VIDEO. Ligue 1: Aïe, Thauvin loupe le ballon, mais pas le nez de Rongier

FOOTBALL. Très en forme lors de la victoire de l’Olympique de Marseille dimanche soir face à Nantes, Florian Thauvin s’est aussi distingué en fracassant involontairement le nez de Valentin Rongier d’un coup de tibia.

Il fallait probablement y voir le signe d’une nouvelle soirée galère pour les Nantais. Alors qu’ils mènent au score depuis la 2e minute de jeu face à l’Olympique de Marseille, en clôture de la 7e journée de Ligue 1, les Canaris perdent sur blessure Valentin Rongier à peine dix minutes plus tard.

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Quelques instants plus tôt, le nez du milieu récupérateur nantais a fait connaissance avec le tibia gauche de Florian Thauvin. L’impact est tellement violent que Rongier a d’abord du mal à se relever, et a besoin de quelques secondes pour retrouver pleinement ses esprits.

Sonné, et le nez cassé, il est finalement contraint de céder sa place à Adrien Thomasson. Ce changement dérègle totalement la mécanique mise en place par René Girard. Sans Rongier, les Nantais prennent l’eau, et sombrent face aux assauts répétés des attaquants olympiens.

Huntelaar et Lewandowski avant lui

Clinton Njie en profite à la 22e minute pour égaliser, après avoir pris le soin de perforer la défense nantaise. Puis Bafétimbi Gomis s’amuse lui aussi des largesses défensives de ses adversaires pour obtenir un penalty, qu’il transforme lui-même au retour des vestiaires. Incapable d’assurer la relève de Rongier, Thomasson est même remplacé en fin de match par René Girard, et assiste à la défaite des siens (2-1) depuis le banc de touche.

Déjà mal en point, Nantes pourrait donc en plus être privé de Valentin Rongier pour la réception de Bastia samedi prochain. À moins qu’il soit suffisamment remis, et qu’il accepte de porter un masque, comme le font certains joueurs après avoir reçu un coup au visage. Il pourra notamment demander conseil à Klaas-Jan Huntelaar, Nenê, ou encore Robert Lewandowski.

Valence: des détenus refusent de regagner leurs cellules, deux gardiens blessés

Lyon – Des détenus du centre pénitentiaire de Valence ont refusé dimanche soir de regagner leurs cellules pendant quelques heures, après avoir dérobé un jeu de clefs à un gardien et tenté de mettre le feu à des matelas, a indiqué la préfecture de la Drôme.

L’incident a débuté peu après 18H30 au sein de la maison centrale du centre pénitentiaire quand trois prisonniers s’en sont pris à deux gardiens, qui ont été légèrement blessés et qui ont pu se mettre aussitôt à l’abri rapidement, a précisé à l’AFP Frédéric Loiseau, le secrétaire général de la préfecture de la Drôme, confirmant une information de France Bleu Drôme Ardèche.

« Parmi les deux surveillants blessés, l’un a été conduit à l’hôpital. Trois autres surveillants, choqués, ont bénéficié d’une prise en charge psychologique« , a indiqué pour sa part le ministère de la Justice dans un communiqué, soulignant qu’ « aucun agent n’a été pris en otage« .

Au cours de l’agression, les détenus ont réussi à voler un jeu de clefs à l’une de leurs victimes. Les trois prisonniers se sont alors isolés au troisième étage du bâtiment, ouvrant quelques cellules et tentant en vain de mettre le feu à des matelas, selon des sources concordantes.

Aucune précision n’a été apportée par les autorités sur le nombre de prisonniers qui ont alors rejoint les trois codétenus.

Mais l’incident était « confiné » vers 22H00, selon le ministère, et les détenus ont regagné leurs cellules un quart d’heure plus tard, selon M. Loiseau, après l’arrivée sur place des ERIS (équipes régionales d’intervention et de sécurité).

Des dégâts importants ont été néanmoins constatés sur deux étages de la détention.

Le Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, a salué dans un communiqué « l’action des personnels pénitentiaires qui ont mis fin à l’incident« .

Aucun élément d’information n’a été donné par les autorités sur les trois fauteurs de troubles.

« Le Syndicat Pénitentiaire des Surveillants (S.P.S) n’est pas étonné de voir que de tels actes se produisent dans les établissements pénitentiaires« , a réagi pour sa part le syndicat.

« Les détenus ne sont pas dupes et ont bien conscience que le manque d’effectifs de surveillants est propice à une escalade des violences« , a-t-il dénoncé, réclamant « un apport d’effectifs de surveillants » et une « sanction exemplaire » pour les auteurs des troubles.

Le centre pénitentiaire de Valence peut accueillir plus de 450 détenus.

MLS: New York City quasiment qualifié pour les play-offs

Los Angeles – New York City est quasiment assuré de participer aux play-offs du Championnat nord-américain de football (MLS) après son net succès face à Chicago (4-1) vendredi.

L’ancien international espagnol David Villa a marqué deux buts face à Chicago portant son total depuis le début de la saison à 19 réalisations, à un but de Bradley Wright-Phillips, en tête du classement des buteurs.

New York City était pourtant privé de Frank Lampard, blessé à un mollet le week-end dernier et indisponible trois à quatre semaines.

Grâce à ce succès, New York City est repassé au moins provisoirement en tête de la conférence Est avec 48 points, soit un de plus que Toronto et trois de plus que les New York Red Bulls.

L’équipe entraînée par Patrick Vieira a fait un pas décisif vers les play-offs et peut empocher officiellement son billet pour la phase finale ce week-end si New England ne bat pas Columbus, ou si D.C. United et Orlando font match nul, ou si les New York Red Bulls battent Montréal.

« L’objectif est de disputer les play-offs. Même si ce n’est pas encore fait, je suis très heureux de la prestation de mon équipe« , a souligné Vieira.

Il s’agirait d’une première pour City qui a fait ses débuts en MLS en 2015.

GP d’Aragon: pole position pour Marquez impressionnant en qualifications

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Attentat de Nice: le pape reçoit familles en deuil et victimes de toutes confessions

Cité du Vatican – Des dizaines de familles en deuil et de victimes de l’attentat du 14 juillet à Nice doivent s’envoler samedi matin pour Rome, accompagnées de soutiens de toutes confessions, pour une audience à midi avec le pape François.

« Nous attendons un message d’apaisement pour nos âmes en souffrance« , a confié Vincent, un témoin profondément marqué par le carnage du camion fonçant sur la Promenade des Anglais à Nice, dans le sud de la France, le jour de la fête nationale.

Environ 180 personnes blessées ou traumatisées dans l’attentat ou bien proches de victimes — 58 familles au total — doivent emprunter deux avions affrétés par la municipalité de Nice.

Ils seront rejoints par quelque 150 soutiens niçois partis en car, ainsi que par une délégation officielle de l’association interreligieuse « Alpes-Maritimes Fraternité« , qui comprend l’évêque de Nice et des représentants juifs, musulmans, orthodoxes et protestants.

Pour Pierre-Etienne Denis, président de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac), ce type de rendez-vous permet de sortir de la solitude et de « progresser vers la résilience« .

« Si on est croyant, c’est une rencontre exceptionnelle » et « si on ne l’est pas, c’est une rencontre avec une autorité morale incontestable, un trésor d’empathie qui transcende les religions« , a-t-il jugé.

Le pape François avait déjà reçu le président français François Hollande mi-août pour réaffirmer son soutien et son affection au pays touché depuis début 2015 par une série sans précédent d’attentats.

Et le 14 septembre, il avait célébré, en compagnie de 80 pèlerins français, une messe en l’honneur de Jacques Hamel, le prêtre égorgé par deux jeunes jihadistes dans son église près de Rouen (nord-ouest de la France).

« Comme il serait bon que toutes les confessions religieuses proclament que tuer au nom de Dieu est satanique« , avait-il alors lancé.

– ‘On se serre les coudes’ –

Pour Vincent Delhommel Desmarest, responsable d’un restaurant de la Promenade des Anglais, en arrêt de travail depuis l’attentat et suivi trois fois par semaine par un psychologue, le pontife argentin est « un homme de bonté et d’ouverture » qui aidera peut-être à apaiser les scènes de carnage qui tournent en boucle dans sa tête.

« Les nuits, on ne dort pas. J’ai vu la scène complète de la progression du camion, des corps mutilés, décapités, des entrailles..« , a-t-il confié.

En août, ce restaurateur de 49 ans a décidé de créer une association locale de soutien aux victimes, « Promenade des Anglais« , qui compte déjà 220 personnes. « Dans la barbarie et la peine, on se serre les coudes entre victimes« .

Le soir du 14 juillet, fête nationale en France, plus de 30.000 personnes venaient d’assister au feu d’artifice en bord de mer lorsque Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, radicalisé et violent, a foncé dans la foule avec un camion de 19 tonnes, faisant 86 morts et 434 blessés.

Le président de la métropole Nice Côte d’Azur, Christian Estrosi, qui sera du voyage à Rome, a expliqué que l’audience papale se voulait « sans distinction de religion« .

L’opposition écologiste municipale a exprimé son objection au nom de la laïcité au choix de la mairie d’affréter deux avions, mais sa protestation est restée relativement isolée.

Un tiers des victimes décédées étaient de confession musulmane, a rappelé l’imam Boubekeur Bekri, vice-président du conseil régional du culte musulman dans le sud-est de la France, qui ira lui aussi à Rome avec une poignée de musulmans.

« En tant que musulman et croyant, je pense qu’on est dans le droit fil de la pensée du croyant, de la capacité de converger les uns vers les autres« , a-t-il estimé.

« Nous y allons avec beaucoup de respect« , a souligné M. Bekri, en évoquant « l’humanisme intense » du pape François, exprimé par exemple lors de sa visite aux réfugiés principalement musulmans sur l’île grecque de Lesbos.

Maurice Niddam, président du consistoire de Nice, n’accompagne pas des victimes juives, mais il a voulu soutenir cette démarche: « Ce pape est très humain, très proche du peuple, ouvert aux autres confessions. Quand il parle de victimes d’actes de terrorisme, ce n’est pas de la sensiblerie, il est sincèrement blessé« .

GB: Corbyn favori pour sa réélection, malgré la défiance du sérail

Liverpool – Malgré la défiance du sérail, Jeremy Corbyn devrait être réélu à la tête du Labour grâce à l’appui des militants, laissant béante la fracture entre la base et l’appareil du parti travailliste britannique.

Un an après son arrivée sensationnelle aux manettes du principal parti d’opposition britannique, le vétéran gauchiste de 67 ans part grandissime favori face à Owen Smith, un député gallois de 46 ans quasiment inconnu.

Le résultat du vote, clos depuis mercredi, doit être annoncé à 10h45 GMT lors du congrès du parti à Liverpool, au nord-ouest de l’Angleterre.

« Tout indique qu’il sera réélu sur un score similaire à celui de l’année dernière, autour de 60%« , souligne Steven Fielding, professeur de sciences politiques à l’Université de Nottingham.

Si Jeremy Corbyn a dû se soumettre si tôt et malgré le plébiscite de 2015 à un nouveau vote, c’est parce que 172 des 230 députés travaillistes ont approuvé fin juin une motion de défiance lui reprochant son manque d’empressement à militer contre un Brexit.

En fait, la crise couve depuis le tout premier jour de l’arrivée du militant pacifiste, anti-austérité et pro-immigration à la tête du parti, vieux de 116 ans.

La plupart des députés et cadres du Labour estiment que son profil à gauche toute renferme la promesse d’un « désastre électoral » lors des prochaines législatives de 2020.

-Aux antipodes de Blair-

Les sondages ne plaident effectivement pas en sa faveur puisque trois quarts des Britanniques le jugent tout bonnement incapable de diriger le pays.

« On n’avait pas été aussi éloigné du pouvoir depuis 1930« , a déclaré jeudi l’ancien ministre des Affaires étrangères David Miliband, battu par son frère Ed lors des primaires travaillistes en 2010.

Mais pour une majorité des environ 550.000 membres du « plus grand parti d’Europe« , Jeremy Corbyn porte un espoir: celui du retour d’une « vraie gauche » qui solderait définitivement l’héritage centriste de Tony Blair.

L’éternel rebelle du parti se situe aux antipodes de l’ancien Premier ministre travailliste, au pouvoir entre 1997 et 2007 mais dont l’image a été irrémédiablement ternie par l’intervention britannique de 2003 en Irak.

Environ 300.000 personnes, dont beaucoup de déçus du blairisme, ont adhéré au Labour depuis l’été 2015. Plusieurs députés, dont Owen Smith, ont accusé les nouveaux-venus d’être des militants d’extrême gauche qui chercheraient à court-circuiter le parti parlementaire et à transformer le Labour en un mouvement social type Podemos.

La campagne estivale, émaillée de noms d’oiseaux et de tentatives d’intimidation, a été venimeuse, offrant un spectacle de division qui fait le miel du gouvernement conservateur de Theresa May.

-‘Une famille malheureuse’-

Les positions des deux camps paraissent à ce point irréconciliables que certains craignent aujourd’hui pour la survie du parti. Persuadés que la présence de Jeremy Corbyn empêche tout retour au pouvoir, les députés modérés pourraient ainsi être tentés de faire scission pour créer un nouveau parti de centre-gauche.

La plupart des analystes n’envisagent pas un tel scénario, au moins à court terme. Tony Travers, de la London School of Economics, rappelle que le précédent, qui a conduit à la création du parti social-démocratique en 1981, s’est soldé par un fiasco pour ceux qui ont choisi cette voie.

La suite confine à une impasse. « Certains vont rentrer dans les rangs, d’autres vont continuer à se rebeller. Le Labour va ressembler à une famille malheureuse qui tente de cohabiter« , souligne l’expert.

Même une défaite électorale n’offre aucune garantie quant à un départ de Jeremy Corbyn et de ses fidèles, tout à leur cause de transformer le parti de fond en comble.

« C’est leur opportunité en or, ils ne vont pas la lâcher« , estime Steven Fielding qui ajoute: « La guerre des tranchées va continuer et il faudrait qu’un astéroïde frappe la Terre pour que cela change. »

Venezuela: le référendum anti-Maduro n’aura pas lieu en 2016

Caracas – Les autorités électorales vénézuéliennes ont annoncé mercredi que le référendum contre Nicolas Maduro n’aurait pas lieu cette année, mais après janvier 2017, faisant fondre les espoirs de l’opposition de voir le président quitter le pouvoir.

Pour que des élections anticipées aient lieu, le référendum doit avoir lieu d’ici le 10 janvier 2017 et être couronné de succès, mais selon le Conseil national électoral (CNE) le vote « pourrait avoir lieu au milieu du premier trimestre 2017« .

Report après report, l’opposition, réunie dans la coalition de la Table pour l’unité démocratique (MUD, centre droit), majoritaire au Parlement, attendait depuis une semaine la fumée blanche au-dessus du CNE.

Cet organisme, accusé par le camp anti-Maduro de retarder le processus pour le protéger, a également annoncé que l’opposition devra réunir quatre millions de signatures (20% de l’électorat) en trois jours, ultime étape avant de pouvoir convoquer le référendum, du 26 au 28 octobre.

Ensuite, le CNE aura un mois pour les vérifier, puis jusqu’à trois pour convoquer le référendum.

L’opposition a prédit la « déroute » prochaine du président lors du recueil des voix. « Nous n’avons aucun doute (…) Des millions de Vénézuéliens vont se mobiliser, et infligeront une déroute électorale, mais aussi politique et morale sans appel« , a réagi Jesus Torrealba, porte-parole de la MUD, lors d’une conférence de presse mercredi soir.

Il a réaffirmé que l’opposition demandait l’organisation du référendum en 2016 et annoncé un « un plan de lutte » pour définir les moyens de continuer à faire pression.

Selon l’opposition, le référendum est l’unique moyen de trouver une issue pacifique à la violente crise économique secouant le pays.

Si celui-ci avait eu lieu d’ici le 10 janvier 2017 et avait été couronné de succès, il aurait provoqué des élections anticipées.

Or s’il est organisé plus tard, comme l’a suggéré le CNE, une éventuelle révocation de Nicolas Maduro n’entraînera que son remplacement par son vice-président, du même parti, jusqu’à la fin de son mandat en 2019.

– 7,5 millions de voix à recueillir –

Au-delà des questions de dates, le niveau de mobilisation lors de l’ultime étape avant le référendum pourrait avoir un impact très négatif sur le gouvernement, en cas de forte participation, estiment les experts.

Lors du précédent stade de ce fastidieux processus, l’opposition avait recueilli neuf fois plus que les 200.000 signatures nécessaires.

Si l’opposition parvenait à réunir près ou plus de 7,5 millions de voix, soit le score de Nicolas Maduro à la présidentielle de 2013, cela aurait un « impact indéniable » même si le référendum lui-même n’a pas lieu en 2016, avait déclaré à l’AFP Eugenio Martinez, expert en questions électorales.

Ce score symbolique de 7,5 millions de voix est le seuil requis pour destituer le président lors du référendum.

« Que huit millions de personnes signent (au cours de cette ultime étape) et ce serait une forme de référendum révocatoire« , avait abondé l’analyste Hector Briceño.

Après 17 ans de chavisme (du nom du défunt président Hugo Chavez, 1999-2013), la population semble lassée et les analystes préviennent du risque d’explosion sociale alors que le pays a sombré économiquement.

Selon l’institut Datanalisis, 80% des Vénézuéliens exigent un changement de gouvernement dans ce pays pétrolier dont l’économie s’est effondrée avec la chute des cours du brut.

Les habitants patientent des heures devant les magasins et les pharmacies, désespérés face à une pénurie touchant huit produits de première nécessité sur dix.

L’inflation devrait exploser à 720% cette année selon le Fonds monétaire international (FMI).

Les modalités de la collecte de signatures sont aussi au coeur des débats entre l’opposition, le gouvernement et le CNE: la MUD exige que le seuil de 20% de l’électorat requis se fasse au niveau national et non pas dans chaque Etat, comme le souhaite l’autorité électorale. Car si un seul Etat ne dépassait pas ce seuil, tout le processus serait invalidé.

Autre point d’achoppement, le nombre de machines pour collecter les signatures. Le CNE en propose 4.300, quand l’opposition en demande 19.500.

Pour l’analyste Luis Vicente Leon, le camp gouvernemental « cherche à retarder, décourager et qu’il n’y ait pas de référendum en 2016. Avec peu de machines et 20% par Etat, c’est très difficile de collecter les signatures (nécessaires) et l’opposition va se diviser pour savoir s’il faut accepter ou pas« .

Conflit Euroleague/Fiba: pour Parker « si la situation ne dure qu’un an, cela ira »

Mouilleron-le-Captif (France) – Tony Parker a estimé mardi que le conflit opposant la société Euroleague à la Fédération internationale (Fiba) ne devait pas durer plus d’un an, le néo-retraité international et président de l’Asvel insistant sur la nécessité de « trouver une solution pour le bien du basket européen ».

« Si cette situation ne dure qu’un an, cela ira. Mais pour le bien de tout le basket européen, il faut trouver une solution« , a expliqué « TP » après la victoire de Villeurbanne lors du Match des champions aux dépens du Mans (75-71) en Vendée.

Sacré champion de France en juin, pour la première fois depuis 2009, l’Asvel ne disputera pas l’Euroligue, la plus prestigieuse des compétitions européennes, en raison de la guerre entre la société qui la chapeaute et la Fiba.

Cette dernière, qui a créé la Champions League, censée devenir la deuxième compétition de référence, reproche à la société Euroleague d’avoir maintenu l’Eurocoupe, la traditionnelle C2.

Les meilleurs clubs français dont Villeurbanne mais aussi Monaco, Le Mans et Strasbourg, joueront la Champions League et il n’y aura, fait rarissime, aucun représentant hexagonal dans les compétitions de l’Euroleague.

« C’est dommage qu’il n’y ait pas d’équipe française dans la meilleure Coupe d’Europe cette saison. C’est un peu frustrant mais on a voulu respecter la fédération française et le souhait de son président Jean-Pierre Siutat« , a rappelé le meneur des Spurs de San Antonio, qui a choisit d’arrêter avec les Bleus après l’élimination en quarts de finale des JO-2016.

Alliance du New York Times et Alphabet pour modérer les commentaires

New York – Le New York Times a annoncé mardi s’allier avec Alphabet, la société-mère de Google, pour essayer de mieux filtrer les commentaires que laissent les lecteurs en ligne et maintenir une ambiance « civile et réfléchie » sur le site du journal.

Celui-ci a précisé qu’il s’apprêtait à utiliser Jigsaw, une technologie développée par Alphabet, pour améliorer sa section des commentaires.

Cette initiative intervient alors que de nombreux médias tentent sans réelle solution d’améliorer l’implication des lecteurs tout en essayant d’éviter les commentaires abusifs ou offensants sur leurs sites internet.

« Conserver une section des commentaires civile et réfléchie n’est pas une tâche facile, comme le montre le nombre de publications qui ont fermé les possibilités de commentaires ces dernières années« , a souligné Kinsey Wilson, éditeur innovation et stratégie du quotidien. « Mais le Times veut continuer à offrir à ses lecteurs une communauté en ligne sûre pour discuter des sujets les plus importants. »

Actuellement le prestigieux journal emploie pas moins de 14 modérateurs, qui vérifient manuellement quelque 11.000 commentaires laissés chaque jour par les lecteurs. Seuls 10% environ des articles sont ouverts à commentaires, en raison du temps nécessaire à leur vérification.

Jigsaw utilise des algorithmes qui accélèrent et facilitent cette tâche, basés notamment sur les commentaires archivés du journal.

Ce système sera aussi mis à la disposition d’autres publications en ligne.

Le New York Times « espère que ce projet permettra de multiplier les points de vue, de fournir une plateforme sûre pour que des communautés diverses aient des discussions, et que cela permettra aux voix des lecteurs de devenir une part intégrante de presque chaque article« , dit encore un communiqué du journal.

Dès 2014, le Times et le Washington Post se sont mis d’accord pour travailler ensemble au développement d’un projet baptisé Knight Foundation, pour créer un logiciel adapté aux sites de journaux, qui leur permette de garder un meilleur contrôle des discussions en ligne.