XV de France: Cyril Baille appelé en remplacement de Ben Arous

Paris – Le pilier gauche de Toulouse Cyril Baille a été appelé pour le rassemblement du XV de France à partir de dimanche à Marcoussis (Essonne), a annoncé son club sur Twitter, en remplacement d’Eddy Ben Arous, victime d’une commotion cérébrale samedi avec le Racing 92.

Ben Arous (26 ans, 14 sél.) est sorti sonné à la 56e minute après un choc à la tête samedi à Bayonne (16-3 pour le Racing 92). Son forfait a été confirmé un peu plus tard dimanche par l’encadrement du XV de France.

Baille, 22 ans, convoqué pour la première fois avec le XV de France, participe à l’excellente tenue depuis le début de saison en mêlée fermée du Stade Toulousain, son club formateur.

Le XV de France est réuni de dimanche à vendredi à Marcoussis (Essonne) en vue de son premier test-match d’automne, le 12 novembre contre les Samoa à Toulouse.

Le groupe de 32 (les joueurs précédés d’un * n’appartiennent pas à la « Liste Elite« ):

Avants (17): Uini Atonio (La Rochelle), *Cyril Baille (Toulouse), Camille Chat (Racing 92), Damien Chouly (Clermont), Alexandre Flanquart (Stade Français), Loann Goujon (Bordeaux-Bègles), Kévin Gourdon (La Rochelle), Guilhem Guirado (Toulon), *Arthur Iturria (Clermont), Wenceslas Lauret (Racing 92), Julien Le Devedec (Brive), Yoann Maestri (Toulouse), *Charles Ollivon (Toulon), *Louis Picamoles (Northampton/ENG), Jefferson Poirot (Bordeaux-Bègles), Rabah Slimani (Stade Français), Sébastien Vahaamahina (Clermont).

Arrières (15): Sébastien Bézy (Toulouse), Djibril Camara (Stade Français), Jean-Marc Doussain (Toulouse), Gaël Fickou (Toulouse), Wesley Fofana (Clermont), Yoann Huget (Toulouse), Rémi Lamerat (Clermont), Maxime Machenaud (Racing 92), Maxime Médard (Toulouse), Maxime Mermoz (Toulon), Jules Plisson (Stade Français), Baptiste Serin (Bordeaux-Bègles), Scott Spedding (Clermont), François Trinh-Duc (Toulon), *Virimi Vakatawa (FFR)

Séismes en Italie: 2016, année noire

Ce dimanche, un puissant tremblement de terre a de nouveau frappé le coeur de l’Italie. Même si, pour l’heure, les dégâts semblent être avant tout d’ordre matériel, ce séisme est le troisième à avoir touché le centre du pays en à peine plus de deux mois.

Les médias italiens avaient parlé ce jeudi d’un « cauchemar sans fin ». Ils ne prédisaient pas qu’un nouveau séisme, le troisième en un peu plus de deux mois, frapperait le coeur de l’Italie ce dimanche. Vers 7h40, une secousse de magnitude 6,6 selon l’Institut américain de géologie (USGS) a provoqué de nombreux dégâts. Pour l’heure, aucun mort n’est à déplorer. La plupart des habitants des villages environnants avaient déjà été évacués à la suite du séisme de mercredi.

Alors que le pays se remet à peine du violent tremblement de terre du 24 août, qui avait fait près de 300 morts dans la région d’Amatrice, la secousse de ce dimanche, ressentie jusqu’à Rome, est la plus forte à avoir frappé la péninsule depuis 1980. La Cathédrale de Norcia, située à 6 kilomètres de l’épicentre et construite à partir du XIVe siècle, a été à moitié détruite.

La puissance de la secousse a entraîné des éboulements et de nombreuses routes de la région sont désormais coupées.

Deux séismes en une soirée

Ce mercredi, ce sont deux secousses qui ont frappé le centre de l’Italie, à deux heures d’intervalle. Ces séismes de magnitude 5,5 puis 6,1 ont été enregistrés près de Visso, à moins de 30 kilomètres du tremblement de ce dimanche. À la différence du drame d’Amatrice, qui avait surpris les habitants dans leur sommeil, la première secousse a permis aux Italiens de quitter leur résidence pour se mettre autant que possible à l’abri.

Le lendemain, les autorités tentaient de reloger les milliers de personnes jetées à la rue par les destructions. En parallèle, le gouvernement a annoncé avoir débloqué 40 millions d’euros pour venir en aide à la zone sinistrée. Comme ce dimanche, aucune personne n’a été portée disparue et les urgences des hôpitaux de la région n’ont reçu que quelques dizaines de personnes pour des blessures légères ou des malaises.

LIRE AUSSI >> Séisme: « Vu la forces des secousses, le faible bilan est miraculeux »

Les sinistrés ont été invités à accepter dans l’immédiat des hébergements provisoires dans des hôtels sur la côte adriatique, à environ 80 kilomètres de Visso. Le gouvernement a promis que tous les bâtiments endommagés ou détruits seraient reconstruits. Entre débats scientifiques et théories du complot, la bataille a fait rage pour déterminer l’origine -et la puissance réelle- du tremblement de terre.

La catastrophe d’Amatrice

Le plus grave séisme ayant touché l’Italie cette année demeure, pour l’instant, celui du 24 août, qui a frappé les régions des Marches et du Latium, dévastant les villes d’Accumoli, de Pescara del Tronto, d’Arquata, et surtout d’Amatrice. À ce jour, le bilan définitif fait état de 298 morts et plus de 400 blessés. Des disparus, plus de 220 étaient à Amatrice, d’après le maire de la commune. Un bilan d’autant plus dramatique pour un lieu qui ne compte « que » 2650 habitants.

Il s’agit du tremblement de terre le plus meurtrier depuis celui de 2009, qui avait fait plus de 300 morts dans la région de l’Aquila.

EN IMAGES >> Des maisons entières rasées à Pescara del Tronto

À Amatrice, de jour comme de nuit, les secouristes s’efforçaient sans relâche de trouver des survivants. Les médias ont pu être témoins d’un va-et-vient incessant de secouristes et de maîtres-chiens dans des volutes de poussière.

Alors que les secouristes commençaient à déblayer les décombres avec des pelleteuses, les espoirs s’amenuisaient.

LIRE AUSSI >> Pourquoi le bilan du séisme d’Amatrice est particulièrement lourd

Les secousses ont principalement affecté des habitations anciennes, symboles de la richesse du patrimoine de l’Italie et, surtout, construites avant les normes parasismiques actuelles. « Dans ces régions rurales, les habitations sont faites de briques ou de moellons, des éléments qui résistent très mal aux sollicitations sismiques », indiquait Jérôme Vergne, ingénieur géophysicien et chercheur à l’Ecole et observatoire des Sciences de la Terre de Strasbourg.

Le 27 août, la nation italienne a rendu hommage à ses nombreuses victimes. Le président de la République italien, Sergio Mattarella, est venu rendre visite aux secouristes à Amatrice. Dans ce contexte tragique, un lot de consolation est venu apporter un peu de baume au coeur : le sauvetage d’un chien puis d’un chat, plusieurs jours après la catastrophe.

Italie: un drone survole les bâtiments dévastés par le séisme

Le centre de l’Italie a été touché par deux puissants séismes mercredi soir. Beaucoup de bâtiments ont été détruits, mais aucune victime n’est à déplorer.

Logements, églises… De nombreux bâtiments ont été dévastés par les deux séismes de magnitude 5,5 et 6,1 qui ont frappé le centre de l’Italie mercredi soir. Et la terre a continué de trembler dans la nuit de jeudi à vendredi, où plus d’une centaine de répliques ont été enregistrées.

Un drone a survolé les bâtiments détruits, révélant l’ampleur des dégâts. Pour les habitants dont les maisons sont écroulées, abîmées ou simplement interdites d’accès car situées dans des zones dangereuses, la protection civile a proposé plusieurs solutions: un soutien financier pour se reloger seul, un hébergement dans des structures collectives sur place ou dans des hôtels sur la côte, à environ 80 km.

Avec l’arrivée de l’hiver, le gouvernement italien a d’ores et déjà débloqué 40 millions d’euros, « afin de faire face à l’urgence. »

Marchés américains: les emails de Clinton réveillent la fébrilité

New York – Les marchés américains ont été pris vendredi d’un brusque accès d’angoisse après la réouverture de l’enquête sur les emails d’Hillary Clinton, de loin leur candidate favorite face à l’imprévisible Donald Trump.

En hausse pendant la majeure partie de la séance, Wall Street est tombée dans le rouge après l’annonce de la réouverture par le FBI d’une enquête sur l’utilisation d’emails privés par Mme Clinton lors de son passage au secrétariat d’Etat, au cours de la première présidence de Barack Obama entre 2009 et 2013.

« C’est un choc« , a reconnu Chris Low, analyste chez FTN Financial.

Même si la Bourse a finalement limité les dégâts, le Dow Jones ayant perdu 0,05% et le S&P 500 0,31%, l’indice Vix qui mesure la volatilité, a quant à lui accéléré jusqu’à près de 17,50 points, contre moins de 15 juste avant.

S’il devait encore bondir avant l’élection du 8 novembre, cela montrerait que « le marché trouve que quelque chose cloche« , selon les termes de J.J. Kinahan, chef de la stratégie de marché à TD Ameritrade, la barre des 20 points signalant dans beaucoup d’esprits une fébrilité importante.

A en croire la majorité des analystes, une victoire de Mme Clinton est perçue comme plus favorable aux marchés, car gage de continuité. La candidate démocrate est une femme politique aux positions bien connues et les investisseurs s’attendent à ce qu’elle poursuive les politiques de M. Obama.

A l’inverse, une potentielle présidence Trump est génératrice d’incertitudes, à la fois à cause du penchant du républicain pour la controverse mais aussi de son manque d’expérience politique.

Donald Trump a par exemple accusé la présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed), Janet Yellen, d’être un instrument politique au service du parti démocrate et a attaqué des partenaires commerciaux importants, la Chine et le Mexique.

Considéré par certains comme un baromètre des chances de Donald Trump, le peso mexicain a d’ailleurs nettement reculé face au dollar au moment de l’annonce sur les emails d’Hillary Clinton.

– Autres incertitudes –

L’affolement des marchés vendredi n’a fait qu’accentuer la méfiance de certains analystes face aux sondages très favorables à Mme Clinton, d’autant que les esprits restent marqués par le souvenir cuisant de la victoire inattendue des partisans britanniques du « Brexit » lors du référendum de la fin juin.

Spécialiste des changes, Kathy Lien de BK Management, estime que les sondages ont endormi les marchés, leur donnant un sentiment de sécurité.

« Le marché sous-estime la possibilité que les choses tournent mal en cas d’une victoire de M. Trump ou d’un potentielle division du pays causée par une victoire de Mme Clinton« , prévenait-elle avant même l’annonce de la réouverture de l’enquête sur les emails.

Pour autant, les analystes ne sont pas tous d’accord sur cette supposée confiance des investisseurs, certains faisant remarquer que la prudence semble déjà régner depuis plusieurs séances, vu le faible volume d’échanges ainsi que la stagnation de l’indice élargi S&P 500.

Reste que la période n’est de toute façon guère propice à la prise de risque dans la perspective, jugée de plus en plus probable, d’un relèvement des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) en décembre et face à des résultats d’entreprises mitigés.

« Je ne pense pas qu’une victoire de (Hillary) Clinton soit acquise à 100%« , estime J.J. Kinahan.

« C’est ce que (les marchés) veulent« , a pour sa part estimé Nathan Thooft, chez Manuflife Asset Management. « Si cela n’arrive pas, je pense qu’il y aura beaucoup d’incertitudes et une possible orientation à la baisse des marchés« , prédit l’expert.

VIDEO. Facebook copie Snapchat et lance des filtres animés pour photos et vidéos

Concurrencé par Snapchat, qu’il n’a pas réussi à acquérir, Facebook commence à tester une nouvelle option qui permettra d’utiliser des filtres très semblables à ceux de l’application de messages mobiles éphémères.

Le refus d’un rachat à 3 milliards de dollars ne passe toujours chez Facebook. A défaut d’avoir pu acquérir Snapchat, le réseau social de Mark Zuckerberg s’est lancé dans une concurrence effrénée. Et n’hésite pas à copier l’application de messages mobiles éphémères. Ce vendredi, Facebook a annoncé la mise en test d’une nouvelle option qui permettra d’utiliser notamment des filtres très semblables à ceux de Snapchat, comme le montre le site Recode dans une vidéo.

LIRE AUSSI >> Facebook lance Lifestage, son anti-Snapchat pour les ados

Cette nouveauté permet ainsi d’utiliser deux types d’effets, sur les visages, ou autour de la scène. Selon le site américain The Verge, les utilisateurs de Facebook y auront accéder en « swipant » à droite depuis la fenêtre du fil d’actualité.

Une fois le montage terminé, ils auront la possibilité de poster le résultat ou de l’envoyer par message à un certain nombre de personnes. Ladite photo ou vidéo restant disponible 24 heures maximum sur la conversation. Au terme de cette période, elle disparaîtra… comme sur Snapchat.

Un test limité à l’Irlande

L’expérimentation est pour l’instant limitée à l’Irlande. Elle fait suite à une première tentative de la part de Facebook, pendant les JO de Rio. A l’époque, les utilisateurs du réseau social avaient eu l’opportunité de calquer les couleurs de leur pays sur leur visage, rappelle The Verge. Cette semaine, Facebook a annoncé l’apparition de filtres artistiques, ainsi que d’un thème Halloween aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande, avec des masques à utiliser sur Facebook Live.

Interrogé par Business Insider, un porte-parole explique que cette nouvelle option a été imaginée pour « répondre à deux nouvelles tendances, le fait que les utilisateurs partagent de plus en plus de photos et vidéos, mais qu’ils souhaitent le faire seulement avec leurs amis proches, et non pas l’ensemble des personnes qu’ils connaissent sur Facebook ».

LIRE AUSSI >> Snapchat, Instagram: que font les 11-12 ans sur leurs réseaux sociaux préférés?

Il s’agit aussi pour le réseau de Mark Zuckerberg de tester la technologie MSQRD, acquise en mars dernier, souligne The Verge. Mais l’objectif final est de se positionner face à celui qui pourrait apparaître comme un rival de taille dans l’avenir, à savoir Snapchat. Alors que de plus en plus d’utilisateurs s’emparent de l’application de messages mobiles éphémères pour y partager du contenu, Facebook voit à l’inverse ses utilisateurs délaisser le partage de photos et vidéos au profit de liens externes, ce qui fait mécaniquement diminuer les recettes publicitaires, analyse The Verge.

L’ONU rejette la candidature de la Russie au Conseil des droits de l’homme

Critiqué pour son intervention en Syrie, le pays a vu sa candidature écartée par l’Assemblée générale de l’ONU. C’est la deuxième fois seulement qu’une grande puissance échoue à se faire élire au Conseil.

L’Assemblée générale de l’ONU a créé la surprise ce vendredi en rejetant de justesse la candidature au Conseil des droits de l’homme de la Russie, critiquée pour sa campagne militaire en Syrie par de nombreuses organisations humanitaires.

La Russie, la Croatie et la Hongrie étaient en lice pour deux sièges réservés à l’Europe de l’Est. Moscou n’a obtenu que 112 voix contre 114 pour la Croatie et 144 pour la Hongrie, sur 193 pays membres.

« Un signal d’alarme pour Moscou »

De nombreuses organisations humanitaires avaient appelé à ne pas réélire la Russie pour un deuxième mandat de trois ans au Conseil en raison de son soutien au régime de Bachar al-Assad.

« Il s’agit clairement d’un signal d’alarme pour Moscou », a déclaré le directeur de Human Rights Watch (HRW) à Genève John Fisher, en souhaitant « que le message soit entendu ». « Il est difficile de croire que les gens qui ont voté aujourd’hui n’avaient pas en tête la situation à Alep », a souligné Akshaya Kumar, directrice adjointe de HRW pour l’ONU à New York.

LIRE AUSSI >> Bombardements russes en Syrie: « Alep risque d’être quasiment rayée de la carte »

L’Arabie saoudite, elle aussi critiquée par des ONG pour sa campagne de bombardements au Yémen, a par contre été élue au Conseil avec 152 voix.

L’Irak et la Chine Parmi les pays élus

C’est la deuxième fois seulement qu’une grande puissance échoue à se faire élire au Conseil, après les Etats-Unis en 2001.

Parmi les autres pays élus vendredi, sur une base régionale, figurent les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, l’Egypte, l’Irak, l’Afrique du Sud, Cuba ou la Tunisie. Ils prendront leur siège en janvier 2017 pour un mandat de trois ans.

14 sièges ont été renouvelés au total ce vendredi sur les 47 que compte le Conseil. Ce dernier, créé en 2006 et siégeant à Genève, est l’organe principal du système onusien en matière de droits de l’homme.

Brésil: accusé de corruption Lula interpelle l’ONU

Rio de Janeiro – Acculé par le scandale de corruption Petrobras, l’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a allumé un contre-feu international en prenant l’ONU à témoin de la « persécution politique » dont il s’estime victime.

Mercredi soir, les avocats de l’icône de la gauche brésilienne avaient crié victoire, annonçant qu' »à partir de maintenant, l’ONU observera de façon formelle les violations grossières pratiquées quotidiennement contre Lula au Brésil » par la justice brésilienne.

Jeudi, une porte-parole de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU a confirmé à l’AFP qu’une plainte avait bien été « enregistrée« . Mais elle a souligné qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’une décision sur son admissibilité » qui sera tranchée ultérieurement.

La « communication » de Lula a été transmise à la Mission permanente du Brésil à Genève, « qui dispose d’un délai de deux mois pour rendre ses observations » sur les griefs invoqués par l’ex-président, a ajouté cette source.

En cas d’admissibilité, elle pourrait déboucher au mieux pour Lula sur une condamnation non-contraignante du Brésil par la Commission des droits de l’Homme des Nations unies.

« Le traitement d’une plainte peut prendre jusqu’à 5 ans« , a précisé la porte-parole.

Lula, qui fêtait jeudi ses 71 ans, est poursuivi dans plusieurs volets de l’enquête judiciaire sur les détournements de fonds au sein du géant étatique pétrolier Petrobras dont une partie ont été reversés sous forme de pots-de-vin à des dizaines de parlementaires de son ancienne coalition.

L’ex-président clame avec force son innocence. Il dénonce la partialité de juges instrumentalisés dans le but de l’éliminer sans preuves de l’échiquier politique avant l’élection présidentielle de 2018 à laquelle il envisage de se présenter.

Mais les accusations pesant contre Lula sont de plus en plus lourdes. La Cour suprême du Brésil l’a récemment impliqué dans le volet politique de l’enquête ouverte pour « appartenance à une organisation criminelle » qui aurait orchestré les détournements de milliards de dollars des caisses de Petrobras.

Et le récent placement en détention préventive de l’ex-président du Congrès des députés Eduardo Cunha, inculpé pour corruption, a ravivé les craintes dans son camp d’une interpellation imminente de Lula.

– Revers historique aux municipales –

« Même s’il n’a plus beaucoup d’espoir, il tente de convaincre l’opinion publique internationale qu’il est victime d’une injustice et que c’est la société brésilienne qui est corrompue« , analyse José Augusto Guilhon Albuquerque, professeur de sciences politiques à l’Université de Sao Paulo (USP).

Jouant de son aura internationale, « il sait que tout article publié à l’étranger aura une répercussion interne » susceptible de mettre ses juges sous pression.

Son héritière politique Dilma Rousseff avait usé de la même stratégie quelques semaines avant sa destitution fin août pour maquillages des comptes publics. Elle avait multiplié les entretiens à la presse étrangère pour dénoncer un « coup d’Etat parlementaire« .

Et « cette stratégie a plutôt bien fonctionné au début, mais les résultats des élections municipales ont montré que la société brésilienne, dans son immense majorité, rejetait le gouvernement du PT« , souligne M. Albuquerque.

Le 2 octobre, le Parti des travailleurs fondé par Lula a en effet subi une déroute cuisante au premier tour des municipales, perdant plus de la moitié de ses mairies.

Gleisi Hoffmann, sénatrice du PT, et ancienne chef de cabinet de Mme Rousseff se veut néanmoins optimiste. « Lula est une figure politique qui a un poids immense. Nous opposerons une résistance, avec une campagne internationale sur plusieurs fronts pour le défendre« , a-t-elle déclaré à l’AFP.

« En ce sens, la décision de l’ONU est très importante« , a-t-elle souligné.

« Avec la plainte à l’ONU, Lula s’adresse aussi à ses partisans en disant +je suis toujours en vie+« , souligne M. Albuquerque. « Il veut garder sa mainmise sur le PT qui est très divisé« .

Lors de la campagne pour les municipales, très peu de candidats PT ont osé se réclamer de son héritage. Beaucoup ont même abandonné la couleur rouge et l’étoile emblématiques du parti.

Malgré tous ses déboires, l’ancien ouvrier métallurgiste arriverait en tête du premier tour de la présidentielle de 2018, recueillant entre 15,07% et 27,6% des voix en fonction de ses adversaires, selon un sondage publié le 19 octobre.

Mais il aurait très peu de chances de l’emporter au second tour.

Apple dévoile son nouveau MacBook Pro retina

Le groupe à la pomme a présenté ses nouveaux modèles de Mac à l’occasion de son keynote à Cupertino. Avec une attention particulière portée au MacBook Pro, désormais équipé d’une barre tactile baptisée TouchBar.

Les innovations vont être scrutées à la loupe. Deux jours après avoir présenté des résultats en baisse pour la première fois depuis 15 ans, Apple présente ce jeudi ses nouveaux produits Mac, et notamment un MacBook Pro avec écran rétina totalement revisité. La marque à la pomme a choisi ses quartiers de Cupertino en Californie, pour présenter également une nouvelle application sur l’Apple TV et iOS.

LIRE AUSSI >> Apple: des revenus en baisse, pour la première fois depuis quinze ans

L’application, baptisée sobrement « TV », permettra d’accéder aux contenus de l’Apple TV via des appareils iOS, a annoncé ce jeudi Tim Cook, le patron d’Apple. Cette nouveauté devrait être par ailleurs compatible avec Siri, et disponible gratuitement d’ici la fin de l’année aux Etats-Unis.

TouchBar, la révolution du MacBook Pro

Le gros du keynote a toutefois porté sur les innovations apportés à la gamme de Mac. Pile 25 ans après la sortie du premier NoteBook, Apple a officialisé son nouveau MacBook Pro Rétina. Avec comme plus emblématique innovation, une barre tactile OLED – Organic Light-Emitting Diode – sur le clavier, baptisée TouchBar.

Cette barre tactile (« Touch Bar ») remplace la rangée de touches de fonctions (F1, F2, F3…) des claviers traditionnels. Et s’adapte à l’environnement. Ainsi lorsque l’utilisateur ouvre une fenêtre Safari, des boutons de navigation ou la liste de ses favoris apparaissent. Elle est remplacée par une liste d’emojis à l’ouverture de l’application Messages. La technologie s’adapte à de nombreux logiciels, et pas seulement ceux d’Apple.

Le nouveau Mac dispose également de quatre ports USB-C qui permettent de charger l’appareil. Son clavier inclut aussi un capteur Touch ID qui permet de déverrouiller l’appareil et d’enregistrer plusieurs empreintes digitales. Cette dernière fonctionnalité permet aussi, quand l’ordinateur est partagé entre plusieurs personnes, de reconnaître instantanément laquelle est en train de l’utiliser et de basculer sur son profil personnalisé. Sans compter que le dispositif fonctionne avec Apple Pay.

De 1999 à 2699 euros

Nouveaux coloris, améliorations de l’écran et du son sont aussi de mise. Les prix sont évidemment à la hauteur des innovations, puisqu’ils débutent à 1999 euros pour un 13 pouces et 2699 euros pour un 15 pouces. Une version sans TouchBar est aussi disponible dès la semaine prochaine pour la modeste somme de 1699 euros, indique Europe 1.

Au total, Apple voit dans ces nouveaux produits les MacBook les puissants, les plus fins – même que le MacBook Air – et légers jamais conçus. Un argument grâce auquel la marque à la pomme espère enrayer la chute des ventes de Mac, qui reculé au quatrième trimestre de 14% à 4,9 millions d’unités vendues.

A Nice, une septuagénaire fortunée kidnappée en pleine rue

Jacqueline Veyrac, figure du tourisme local, a été kidnappée ce lundi à Nice et embarquée de force dans un véhicule. Les enquêteurs sont toujours à sa recherche.

Elle a été enlevée en pleine rue et en plein jour. Jacqueline Veyrac, une riche femme d’affaires de 76 ans, a été kidnappée ce lundi à Nice par au moins trois ravisseurs, selon le quotidien régional Nice Matin.

Une enquête ouverte pour enlèvement en bande organisée

Deux d’entre eux l’auraient forcée à monter dans le coffre d’un véhicule utilitaire conduit par un troisième individu.La scène s’est produite alors que la septuagénaire sortait d’une pharmacie et s’apprêtait à monter dans sa propre voiture, selon une employée citée par 20 minutes.

Une enquête a été ouverte pour « enlèvement et séquestration en bande organisée » et « association de malfaiteurs ». Elle a été confiée à la police judiciaire de Nice.

« Il y a certainement des choses d’ordre personnel qui peuvent être liées à sa fortune. C’est l’hypothèse qui parait tellement évidente qu’on y pense tous mais ce n’est pas forcément la seule piste et vraiment, à ce stade, tout est ouvert pour les enquêteurs, » a expliqué le procureur de la République à Nice Jean-Michel Prêtre à France 3.

Une figure du tourisme local

Jacqueline Veyrac est une figure connue du tourisme local. Elle préside le conseil d’administration du Grand hôtel de Cannes, établissement cinq étoiles situé sur la Croisette, et gère le restaurant gastronomique La Réserve, à Nice.

Selon le parquet, la femme d’affaires avait déjà été visée par une tentative d’enlèvement en 2013. En début de soirée, les enquêteurs étaient toujours à sa recherche.

Affaire Dupont de Ligonnès: l’homme recherché n’était qu’un énième sosie

L’homme qui ressemblait fortement à Xavier Dupont de Ligonnès, selon des témoins l’ayant croisé lundi dernier dans l’Allier, a été retrouvé par les enquêteurs. Il ne s’agit que d’un sosie du père de famille qui a mystérieusement disparu après la mort des siens.

La ressemblance était apparemment troublante. Ce qui avait poussé les enquêteurs de Montluçon à partir à la recherche d’un homme aperçu il y a une semaine dans un casino de Néris-les-Bains, dans l’Allier. Selon des témoins, ce brun ressemblait fortement à Xavier Dupont de Ligonnès, le père de famille soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants à leur domicile de Nantes, en avril 2011.

« Un signalement de ce genre par semaine, en moyenne »

Les images du suspect, filmé par la vidéosurveillance du casino avaient été transmises au Service Régional de la Police Judiciaire de Nantes. « C’est une affaire très sensible, plusieurs unités de la gendarmerie travaillent sur ces vérifications », avait confié une source policière à La Montagne.

Verdict: il ne s’agit que d’un sosie du Nantais, selon le quotidien Presse Océan. L’homme a été retrouvé par les enquêteurs, puis entendu. « Ce n’était pas lui », a indiqué une source proche du dossier au journal local. Selon les enquêteurs de la PJ de Nantes, leurs services reçoivent « un signalement de ce genre par semaine, en moyenne ». Xavier Dupont de Ligonnès a été vu pour la dernière fois le 15 avril 2011 dans le Var. Depuis, plusieurs centaines de signalements ont été émis, mais aucun d’entre eux n’a abouti à l’arrestation du meurtrier présumé.