Lance-roquettes, fusils… Un arsenal de guerre retrouvé dans un parking à Evry

Des armes de guerre ont été découvertes ce vendredi dans un box de parking situé près du grand centre commercial d’Evry. Les enquêteurs tentent de déterminer à quel usage elles étaient destinées.

A quoi était destiné ce matériel inquiétant? Un véritable arsenal de guerre a été retrouvé ce vendredi dans un parking souterrain à Evry (Essonne). « On a trouvé un lance-roquette, des gilets pare-balles, des cartouches de Mauser [pistolet allemand, NDLR] et des cartouches de kalachnikov, ainsi que deux fusils lance-grenades », a détaillé le parquet d’Evry.

Ces armements, découverts dans la matinée, « était dans un box » de ce parking proche du grand centre commercial Evry 2 et de la gare RER d’Evry. « D’après les éléments qu’on a, il était ouvert », a précisé le parquet. « Il n’y a rien dans cette découverte qui laisse présumer un lien avec du terrorisme pour le moment », a-t-il ajouté.

« Un véritable gruyère »

Selon une habitante contactée par Le Parisien, le parking est réputé pour être un « véritable gruyère ». Le bâtiment qui l’abrite serait gangréné par les trafics de stupéfiants.

Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Versailles (Yvelines). La juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris, compétente notamment pour les affaires de criminalité organisée, s’est saisie du dossier.

Turquie: une loi sur les agressions sexuelles sur mineur suscite la polémique

La mesure permettrait de suspendre la condamnation d’une personne pour agression sexuelle sur mineur commise avant le 11 novembre 2016, si son auteur épouse sa victime.

Le gouvernement turc a soumis au Parlement une proposition de loi qui permet, dans certains cas, d’annuler la condamnation d’une personne pour agression sexuelle sur mineur si l’agresseur épouse sa victime. Ce qui a suscité des réactions indignées. Le texte doit faire l’objet d’un deuxième vote dans les prochains jours et pourrait concerner 3000 personnes s’il était adopté.

La mesure permettrait de suspendre la condamnation d’une personne pour agression sexuelle sur mineur commise avant le 11 novembre 2016 si son auteur épouse sa victime. Elle serait appliquée une seule fois et de manière rétroactive, a précisé vendredi le Premier ministre Binali Yildirim.

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« Il y en a qui se marient avant d’avoir atteint l’âge légal. Ils ne connaissent pas la loi. Ils ont des enfants, le père va en prison et les enfants restent seuls avec leur mère », a-t-il déclaré, ajoutant que la mesure visait à « lever cette injustice ».

600 000 signatures

Peu convaincue, l’opposition a tiré à boulets rouges sur ce texte. « L’AKP (le parti au pouvoir) a fait passer un texte qui pardonne ceux qui épousent l’enfant qu’ils ont violé », a réagi sur Twitter un député de l’opposition sociale-démocrate (CHP), Özgür Özel. Des membres de l’opposition de droite nationaliste (MHP), avec laquelle le parti au pouvoir a formé une alliance pour réformer la Constitution, ont eux aussi exprimé leur opposition.

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Sur Twitter, le mot-dièse #TecavüzMesrulastirilamaz (#OnNePeutPasLegitimerLeViol en turc) était parmi les plus populaires en Turquie vendredi. Des célébrités, et même une association dont la vice-présidente est la fille du président Recep Tayyip Erdogan ont exprimé leur inquiétude à propos de ce texte. Une pétition mise en ligne sur change.org et appelant les autorités à bloquer l’adoption de ce texte a recueilli plus de 600 000 signatures.

« Mauvais message »

Le Premier ministre a rejeté « une accusation totalement fausse », rappelant que le gouvernement avait alourdi les peines de prison pour viol, et accusé le CHP d' »exploiter » la question à des fins politiques. Le ministre de la Justice Bekir Bozdaga souligné que « les mariages précoces sont malheureusement une réalité », et a soutenu que la mesure visait, au contraire, à « protéger les enfants ». Il a affirmé que la mesure ne s’appliquerait que dans les cas où l' »agression sexuelle » a été commise sans « force, menace ou toute autre forme de contrainte ».

« Le ministre de la Justice a utilisé l’expression ‘agression sexuelle sans contrainte’. Il n’y a rien d’autre à ajouter, je pense », a ainsi déploré Ruhat Sena Aksener, d’Amnesty International en Turquie. Gauri van Gulik, directrice adjointe d’Amnesty International Europe, a estimé que le projet de loi risquait d’envoyer « le mauvais message » et qu’il pourrait conduire à « de nouveaux abus ».

Le mariage précoce, une réalité

S’il n’existe pas de statistiques officielles, le mariage précoce est encore une réalité en Turquie, notamment dans l’est du pays. Les jeunes filles, qui subissent la pression de leur entourage, sont rarement en mesure de s’y opposer.

L’âge minimum légal pour se marier en Turquie est de 17 ans, avec l’autorisation des parents. La loi autorise le mariage dès 16 ans dans certaines « circonstances exceptionnelles », avec l’aval d’un juge.

Commerce : la Chine en force au sommet de l’Apec après l’élection de Trump

Lima – La Chine aborde en position de force la réunion annuelle de l’Organisation de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), vendredi à Lima, inquiète du virage protectionniste annoncé par le président américain élu Donald Trump.

La victoire du magnat de l’immobilier à la présidentielle américaine, absent mais sur toutes les lèvres, risque fort de sonner le glas du Partenariat transpacifique (TPP) et de relancer par la même occasion les initiatives concurrentes de Pékin.

Cet enjeu va dominer les discussions de ce forum rassemblant 21 économies des deux rives du Pacifique ayant le plus bénéficié de la globalisation, de plus en plus contestée par les opinions publiques en Europe et aux Etats-Unis.

Les membres de l’Apec, réunis jusqu’à dimanche dans la capitale péruvienne, pèsent 60% du commerce mondial pour 40% de sa population.

L’accord de libre échange TTP avait été signé en 2015 par 12 pays (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Etats-Unis et Vietnam). Porté par l’administration Obama, qui avait placé l’axe Asie-Pacifique au coeur de sa stratégique économique, il laissait la Chine sur la touche. Mais il n’entrera en vigueur que s’il est ratifié par Washington.

Or Donald Trump, champion proclamé du protectionnisme et de la défense des emplois de l’industrie américaine, a pris pour cible le « terrible accord » de libre-échange TPP pendant sa campagne. Il a également annoncé vouloir renégocier l’accord Alena (1994) en vigueur avec le Mexique et le Canada.

« Il ne fait aucun doute que si le TPP échoue, ce sera une énorme victoire pour la Chine, politiquement et économiquement« , déclare à l’AFP Brian Jackson, chef économiste pour la Chine du consultant IHS Global Insight.

« Politiquement, les négociations autour du TPP ont pris des années et ont fortement engagé le capital politique des pays partenaires. Son échec grèverait la crédibilité des Etats-Unis pour toute future négociation dans la région« , souligne cet analyste.

– Alternative chinoise –

« Au plan économique, il est déjà clair que la Chine va oeuvrer vigoureusement à la signature d’accords de commerce régionaux pour s’assurer qu’elle conservera des accès compétitifs aux marchés » de la région, ajoute-t-il.

« Elle l’aurait fait si le TPP était passé. Mais s’il échoue, cela renforcera considérablement sa position de négociation en tant que principale source alternative de débouchés » commerciaux.

Pékin devrait en profiter pour refaçonner le paysage des échanges économiques en Asie en poussant ses propres traités commerciaux, notamment son projet de Zone de libre-échange Asie-Pacifique (FTAAP), qui vise à rassembler les 21 membres de l’Apec.

La Chine portera aussi le RCEP, projet d’accord de libre-échange entre l’Asean (Association des nations du sud-est asiatique), l’Australie, la Chine et l’Inde notamment, mais sans les Etats-Unis.

« Le projet de RCEP est une possible alternative asiatique au TPP« , note Marcel Thieliant, de Capital Economics.

Dans un entretien au Financial Times mercredi, le ministre australien du Commerce Steven Ciobo s’est dit intéressé par la solution chinoise. « Toute décision qui nous permet d’abaisser les barrières commerciales, faciliter les exportations et impulser la croissance et l’emploi est un pas dans la bonne direction« , a-t-il déclaré.

« Pour le moment, c’est l’incertitude qui domine. Il y a plus de questions que de réponses et ce thème va absorber toutes les discussions formelles et informelles du sommet » de Lima, souligne Carlos Malamud, professeur à l’Institut Elcano de Madrid.

« Trump va agir, c’est certain (…). Et les pays qui ont le plus à perdre sont les deux pays voisins immédiats des Etats-Unis, le Canada et le Mexique« , ajoute-t-il.

Mais « l’argument anti-libre échange était à usage électoral interne. Or ce qui est certain, c’est que l’économie des Etats-Unis dépend en grande partie de l’extérieur« , souligne M. Malamud.

« Trump est en train de prendre conscience des risques et coûts qu’il y aurait pour les travailleurs américains si par exemple il augmentait de 25% les impôts à l’importation de certains produits« , assure-t-il.

« En cas de guerre commerciale entre deux pays, chacun a beaucoup à perdre. Ce qui est certain, c’est que si les Etats-Unis tournent le dos à l’Amérique latine, c’est la Chine qui en tirera profit« .

Le Premier ministre japonais prêt à faire « confiance » à Trump

New York – Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a assuré jeudi que Donald Trump était un leader en lequel il pourrait avoir « confiance », après avoir été le premier dirigeant étranger à rencontrer en face-à-face le futur président américain.

Le magnat de l’immobilier a reçu le Japonais en même temps qu’il menait d’intenses consultations pour attribuer les principaux portefeuilles de son administration.

« J’ai la conviction que Donald Trump est un dirigeant de grande confiance« , a déclaré M. Abe à l’issue de sa rencontre de plus d’une heure avec M. Trump dans son QG de « Trump Tower » à New York.

Même s’il n’a pas dévoilé la teneur de leurs discussions, le dirigeant japonais a qualifié de « chaleureuses » et « franches » ses premières discussions avec le successeur de Barack Obama.

Les déclarations du milliardaire pendant la campagne avaient eu de quoi inquiéter Tokyo, grand allié des Etats-Unis en Asie: dépourvu de toute expérience diplomatique, M. Trump avait notamment dit envisager le retrait des soldats américains du sud de la péninsule coréenne et de l’archipel nippon à défaut d’une hausse significative de la contribution financière des deux pays.

Il avait aussi suggéré que le Japon et la Corée du Sud se dotent de l’arme atomique face à la menace de la Corée du Nord. Et vilipendé les traités de libre-échange comme le Partenariat transpacifique (TPP), cher à Tokyo pour contenir la puissance chinoise.

Pas sûr que ces sujets aient été abordés jeudi: la porte-parole du président-élu avait prévenu qu’aucune « discussion approfondie » ne pourrait avoir lieu tant que M. Trump ne serait pas investi président.

Mais ce baptême du feu diplomatique intervient alors que Donald Trump multiplie les consultations – y compris parmi des Républicains qui l’avaient vivement critiqué pendant la campagne – pour choisir le successeur de John Kerry à la tête de la diplomatie américaine.

Le nom de Mitt Romney, candidat malheureux à la présidence américaine face à Barack Obama en 2012, a ainsi fait surface pour la première fois jeudi.

L’ex-gouverneur du Massachusetts, 69 ans, qui avait traité Trump de « charlatan » en mars, devrait être reçu samedi par M. Trump dans son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey, selon CNN.

Le sénateur Jeff Sessions, dont le nom revient beaucoup pour les portefeuilles de la Justice ou de la Défense, a confirmé en partie ces informations en sortant du QG de Trump à New York jeudi.

« Je trouve que c’est bien que le président élu rencontre des gens comme Mitt Romney« , a-t-il déclaré. « Je crois que M. Romney serait capable de faire pas mal de choses. Je suis sûr qu’il fait partie de ceux qui sont envisagés. Mais c’est M. Trump qui prendra la décision finale. »

Mitt Romney vient s’ajouter à plusieurs noms évoqués ces derniers jours pour ce poste-clé pour le rayonnement des Etats-Unis dans le monde: parmi eux, Rudy Giuliani, ex-maire de New York et soutien de la première heure de Donald Trump; l’ex-ambassadeur à l’ONU John Bolton; ou plus récemment Nikki Haley, gouverneure de Caroline du Sud qui fut elle aussi très critique de Trump pendant la campagne.

La nomination d’une figure modérée comme M. Romney rassurerait les démocrates comme les alliés des Etats-Unis, parfois sidérés par les prises de position du candidat Trump, tour à tour protectionnistes, pro-russes ou remettant en cause le rôle leader des Etats-Unis dans l’OTAN.

Depuis Berlin, Barack Obama a ainsi émis l’espoir que M. Trump montre par ses nominations qu’il a compris « la différence » entre « ce qui marche » pendant la campagne électorale, et « ce qui permet d’unifier le pays et de gagner la confiance, y compris de ceux qui n’ont pas voté pour lui« .

– ‘Tournée de la victoire’ –

Aucun portefeuille n’a encore été officiellement octroyé. Le président-élu continue de consulter à haute dose depuis ses luxueux appartements de la tour Trump.

Selon certains médias, le général à la retraite Michael Flynn, qui avait dirigé le service de renseignements militaires (Defense Intelligence Agency) entre 2012 et 2014, a été choisi comme prochain conseiller à la sécurité nationale.

Le sénateur Ted Cruz, présent jeudi à la Trump Tower et rival malheureux de Donald Trump pendant les primaires, est aussi évoqué pour la Justice.

Les nominations devraient intervenir « avant ou après » la fête de Thanksgiving, le 24 novembre, selon une porte-parole.

Après huit jours quasi-cloîtré dans son QG, le magnat de l’immobilier devait poursuivre à partir de vendredi après-midi les consultations à Bedminster, d’où il ne rentrera que dimanche soir.

Un responsable de sa campagne a indiqué qu’il entreprendrait ensuite, d’ici « deux-trois semaines« , une « tournée de la victoire » à destination des Etats qui lui ont permis de remporter sa victoire-surprise face à Hillary Clinton.

iTELE: les salariés reconduisent la grève jusqu’à mercredi

Paris – Les salariés d’iTELE ont voté mardi à 89% la poursuite de leur grève jusqu’à mercredi midi, pour un 31e jour consécutif, après avoir examiné le protocole d’accord proposé par leur direction.

Ces propositions avaient été débattues lundi après-midi et mardi matin, pendant douze heures, par les représentants des salariés et la direction, cette dernière ayant fait part lundi au gouvernement de son souhait de sortir au plus vite de ce conflit sans précédent dans l’audiovisuel en France depuis Mai 68.

Voici le futur manoir de la famille Obama

Le 20 janvier 2017, Barack Obama, sa femme et ses deux filles quitteront la Maison Blanche pour s’installer dans un quartier résidentiel de Washington.

Le déménagement est proche pour les Obama. A compter de l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le 20 janvier 2017, l’ancien président Barack Obama, sa femme et ses deux filles devront faire leurs valises. Ils quitteront la Maison Blanche pour laisser la place au républicain et à sa famille, mais ils n’iront pas bien loin.

Comme le rapporte Business Insider, leur nouveau foyer se situe dans le quartier résidentiel de Kalorama à Washington. Il leur faudra environ 13 minutes en voiture pour rejoindre leur nouveau manoir depuis la Maison Blanche, selon l’itinéraire le plus rapide proposé par Google Maps.

La Maison Blanche est à seulement 13 minutes en voiture du futur manoir des Obama

La Maison Blanche est à seulement 13 minutes en voiture du futur manoir des Obama

Google Maps

Le couple Obama souhaitait en effet rester dans la capitale, le temps que leur fille cadette, Sasha, termine le lycée.

20 500 euros par mois

Construite en 1928, leur nouvelle maison de 2500 mètres carrés compte neuf chambres et autant de salles de bain. Une luxueuse cuisine, une grande salle à manger, un dressing, deux garages, une cour, un jardin… Ce n’est pas la Maison Blanche, mais ça devrait suffire.

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La maison appartient à Joe Lockhart, ancien attaché de presse à la Maison Blanche de Bill Clinton, et sa femme Giovanna Gray. Ils l’avaient achetée en 2014 pour presque 5 millions d’euros. En mai 2016, Politicoavait déjà annoncé qu’elle deviendrait le nouveau foyer des Obama, qui devront s’acquitter d’un loyer mensuel de 20 500 euros.

Mondial-2018: Messi malade dans l’avion avant Argentine-Colombie

Buenos Aires – Lionel Messi a été pris de vomissements lundi lors d’un vol entre Buenos Aires et San Juan, où l’Argentine doit battre mardi la Colombie pour ne pas perdre pied dans la course à la qualification pour le Mondial-2018.

Comme d’autres coéquipiers, le capitaine n’a pas supporté les turbulences et les trous d’air, fréquentes à l’approche de la Cordillère des Andes

L’Argentine attend beaucoup de Lionel Messi, meilleur joueur du monde avec Barcelone, mais pas aussi efficace avec sa sélection.

La semaine dernière, l’Argentine a perdu 3-0 au Brésil et se retrouve 6e du tournoi de qualification sud-américain pour le Mondial-2018 en Russie. Les cinq premiers sont qualifiés et le 5e dispute un barrage contre une sélection d’Océanie.

Avec 16 points, l’Argentine se situe à 8 points du Brésil, leader avec 24 points, et à 1 point de la 5e place détenue par le Chili.

Le bilan du nouveau sélectionneur est décevant: deux défaites (Brésil et Paraguay), deux matches nuls (Pérou et Venezuela) et une seule victoire, contre l’Uruguay. Après le succès face à l’Uruguay, l’Argentine était en tête du groupe.

Le président Obama s’envole pour son dernier voyage officiel à l’étranger

Washington – Le président américain Barack Obama s’est envolé lundi pour son dernier voyage officiel avant son départ de la Maison Blanche en janvier, au cours duquel il doit se rendre en Europe et au Pérou pour le Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec).

Lors de ce voyage, il va notamment tenter de rassurer les alliés des Etats-Unis qui s’inquiètent après l’élection du républicain Donald Trump, qui va lui succéder le 20 janvier prochain.

Il doit d’abord se poser en Grèce, le berceau de la démocratie où il doit visiter le Parthénon et s’entretenir avec des dirigeants du pays notamment de la crise migratoire mais aussi d’économie, en particulier de la dette publique qui plombe le pays.

Plusieurs milliers de policiers ont été mobilisés à Athènes et la circulation va être coupée par endroits pendant des heures. Des fonctionnaires, communistes, groupes d’extrême-droite et anarchistes ont prévu de manifester pendant la visite de M. Obama.

Ensuite, le président américain va se rendre en Allemagne où il doit rencontrer la chancelière Angela Merkel. Lors de cette escale à Berlin, il doit également voir le président français François Hollande, la Première ministre britannique Theresa May ainsi que le Premier ministre italien Matteo Renzi.

Ils devraient surtout discuter des crises en Syrie et en Ukraine, et de la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Le voyage de M. Obama doit s’achever au Pérou, pour participer au sommet de l’Apec, où il compte notamment s’entretenir avec le président chinois Xi Jinping.

Lors d’une conférence de presse lundi, la première depuis l’élection de son successeur en janvier, il a assuré que M. Trump était favorable à la solidité de l’Otan et de l’alliance transatlantique, malgré des déclarations de campagne du milliardaire qui avaient semé la consternation en Europe.

Face aux inquiétudes exprimées par des alliés des Etats-Unis devant la possible réorientation de la diplomatie américaine, le président Obama a également affirmé qu’il y aurait une « immense continuité » de la politique étrangère et que son pays devait rester « un phare de l’espérance » et la « nation indispensable » pour le monde.

Les superbes images de la « Super Lune », observées partout dans le monde

La Lune apparait ce lundi plus grande et plus brillante qu’à l’accoutumée. Observé dans le monde entier, ce phénomène naturel donne lieu à des images impressionnantes.

Syndey, Istanbul, Athènes… Partout dans le monde, les observateurs ont pu s’émerveiller devant cette « Super Lune », plus grande et plus brillante que d’habitude. La faute à une correspondance de deux phénomènes astronomiques: la phase de pleine Lune tombe presque au moment où l’astre est au plus près de la Terre.

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Ce phénomène ne s’était pas produit depuis 70 ans, et pourrait ne pas se reproduire jusqu’en 2034, selon l’Observatoire de Paris. La météo nuageuse du jour à de quoi décevoir les fans d’astronomie, notamment à Paris. Ceux-là n’auront pas la chance d’observer cette « Super Lune ».

Olivier Bertrand, journaliste arrêté en Turquie: le pays plonge « dans une dictature »

Le journaliste français arrêté vendredi par les autorités turques pendant un reportage à Gaziantep, près de la frontière syrienne, a été remis en liberté dimanche. Les policiers voulaient « obtenir les codes de mes téléphones pour récupérer les contacts », explique-t-il.

Olivier Bertrand, arrêté vendredi en Turquie, a été libéré dimanche et a été expulsé vers Paris. « Pendant trois jours, on ne m’a pas dit une seule fois les charges précises, pénales ou administratives, qui pouvaient peser contre moi », a expliqué le journaliste des Jours à Franceinfo.

« On m’a interrogé sur mes contacts, sur ce que je faisais en Turquie, sur les villes où je comptais aller, a-t-il ajouté. Pendant trois jours, je n’ai pas eu une seule fois un interprète. Jamais il n’a été possible d’appeler l’ambassade, ou de passer un coup de fil. »

Les policiers turcs avaient une obsession: « Obtenir les codes de mes téléphones pour récupérer les contacts. Si je refusais, mes téléphones allaient être saisis et je resterais en Turquie les mois nécessaires pour que l’enquête se déroule. »

En Turquie, « personne n’est à l’abri »

L’interpellation du journaliste français est survenue alors que les relations entre Ankara et Bruxelles se sont tendues ces dernières semaines, après l’arrestation de plusieurs journalistes et opposants politiques turcs. Depuis la tentative de coup d’Etat du 15 juillet, les autorités turques ont mené des purges qui ont frappé les médias et les journalistes turcs de plein fouet.

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« La Turquie est en train de plonger dans une vraie dictature », selon Olivier Bertrand. « Depuis le mois de juillet, en arrêtant des intellectuels, des journalistes réputés et des écrivains, on fait passer le message aux Turcs que personne n’est à l’abri. C’est ce que tente le pouvoir turc avec la presse étrangère, a indiqué le journaliste à Franceinfo. Les conditions de détention n’étaient pas évidentes psychologiquement, mais nettement moins périlleuses que celles que subissent des dizaines de milliers de Turcs aujourd’hui. »

« 2,8 millions de réfugiés syriens » en Turquie

Le journaliste français a indiqué que « les ambassades européennes se réunissent pour faire le point sur le sort des journalistes européens. Mais, la présence de 2,8 millions de réfugiés syriens terrorise une partie des gouvernements, avec la crainte de les voir arriver en Europe. »

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L’arrestation du journaliste avait été qualifiée dimanche d' »inadmissible » par le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, qui avait « exigé » sa remise en liberté. Elle avait aussi suscité une importante mobilisation des médias et des internautes en France au cours du week-end.