Manifestation de policiers: 500 personnes à Béziers, 700 à Lyon

Béziers – Quelque 500 policiers et personnes les soutenant se sont rassemblés vendredi soir devant le commissariat de Béziers et la sous-préfecture, environ 200 devant la mairie d’Avignon, une centaine au Mans, et 700 à Lyon, ont constaté des correspondants de l’AFP.

A Béziers, les policiers municipaux ont été rejoints par des policiers nationaux des commissariats de Béziers et d’Agde, par des pompiers, des habitants de Béziers, par deux magistrats et par une dizaine d’avocats. Ils ont scandé « Policiers en colère » et « La racaille en prison« , et portaient des pancartes « J’aime ma police« .

A Avignon, les manifestants ont entonné La Marseillaise devant l’hôtel de ville, sur la place de l’Horloge, et les agents, qui étaient deux fois plus nombreux que vendredi dernier, ont été applaudis par une dizaine de pompiers qui avaient pris part au rassemblement. Une délégation a été reçue vendredi après-midi par le préfet, a indiqué à l’AFP l’un des fonctionnaires de police.

A Lyon, environ 700 policiers en civil, arborant pour certains leur brassard orange, ont défilé dans le centre-ville en entonnant La Marseillaise. Aux cris de « la racaille en prison, citoyens avec nous« , les manifestants se sont rendus devant la préfecture avant de regagner la place Bellecour, point de départ de la manifestation, selon un journaliste de l’AFP.

Le cortège était suivi par une douzaine de véhicules officiels de police, gyrophare allumé et klaxon en action.

Au Mans, une centaine de policiers en civil accompagnés de pompiers et d’une dizaine d’habitants ont également défilé dans la soirée, malgré une pluie battante. Partis du commissariat central, ils ont rejoint la mairie en chantant plusieurs fois la Marseillaise. C’est la quatrième manifestation des policiers manceaux depuis le début du mouvement de protestation.

Mercredi soir, plusieurs centaines de policiers ont manifesté à Nantes, Marseille et Toulouse. A Marseille jeudi, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a demandé aux policiers de « s’exprimer librement« , mais sans « remettre en cause les règles« , rappelant notamment qu’il leur était interdit d’utiliser les véhicules de police dans des manifestations.

cor-mk-apo-hdu-nd/dar

Le Pentagone confirme la mort d’un responsable d’Al-Qaïda en Afghanistan

Washington – Le Pentagone a confirmé vendredi l’élimination de Farouq al-Qahtani, responsable d’Al-Qaïda en Afghanistan, lors d’une frappe aérienne de précision le 23 octobre dans la province de Kunar, dans le nord-est du pays limitrophe du Pakistan.

« Al Qahtani était l’émir d’Al-Qaïda pour l’est de l’Afghanistan et l’un des principaux planificateurs du groupe pour des attaques contre les Etats-Unis« , a précisé Peter Cook, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

Selon une source américaine, Qahtani, un ressortissant qatari qui serait né en Arabie saoudite entre 1979 et 1981, était actif en Afghanistan depuis au moins 2009.

Des responsables américains avaient indiqué le 27 octobre que Farouq al-Qahtani et son adjoint Bilal al-Utabi, considérés respectivement comme les « numéro 1 et numéro 2 ou 3 » d’Al-Qaïda en Afghanistan, avaient été ciblés par des frappes de drones le 23 octobre, mais ils n’avaient pas pu confirmer le succès de ces bombardements.

Vendredi, le Pentagone a confirmé le décès d’al-Qahtani, mais a ajouté qu’il était toujours en train d’enquêter pour savoir si al-Utabi avait aussi été tué.

« Le succès de cette frappe est un autre exemple des opérations américaines destinées à dégrader les réseaux terroristes internationaux et à cibler des leaders terroristes qui cherchent à attaquer le territoire américain, nos intérêts et nos alliés à l’étranger« , a encore indiqué M. Cook.

Cette opération était pour le Pentagone « l’opération la plus importante contre Al-Qaïda depuis plusieurs années« , avait souligné le 27 octobre Peter Cook.

Les Etats-Unis traquaient Qahtani, un proche d’Oussama ben Laden, depuis des années: il était connu pour avoir recruté de nombreux jeunes dans la région au profit d’Al-Qaïda, aujourd’hui sur le déclin. Il aurait aussi organisé le financement et la préparation d’attaques contre les forces de la coalition en Afghanistan, ainsi qu’en Asie du Sud-est et en Occident.

Il était considéré comme celui qui sollicitait et distribuait les fonds récoltés auprès des soutiens d’Al-Qaïda dans les pays du Golfe pour financer les opérations extérieures du groupe et celles des talibans en Afghanistan, selon une autre source américaine.

Qahtani avait été localisé en 2012 mais la mission pour l’éliminer avait été suspendue à la dernière minute en raison du risque de victimes civiles.

Cette fois, Qahtani et Utabi se trouvaient dans le village de Hilgal, dans deux bâtiments différents distants de quelques centaines de mètres, lorsque plusieurs missiles tirés depuis un drone les ont visés quasi simultanément.

Primaire à droite: nouvelles passes d’armes en perspective avec le 2e débat télévisé

Paris – La course-poursuite menée par Nicolas Sarkozy derrière Alain Juppé dans la primaire de la droite connaît un nouvel épisode jeudi soir avec le deuxième débat télévisé, après un premier exercice qui n’avait pas véritablement fait bouger les lignes entre les sept candidats.

Le deuxième des quatre débats programmés -un troisième est prévu le 18 novembre, le dernier opposera les deux finalistes avant le second tour- sera diffusé en direct de la salle Wagram à Paris, sur BFMTV, RMC, Dailymotion et iTELE, cette dernière devant diffuser le débat malgré la grève qui se poursuit depuis 18 jours.

Au menu de ces échanges: l’Europe, l’éducation et la sécurité, avec un débat divisé en trois parties (questions d’actualité d’abord et deux parties thématiques).

Les échanges seront arbitrés par Ruth Elkrief (BFMTV), Laurence Ferrari (iTELE), Apolline de Malherbe (BFMTV) et Michael Darmon (iTELE) en présence d’un public de 300 personnes invitées par les candidats et les chaînes.

Chaque candidat devra répondre en une minute et disposera d’une minute pour un droit de réponse (contre 30 secondes au premier débat).

Quelques explications de texte pourraient survenir sur le thème de la sécurité, les concurrents de Nicolas Sarkozy ayant quasiment tous critiqué la suppression de plus de 10.000 postes entre 2007 et 2012, bien que membres du gouvernement ou de la majorité de l’époque.

5,6 millions de téléspectateurs avaient regardé le 13 octobre un premier débat sans grande surprise, marqué par une longue séquence sur les différentes affaires judiciaires. Et une flèche acerbe décochée par Nicolas Sarkozy à l’encontre d’un Jean-François Copé « bien incapable d’imposer quoi que soit« .

Favori des sondages, Alain Juppé tentera de préserver son avance. « On n’a aucune raison de changer » de stratégie, expliquait récemment son entourage.

L’ancien Premier ministre a voulu faire une nouvelle démonstration de force mercredi avec le ralliement médiatique de la présidente de l’Ile-de-France, Valérie Pécresse, et une visite à la dalle d’Argenteuil, là même où, en 2005, Nicolas Sarkozy avait promis à une habitante de la « débarrasser » des « racailles« .

– Juppé toujours nettement en tête –

L’ancien président, de son côté, poursuit son offensive tous azimuts contre François Bayrou, président du MoDem et soutien affiché du maire de Bordeaux. « Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises alliances avec le centre« , a rétorqué le centriste Philippe Vigier, pro-Juppé.

Il dément tout accord sur un groupe de « 100 à 150 députés » centristes martelé par Sarkozy, dont la stratégie vise à pousser les électeurs de la primaire à « se détourner » de Juppé sur le thème: « le vrai homme de droite, c’est moi« .

Nicolas Sarkozy a enfoncé le clou mercredi soir sur Facebook, lâchant « ne pas voir de volonté de changement » chez Alain Juppé. Et d’opposer son « alternance franche » au « se hâter lentement » qui guidera, selon lui, son rival, « marqué probablement par son expérience des réformes bloquées par la rue en 1995« .

Si M. Juppé est toujours en tête, les sondages varient. Dans la dernière livraison IFop-Fiducial, Sarkozy (31%, +2) réduit l’écart avec Juppé (37%, -4). Mais, dans le baromètre Elabe mercredi, c’est Sarkozy qui baisse (27%, -5) devant un Juppé stable (39%), l’ancien président perdant même 10 points au sein des seuls sympathisants LR (37%) quand son adversaire en gagne cinq (32%).

Loin derrière, les autres concurrents tenteront de forcer la décision. François Fillon, dont la prestation au premier débat puis dans « L’Émission politique » de France 2 ont été jugés convaincants, martèle que ces sondages sont sans valeur. Elabe le crédite toutefois désormais d’un encourageant 15% (+4).

Moins à l’aise le 13 octobre, Bruno Le Maire tentera de disputer à M. Fillon la place de troisième homme. Tandis que les trois autres candidats -Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson- espèrent marquer des points.

Révélation du premier débat pour le grand public, le président du Parti chrétien démocrate s’est embrouillé dans la polémique née de ses déclarations sur Hillary Clinton et les « lobbies sionistes« .

NKM a elle reçu mercredi le soutien du député Philippe Folliot, président de l’Alliance centriste.

Baghdadi, l’énigmatique « calife » de l’EI

Bagdad – Proclamé « calife » de tous les musulmans par son groupe Etat islamique (EI), Abou Bakr Al-Baghdadi, qui a appelé jeudi les jihadistes à résister à l’avancée de l’armée irakienne à Mossoul, demeure un personnage énigmatique qui préfère l’ombre à la lumière.

Baghdadi est l’un des hommes les plus recherchés de la planète. Les Etats-Unis offrent 10 millions de dollars pour sa capture.

Mais il reste introuvable et invisible, alors même que l’EI a développé un vaste arsenal médiatique en diffusant de multiples photos ou vidéos de ses offensives et exactions.

« Il est plutôt remarquable que le chef du groupe terroriste le plus soucieux de son image soit si discret« , soulignait en juin 2015 Patrick Skinner, du cabinet de consultants Soufan Group.

En deux ans, le « calife Ibrahim » n’est apparu que sur une seule vidéo, filmée dans une mosquée de Mossoul et diffusée en juillet 2014. Portant barbe grise, turban et habit sombres, il ordonne à tous les musulmans de lui « obéir« , quelques jours après la proclamation du « califat » sur les larges territoires sous son contrôle à cheval entre la Syrie et l’Irak.

Sa dernière déclaration officielle est un message audio diffusé jeudi par Al-Furqan, un média affilié à l’EI, dans lequel une voix présentée comme étant la sienne appelle ses troupes à résister à l’avancée de l’armée irakienne à Mossoul, qui a lancé une vaste opération mi-octobre.

– ‘Dimension mystérieuse’ –

Baghdadi « a une dimension mystérieuse qui vient du fait qu’il a survécu à de multiples tentatives pour le faire disparaître« , indiquait en juin 2015 Aymenn al-Tamimi, expert au Middle East Forum.

Selon un document des services secrets irakiens, Baghdadi, né en 1971 à Samarra au nord de Bagdad, possède un doctorat en études islamiques et a été professeur à l’université de Tirkrit (nord). Il a eu quatre enfants avec sa première femme entre 2000 et 2008, puis un autre fils avec sa deuxième femme.

Dans un entretien au quotidien suédois Expressen en mars 2016, Saja Al-Doulaimi, qui l’a quitté après trois mois de mariage, le décrit comme un « père de famille normal« , professeur d’université, adulé des enfants.

Il a rejoint l’insurrection en Irak peu après l’invasion américaine en 2003, et aurait été incarcéré dans un camp de détention américain.

Les forces américaines avaient annoncé en 2005 la mort d’Abou Douaa – l’un de ses surnoms – dans une frappe. Mais il est réapparu en 2010 à la tête du groupe Etat islamique en Irak (ISI), branche irakienne d’Al-Qaïda.

Baghdadi est ensuite parvenu à transformer ce groupe en la plus puissante, riche et brutale organisation jihadiste au monde.

Profitant de la guerre civile en Syrie et de l’instabilité en Irak, son organisation, affranchie d’Al-Qaïda, prend pied dans le premier pays en 2013, avant de lancer en juin 2014 une offensive fulgurante chez le voisin irakien.

Baghdadi avait en effet rejeté l’ordre de son rival, le chef d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri, de se concentrer sur l’Irak et de laisser la Syrie au Front Al-Nosra.

– ‘L’islam, la religion de la guerre’ –

Le parcours de Baghdadi diffère également de celui d’Oussama ben Laden, qui avait développé Al-Qaïda grâce à sa fortune et était connu internationalement bien avant les attaques du 11-Septembre, notamment grâce à des vidéos.

« Son accession à la célébrité ne peut se comparer à celle des autres chefs terroristes. Le nom (ben Laden) était célèbre, (ce dernier) mettait en scène sa piété« , notait en juin 2015 M. Skinner. Baghdadi au contraire « évite la lumière » et parle dans ses discours « de son califat et de ses ennemis, pas de lui-même« .

Dans un enregistrement diffusé le 14 mai 2015, il exhortait les musulmans, soit à rejoindre le « califat« , soit à mener la guerre sainte dans leur pays. « L’islam n’a jamais été la religion de la paix, l’islam est la religion de la guerre« , martelait-il.

Traitement expérimental prometteur contre Alzheimer

Washington – Un traitement expérimental contre la maladie d’Alzheimer s’est révélé potentiellement prometteur et sans effets toxiques, selon les résultats d’un petit essai clinique publiés mercredi.

Cette étude, qui paraît dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine, a ouvert la voie à deux essais cliniques plus étendus qui sont en cours avec près de 3.000 participants.

Une molécule, appelée verubecestat, développée par les laboratoires américains Merck, réduit la présence de protéines toxiques beta-amyloïdes dans le cerveau en bloquant une enzyme appelée BACE1.

Dans la maladie d’Alzheimer, une dégénérescence neurologique incurable liée au vieillissement, ces protéines forment des plaques en s’agglutinant, ce qui altère le fonctionnement des neurones, affectant les capacités cognitives dont notamment la mémoire.

Les laboratoires pharmaceutiques mondiaux sont mobilisés pour développer des molécules capables d’arrêter ou d’inverser la formation de ces plaques.

Les traitements déjà commercialisés pour traiter Alzheimer minimisent les symptômes de la maladie mais aucun n’est encore capable de l’arrêter ou de ralentir sa progression.

Les 32 participants au premier petit essai clinique souffraient de la maladie d’Alzheimer à des stades précoces et modérément avancés.

Contrairement aux autres molécules neutralisant l’enzyme BACE1 développées et testées précédemment, la verubecestat n’est pas toxique.

Elle n’a ainsi pas provoqué d’effets secondaires hépatiques et neurologiques sévères, explique Matthew Kennedy, du laboratoire de recherche de Merck dans le New Jersey.

Les chercheurs ont mesuré les effets de cette molécule et constaté qu’une ou plusieurs doses de verubecestat pouvaient abaisser les niveaux nocifs de beta-amyloïde.

Ces mêmes chercheurs avaient précédemment observé qu’une seule dose de cette molécule réduisait les taux de cette protéine chez des rats et des singes sans toxicité.

Les deux essais cliniques internationaux en cours, dits de phase 3, pour évaluer l’efficacité clinique du verubecestat seront terminés en juillet 2017.

Si les résultats sont probants, ce traitement sous forme de comprimés pourrait être mis sur le marché d’ici deux à trois ans.

Deux autres molécules permettant de réduire les plaques amyloïdes,- le solanezumab, des laboratoires américains Eli Lilly, et le aducanumab, de la firme Biogen Inc -, font également l’objet d’essais cliniques de phase 3, dernière étape avant la mise sur marché.

Mais leur mécanisme d’action diffèrent. Il s’agit d’anticorps destinés à déclencher une réaction immunologique contre la protéine beta-amyloïde.

Le nombre de personnes souffrant d’Alzheimer pourraient dépasser les 28 millions d’ici 2050 aux Etats-Unis lorsque toute la génération des baby-boomers aura plus de 80 ans, selon des projections.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, dont une majorité de la maladie d’Alzheimer. Ce nombre devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050 si aucun traitement efficace n’est découvert.

Ligue des champions – buteurs: Cristiano Ronaldo reste muet

Paris (France) – Cristiano Ronaldo est resté muet lors du surprenant nul du Real Madrid sur le terrain du Legia Varsovie (3-3), mercredi pour la 4e journée de Ligue des champions, et y reste bloqué à deux petits buts.

L’attaquant portugais, capitaine du Real en l’absence de Sergio Ramos et Marcelo, a délivré une passe décisive, mais n’a pu s’approcher du leader du classement, son grand rival Lionel Messi (7 buts), ni de la barre symbolique des 100 buts en Ligue des champions (il reste à 96 unités, tours préliminaires inclus).

Classement des buteurs à l’issue de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue des champions:

7 buts: Messi (FC Barcelone)

4 buts: Cavani (Paris SG), Lewandowski (Bayern Munich), Özil (Arsenal)

3 buts: Agüero (Manchester City), Aubameyang (Dortmund), Dembele (Celtic), Kimmich (Bayern Munich), Mahrez (Leicester City), Mertens (Naples), Milik (Naples), Salvio (Benfica), Walcott (Arsenal)

2 buts: Aboubakar (Besiktas), Álvaro Morata (Real Madrid), André Silva (FC Porto), Bale (Real Madrid), Ben Yedder (FC Séville), Cafu (Ludogorets Razgrad), Cervi (Benfica), César (Sporting Portugal), Cristiano Ronaldo (Real Madrid), Falcao (Monaco), Ferreira-Carrasco (Atlético Madrid), Griezmann (Atlético Madrid), Gündogan (Manchester City), Hamsik (Naples), Higuain (Juventus), Matuidi (Paris SG), Müller (Bayern Munich), Neymar (FC Barcelone), Poloz (Rostov), Quaresma (Besiktas), Radovic (Legia Varsovie), Sanchez (Arsenal), Silva (Monaco), Stindl (Mönchengladbach), Suárez (FC Barcelone), Tolisso (Lyon)

Meilleurs buteurs en Ligue des champions (depuis 1992-93, tours préliminaires exclus):

1. Cristiano Ronaldo (Real Madrid) 95

2. Lionel Messi (FC Barcelone) 90

3. Raul (+) 71

4. Ruud van Nistelrooy (+) 56

5. Thierry Henry (+) 50

6. Zlatan Ibrahimovic (Manchester United) 49

7. Andrei Shevchenko (+) 48

8. Karim Benzema (Real Madrid) 47

9. Filippo Inzaghi (+) 46

10. Didier Drogba (+) 44

(+) indique les joueurs qui ne sont plus en activité.