen se qualifieraient dans toutes les hypothèses pour le second tour de la présidentielle 2017, Manuel Valls ne parvenant pas à prendre l’avantage sur les autres candidats de gauche, selon un sondage BVA-Salesforce diffusé mercredi.

Avec 23% à 29% d’intentions de vote, le vainqueur de la primaire de la droite serait au coude à coude au 1er tour avec la présidente du Front national, créditée de 24% à 26%.

Au second tour, François Fillon l’emporterait largement avec 67% contre 33% à Marine Le Pen, selon cette enquête pour Orange et la Presse régionale. Un tiers des personnes interrogées n’ont pas exprimé d’intentions de vote.

Au 1er tour, la gauche apparaît quant à elle parfaitement divisée entre Emmanuel Macron (14%), Jean-Luc Mélenchon (14%) et Manuel Valls (13%).

Dans cette configuration, le centriste François Bayrou obtiendrait 6%.

Dans l’hypothèse où il remporterait la primaire socialiste fin janvier, Arnaud Montebourg n’est crédité que de 6,5% au 1er tour, contre 19% à Emmanuel Macron et 13% à Jean-Luc Mélenchon.

Manuel Valls, qui a annoncé lundi sa candidature à la présidence, ne franchirait la barre des 20% (21% d’intentions de vote) que si Emmanuel Macron et François Bayrou renonçaient à se présenter, sans toutefois pouvoir se hisser au niveau de Fillon (29%) ou de Marine Le Pen (26%).

Bien que bousculée par la dynamique en faveur de François Fillon, la patronne du FN résiste plutôt bien, sans rééditer ses scores du mois d’octobre qui la situaient entre 27,5% et 29%.

Le chômage est le sujet qui influe le plus sur les intentions de vote des électeurs de François Fillon (92%), Manuel Valls (85%), Jean-Luc Mélenchon (91%) et Emmanuel Macron (92%), devant la sécurité, la menace terroriste ou la loi travail. Ceux de Marine Le Pen placent la sécurité (93%) en tête, devant la crise des migrants et la menace terroriste.

Enquête réalisée en ligne du 2 au 4 décembre auprès d’un échantillon de 934 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d’un échantillon de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Les intentions de vote reposent sur les personnes inscrites sur les listes électorales certaines d’aller voter. Marge d’erreur de 1,4% à 3,1%.

Crash en Colombie: arrestation du directeur de la compagnie Lamia

La Paz – Les autorités boliviennes ont arrêté mardi le directeur de la compagnie aérienne Lamia, à laquelle appartenait l’avion qui s’est écrasé en Colombie, tuant 71 personnes dont la quasi-totalité de l’équipe brésilienne de football Chapecoense.

Gustavo Vargas, directeur de Lamia, une compagnie charter bolivienne, a été arrêté et amené dans les bureaux du parquet général du département de Santa Cruz, dans l’est de la Bolivie, où se trouve le siège de la firme.

« Un mandat d’arrêt a été émis contre le directeur de cette compagnie« , a déclaré à la presse le procureur Ivan Quintanilla, membre de la commission plurinationale qui est chargée de l’enquête sur l’accident.

Outre le directeur de Lamia, « la secrétaire et le chef mécanicien de la firme ont été arrêtés aux fins d’enquête« , a ajouté le procureur.

L’avion de Lamia, un British Aerospace BA-146, s’est écrasé lundi dans les collines de la région de Medellin, en Colombie, avec 77 personnes à bord. Il n’y a eu que six survivants.

Parmi les 71 morts se trouve la quasi-totalité de Chapecoense, l’équipe de la petite ville brésilienne de Chapeco, qui se rendait en Colombie pour disputer la finale de la Copa Sudamericana, la deuxième plus importante compétition continentale d’Amérique latine.

Une commission de procureurs boliviens, brésiliens et colombiens a été constituée pour enquêter sur le crash, a annoncé le parquet général bolivien.

La commission, composée de six procureurs, va effectuer un « travail commun, coordonné (..) pour parvenir à la véracité des faits« , a déclaré le procureur général bolivien, Ramiro Guerrero.

Les autorités ont perquisitionné mardi les bureaux de l’AASANA (Administration des aéroports et services auxiliaires à la navigation aérienne).

Les bureaux de Lamia ont également été perquisitionnés.

Celia Castedo, la fonctionnaire qui a autorisé le plan de vol de l’avion de Lamia, est actuellement en fuite au Brésil.

Les raisons de l’accident ne sont pas officiellement connues. Les investigations semblent s’orienter vers la thèse d’une panne de carburant.

L’appareil n’aurait pas respecté le plan d’approvisionnement en carburant en omettant une escale prévue à Cobija, ville bolivienne frontalière du Brésil, ou à Bogota.

« C’est une hypothèse qui se renforce, mais qui doit être analysée par les enquêteurs« , comme les informations des enregistreurs de vol (les « boîtes noires« ) et les enregistrements de la tour de contrôle, a déclaré le directeur de l’Aviation civile colombienne, Alfredo Bocanegra.

La licence de vol de Lamia a été suspendue par le gouvernement bolivien, qui a d’ores et déjà destitué plusieurs hauts fonctionnaires de l’aviation civile de Bolivie.

La Russie dit avoir tué l' »émir » de l’EI dans le nord du Caucase

Moscou – Le service fédéral de sécurité (FSB) russe a affirmé dimanche avoir tué l' »émir » du groupe Etat islamique (EI) dans le nord du Caucase au cours d’une opération dans la république russe du Daguestan.

« Parmi les bandits neutralisés, ont été identifiés le chef de la branche de l’Etat islamique pour la région du Caucase, Roustam Aselderov, et quatre de ses proches collaborateurs« , a déclaré le FSB dans un communiqué.

Au cours d’une opération conjointe du FSB et du ministère de l’Intérieur, Aselderov et les autres insurgés ont été encerclés dans une habitation privée de la ville de Makhatchkala, capitale de la république du Daguestan, indique le communiqué.

Aucun des hommes des forces de l’ordre et aucun civil n’ont été tués dans l’opération, toujours selon le FSB, qui déclare avoir trouvé au cours du raid « des armes automatiques et une grande quantité de munitions et d’explosifs« .

Roustam Aselderov, 35 ans, également appelé cheikh Abou Mohammad al-Qadari, avait été nommé en juin 2005 par l’EI chef d’un « émirat » proclamé par le groupe jihadiste dans la région, où les insurgés islamistes locaux venaient de prêter allégeance à l’EI.

Aselderov était auparavant « émir » de l’EI au Daguestan, l’une des républiques russes du nord du Caucase.

Il avait lui-même prêté allégeance au chef suprême du groupe Etat islamique, Abou Bakr al-Bagdadi, dès décembre 2014, devenant le premier chef islamiste important à l’avoir fait dans le Caucase. Depuis, le groupe a revendiqué la responsabilité de nombreuses attaques contre la police au Daguestan.

En octobre dernier, les autorités russes avaient offert une prime de 5 millions de roubles (78.000 dollars) pour toute personne qui fournirait des informations permettant de localiser Aselderov.

En 2015, le département d’Etat américain a imposé des sanctions personnelles à Roustam Aselderov, qualifié de « combattant terroriste étranger« , après sa désignation par l’EI comme chef de sa branche dans la région.

Selon le FSB, Aselderov, tout en menant des attaques dans le Caucase, a été impliqué dans des attentats à la bombe qui ont fait en 2013 34 morts à Volgograd, une grande ville du sud de la Russie.

Le FSB lui attribue aussi une responsabilité dans deux attentats simultanés à la voiture piégée commis au Daguestan en 2012, qui ont fait 14 morts et au moins 120 blessés.

Le FSB considère en outre qu’Aselderov était l’organisateur d’un attentat manqué qui devait être commis sur la place Rouge à Moscou pendant le réveillon du Nouvel An 2010 par deux femmes kamikazes.

Ces dernières années, de nombreux insurgés islamistes ont quitté le Caucase pour se joindre au conflit en Syrie et il y a eu moins de violence dans la région.

USA: Abandon de la demande de recomptage des voix en Pennsylvanie

Washington – Jill Stein, ex-candidate du parti Vert à la présidentielle américaine, a officiellement renoncé samedi à demander un recomptage des voix en Pennsylvanie, un Etat remporté par le républicain Donald Trump, président élu.

« Les gens qui demandaient ce recomptage sont des gens ordinaires, avec des moyens financiers normaux. Et ils ne peuvent se permettre de payer la somme de 1 million de dollars requise pour cela par la Cour« , a précisé son courrier adressé à la Cour du Commonwealth de Pennsylvanie.

« #Recomptage2016 est tellement onéreux à cause des élus qui ont toujours refusé de financer un système de vote digne du XXIe siècle« , a ensuite tweeté Mme Stein.

« Il est quand même étrange de devoir passer par un tel parcours du combattant bureaucratique et de devoir amasser des millions de dollars pour pouvoir avoir confiance dans les résultats de notre élection« , a-t-elle ensuite ajouté, toujours sur le même réseau social.

Pour financer sa campagne pour le recomptage des votes en Pennsylvanie, au Michigan et dans le Wisconsin, Mme Stein avait jusque là drainé près de 5,7 millions de dollars, selon les chiffres indiqués sur son site internet.

L’avance de Donald Trump sur la candidate démocrate Hillary Clinton est de quelque 27.000 voix dans le Wisconsin, de 10.700 voix dans le Michigan et de plus de 67.000 en Pennsylvanie. Des experts estiment qu’il n’existe presque aucune chance d’inverser les résultats dans ces Etats.

Mme Stein avait basé sa demande de recomptage sur les témoignages de certains experts électoraux qui auraient recensé dans ces trois Etats « des +anomalies statistiques+ soulevant des inquiétudes« .

Vendredi, des partisans et avocats de Donald Trump ont engagé des actions judiciaires contre un recomptage des voix dans le Wisconsin et en Pennsylvanie, tandis que le procureur général du Michigan a estimé qu’une requête similaire dans son Etat était injustifiée.

Dans un communiqué samedi soir, où elle « jure de se battre battre bec et ongles afin de vérifier l’exactitude, l’honnêteté et les conditions de sécurité du comptage des votes« , Mme Stein a annoncé qu’elle viendrait manifester lundi à New York, devant la Trump Tower, le QG du président élu.