GP de Belgique: Rosberg encore en « pole », Verstappen déjà en 1re ligne

Spa-Francorchamps (Belgique) – L’Allemand Nico Rosberg (Mercedes) partira en pole position pour le Grand Prix de Belgique de Formule 1, dimanche à Spa-Francorchamps (14h00, 12h00 GMT), après avoir signé samedi le meilleur temps des qualifications, devant le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull).

Grâce à un meilleur tour en 1 min 46 sec et 744/1000, dès sa première tentative en Q3, en pneus Pirelli tendres, Rosberg a devancé de 149 millièmes le prodige né en Belgique, sous les yeux de sa maman et de sa soeur présentes toutes les deux, et donc ravies, dans le stand Red Bull.

Ce sera la première fois que Verstappen Jr, 18 ans, partira sur la première ligne d’un GP de F1, en battant un record de précocité datant de 1961 (le Mexicain Ricardo Rodriguez). Et ce sera devant son « double » public, car plus de 20.000 Néerlandais ont aussi fait le déplacement pour le soutenir et l’applaudir sur le toboggan des Ardennes.

Rosberg sera donc en position idéale pour revenir au classement du championnat sur son coéquipier Lewis Hamilton, toujours leader, qui le devançait de 19 points en arrivant ici. Suite à de multiples changements de composants moteur, le triple champion du monde anglais partira sur la 11e et dernière ligne, à côté de Fernando Alonso (McLaren).

« Je suis très content, car on était un peu en retrait ce matin aux derniers essais libres« , a dit Rosberg après sa 28e pole position en F1, la 3e d’affilée après la Hongrie et l’Allemagne. « Ce sera une course difficile« , a-t-il annoncé, mais le vice-champion du monde allemand aura un autre avantage au départ: il sera en pneus tendres et pourra boucler plusieurs tours avant de changer de pneus, alors que Verstappen, en pneus super-tendres, ne tiendra pas longtemps sur une piste à 40°C, si les prévisions météo se confirment.

– Ferrari en embuscade –

Rosberg et Verstappen ont devancé la Ferrari de Kimi Räikkönen, meilleur temps des derniers essais libres, samedi matin. Le Finlandais, qui a déjà gagné quatre fois à Spa (2004, 2005, 2007, 2009) partira sur la 2e ligne, à côté de son coéquipier Sebastian Vettel et devant l’autre Red Bull de Daniel Ricciardo.

L’Australien a volontairement fait l’impasse sur cette +qualif+, pour la bonne cause: il partira en pneus tendres et profitera des premiers arrêts de ses rivaux en super-tendres pour gagner des places sans transpirer: « Max voulait sa stratégie, et moi la mienne, je suis content d’avoir choisi la meilleure« , a twitté le souriant Ricciardo dès la fin des qualifications.

Un peu plus loin sur la grille, la « perf » du jour a été l’oeuvre de Jenson Button, 9e chrono de la Q3 dans sa McLaren-Honda. Adepte de la pensée positive, le champion du monde 2009 a décrit ce tour comme « l’un des meilleurs de (sa) vie, au même niveau que (sa) pole position de 2012« , sur l’un de ses circuits préférés.

Côté français, Romain Grosjean (Haas) sera sur la 6e ligne et le débutant Esteban Ocon (Manor), 19 ans, sur la 9e ligne. Juste derrière son coéquipier Pascal Wehrlein mais devant le Russe Daniil Kvyat (Toro Rosso). Et à bonne distance de Verstappen Jr, qu’il battait souvent en F3.

Le ministère de la Culture annonce de nouvelles subventions pour la presse

La ministre de la Culture Audrey Azoulay a notamment fait savoir ce samedi qu’un fonds de soutien pour « l’émergence et l’innovation » des médias allait être créé. Il distribuera des bourses d’un montant maximum de 50 000 euros.

La presse va avoir droit à une nouvelle hausse des aides de l’Etat. La ministre de la Culture, Audrey Azoulay, a annoncé ce samedi, dans un communiqué, le « soutien renforcé et élargi du Fonds stratégique pour le développement à la presse », crée en 2012 et qui distribue les aides directes au secteur.

Elles seront ainsi revalorisées, annonce Audrey Azoulay « pour mieux répondre aux enjeux de modernisation et de développement de la presse ». L’ampleur de la hausse n’est toutefois pas précisée.

Le communiqué annonce également la création d’un fonds de soutien pour « l’émergence et l’innovation » des médias. Il sera destiné à favoriser le développement des « nouveaux médias d’information » pendant leurs premières années.

Des bourses de 50 000 euros maximum

Ce fonds distribuera des bourses d’un montant maximum de 50 000 euros. Il fournira également des aides aux incubateurs de médias et aux programmes de recherche innovants pour le secteur, pour lesquels des appels à projets seront lancés avant la fin 2016.

La réforme des aides à la presse avait été engagée par la précédente ministre de la Culture Fleur Pellerin, qui avait déjà étendu l’année dernière cette aide à une cinquante de titre. Deux conditions avaient alors été posées: ne pas dépasser 300 000 exemplaires et ne pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme ou incitation à la haine ou la violence au cours des cinq dernières années.

Ainsi l’hebdomadaire Valeurs actuelles, privé de ces nouvelles aides, avait décidé de porter plainte contre la France, devant la Commission européenne.

Clinton manque « d’endurance physique et mentale », la nouvelle attaque de Trump

Le candidat républicain ne cesse depuis quelques jours de laisser planer le doute sur un mal mystérieux dont souffrirait Hillary Clinton. Quitte à raviver les thèses complotistes.

La santé d’Hillary Clinton est devenue la nouvelle lubie de son rival républicain, Donald Trump. Après avoir accumulé les bourdes et les petites phrases polémiques sur la dernière ligne droite de sa campagne pour rafler la Maison Blanche, le milliardaire new-yorkais s’est depuis quelques jours mis en tête de déstabiliser la candidate démocrate âgée de 68 ans, en instillant le doute sur son état de santé, sans apporter de preuve de ce qu’il avance.

Selon l’indélicat, Hillary Clinton n’a pas « l’endurance physique et mentale » pour être présidente. Donald Trump aime aussi à répéter que des informations non-médiatisées sur la santé de sa concurrente sont disponibles sur Internet. « La presse n’a pas souligné certains signes de maladie chez elle ». « Il suffit d’aller en ligne (…) Allez en ligne et tapez Hillary Clinton maladie, et regardez les vidéos », avait-il insisté déjà sur Fox. « Où est Hillary? Elle dort!!!!! », a aussi tweeté le milliardaire, vendredi, alors que sa rivale a passé une bonne partie du week-end à collecter des fonds.

« Elle a l’air malade »

Nourrissant la fièvre complotiste, le site conservateur Breitbart, dont le patron Steve Bannon est le nouveau directeur général de campagne de Trump, a affirmé ce week-end que « la santé de Clinton est en train de devenir une question majeure dans la campagne ».

Dans l’entourage du républicain, certains ont enfoncé le clou. « Je pense qu’Hillary est fatiguée… Elle a l’air malade », a affirmé lundi Rudy Giuliani, ancien maire de New York, sur Fox News. La semaine passée, Katrina Pierson, une porte-parole de campagne de Trump, avait déjà parlé de « dysphasie » et affirmé que Clinton « prenait beaucoup de temps libre dans la campagne ». N’hésitant ainsi pas à mettre en avant les théories du complot les plus fantaisistes qui circulent sur internet.

Certaines photos, relayées notamment par des sites conservateurs, montrent Hillary Clinton des poches sous les yeux, ou étrangement pâle. Il existe aussi un montage où elle secoue plusieurs fois bizarrement la tête. Certains de ses détracteurs n’ont pas hésité à parler de Parkinson, d’épilepsie, de troubles neurologiques, faisant parfois le lien avec sa commotion cérébrale subie fin 2012.

« Apte à servir en tant que présidente des Etats-Unis »

Pourtant, selon son médecin personnel, Lisa Bardack, qui publie les bulletins de santé de sa patiente, Hillary Clinton est « en excellente condition physique et apte à servir en tant que présidente des Etats-Unis ». Elle n’a notamment aucune séquelle de sa commotion cérébrale. Une visite de contrôle en 2013 avait « montré une résolution complète de tous les effets de la commotion, et une dissolution complète de la thrombose », a-t-elle précisé. Fin 2012, l’ancienne première dame démocrate, alors secrétaire d’Etat, avait souffert d’un virus gastrique, de déshydratation, puis d’une commotion cérébrale après s’être évanouie. Un caillot de sang avait ensuite été découvert entre le cerveau et le crâne, et elle avait vu double pendant quelques semaines, a rappelé le Dr Bardack dans sa lettre.

Donald Trump s’attaque à la santé de sa rivale, alors que s’il était élu, le candidat âgé de 70 ans, serait le président le plus vieux à entrer à la Maison Blanche. Hillary Clinton est sa cadette de quelque 16 mois.

Dopage: les Russes, privés des Jeux paralympiques, dénoncent une sanction « politique »

Genève – Les jeux Olympiques sont finis mais pas le scandale du dopage en Russie: aucun sportif russe ne participera aux Jeux paralympiques de Rio (7-18 septembre), selon une décision d’appel jugée « plus politique que juridique » par le pays.

« Le TAS a rejeté l’appel déposé par le Comité paralympique russe contre la décision rendue le 7 août par le Comité international paralympique (IPC)« , a annoncé mardi le Tribunal arbitral du sport (TAS), la plus haute instance de la justice sportive, basé à Lausanne.

L’IPC avait annoncé le 7 août avoir suspendu le Comité paralympique russe à la suite du scandale de dopage d’Etat mis au jour ces derniers mois. « La décision de l’IPC est confirmée« , a commenté le TAS.

Cette nouvelle décision « ne relève pas du domaine du droit« , a répliqué le ministre russe des Sports, Vitali Moutko, cité par l’agence de presse officielle TASS.

« Elle est plus politique que juridique« , a-t-il estimé, en jugeant qu’il « n’y avait aucune raison pour ce rejet« . M. Moutko avait qualifié d' »inhumaine » la décision initiale.

Le président de l’IPC, Philip Craven, s’est de son côté dit « très encouragé » par la confirmation du TAS. « La décision prise aujourd’hui renforce notre conviction dans le fait que le dopage n’a absolument pas sa place dans le sport paralympique« , a-t-il réagi dans un communiqué.

« Nous exprimons notre sympathie aux athlètes russes qui manqueront les Jeux paralympiques, a-t-il poursuivi. C’est un triste jour pour le mouvement paralympique mais aussi, nous l’espérons, un nouveau départ. Nous espérons que cette décision servira de catalyseur pour un changement en Russie. »

M. Craven a rappelé que l’exclusion de la Russie était motivée par son « incapacité à respecter ses obligations vis-à-vis du Code mondial antidopage« .

Début août, il avait pointé l’existence d’échantillons suspects concernant 44 sportifs paralympiques russes pour les JO de Sotchi en 2014.

– Plus dur que le CIO –

Le président du Comité paralympique allemand, Friedhelm Julius Beucher, a lui aussi salué la décision du TAS: « Ce jugement est le signe d’une vraie tolérance zéro envers le dopage« .

En prenant la décision radicale de suspendre le Comité paralympique russe, et donc d’exclure de facto des Jeux paralympiques l’ensemble des sportifs de ce pays, l’IPC s’était montré plus strict que le Comité olympique international (CIO).

Ce dernier s’était en effet refusé à franchir ce pas pour les jeux Olympiques de Rio, qui se sont achevés dimanche.

Le CIO n’avait pas fait le choix d’exclure en bloc les athlètes russes des JO mais avait laissé le choix à chaque fédération sportive internationale, avec un droit de regard final sur leur décision.

Au total, la Russie a été privée de 113 sportifs pour les JO, dont la quasi-totalité de ses athlètes (67 sur 68). Cela ne l’a pas empêchée de finir quatrième au tableau des médailles (56 dont 19 en or).

Certains sportifs russes ont contesté leur exclusion devant le TAS et ont eu gain de cause, au premier rang desquels Darya Klishina. Seule Russe autorisée à participer aux JO en athlétisme, elle a finalement pris la 9e place du saut en longueur.

Le TAS a indiqué dimanche avoir enregistré 16 recours engagés à titre individuel ou collectif au nom d’athlètes russes exclus des JO après le scandale de dopage.

JO de Rio: Lavillenie hué puis en larmes à la remise des médailles

Le Français a payé cher de s’être plaint des huées qui ont émaillé ses sauts à la fin du concours olympique de la perche. Les spectateurs du stade ont remis ça lors de la remise de sa médaille.

Cela restera comme l’un des moments les moins olympiques des Jeux de Rio. Renaud Lavillenie a été accueilli ce mardi par une bronca du public, peu nombreux lors de la remise des médailles du concours de la perche et il a fini en larmes. Le Français, médaillé d’argent du concours lundi, s’est attiré le courroux de la foule par ses propos très critiques à l’égard des spectateurs présents lors de la finale de la perche.

Alors que les sifflets descendaient des tribunes, le Français a laissé échapper des larmes sur le podium, la médaille d’argent au cou. Dans l’attente de recevoir sa médaille d’or, Thiago Braz a fait signe à la foule d’applaudir le Français, exprimant son incompréhension devant cette bronca.

Une fois sa médaille reçue, Renaud lavillenie a trouvé refuge dans une petite salle sous la tribune principale, selon un photographe de l’AFP. Là, il s’est effondré en larmes et a été réconforté par Sebastian Coe, le président de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF), puis Thomas Bach, le président du CIO et l’ancien perchiste Serguei Bubka sont également venus l’entourer.

« Sur la compétition, c’était très malheureux mais c’est comme ça. Là, je me suis senti humilié sur le podium. J’ai essayé de me retenir pendant la cérémonie, c’était tellement dur », a expliqué Lavillenie sur France TV. « Honnêtement, je ne le souhaite à personne, c’est ignoble ».

Le Français a ensuite rendu hommage à son adversaire, le dédouanant de toute responsabilité. « Je veux juste signaler que le Brésilien n’y est pour rien, c’est quelqu’un que j’apprécie (…). Il ne faut pas oublier que si hier il a été grandiose, c’est parce que je l’ai poussé dans ses retranchements. Moi aussi, il m’a poussé dans mes retranchements et on a fait une compétition incroyable », a-t-il relevé.

Une comparaison malheureuse

Le Français a reproché lundi au chaud public brésilien de l’avoir sifflé au moment de ses tentatives, alors qu’il était à la lutte pour la victoire avec Thiago Braz. Le speaker du stade avait même dû intervenir durant le concours pour demander à la foule de respecter la concentration des participants.

Renaud Lavillenie avait ensuite déclaré au micro de la chaîne Canal +: « C’est la première fois qu’on voit ça en athlé. Je pense que la dernière fois qu’on a vu ça, c’est quand Jesse Owens a couru en 1936 (…) Ca fait chier d’avoir un public de merde comme ça sur des JO ».

Lors de la conférence de presse qui a suivi, Lavillenie s’est immédiatement excusé pour ses propos, qu’il n’a pas d’ailleurs pas réitérés après son passage devant les télévisions détentrices de droits. « J’ai fait une grosse erreur. J’étais sans doute trop énervé. Bien sûr qu’on ne peut pas comparer ces deux publics », a-t-il déclaré.

JO-2016/Athlétisme: Klishina « essaie d’oublier »

Rio de Janeiro – Darya Klishina, la seule athlète russe autorisée à participer aux jeux Olympiques de Rio, « essaie d’oublier » les débats autour de sa présence aux Jeux de Rio, a-t-elle expliqué mardi après s’être qualifiée pour la finale du saut en longueur.

« Je ne veux pas y penser!« , a-t-elle répondu, en se mettant les mains sur la tête, à la question d’un journaliste lui demandant son opinion sur les « mauvaises choses » dites au sujet de la Russie et du scandale de dopage d’Etat.

« J’essaie d’oublier la semaine dernière« , a ajouté la double championne d’Europe en salle (2011 et 2013), dont la présence à Rio fait débat. « La semaine dernière a été très dure pour moi mentalement. J’attendais la décision (de pouvoir concourir aux JO), je ne pouvais pas m’entraîner et je n’ai fait que des échauffements. Maintenant, je veux juste me concentrer sur mes sauts et n’avoir que des émotions positives« .

Au départ, Klishina était la seule athlète russe repêchée par l’IAAF, qui avait exclu des JO de Rio ses 67 compatriotes payant les conclusions d’un rapport de l’Agence mondiale antidopage (AMA) sur le dopage organisé en Russie publié en novembre 2015.

Mais l’IAAF avait tourné casaque samedi et décidé d’écarter la jeune femme à son tour à cause d’une « nouvelle information » issue du fameux rapport McLaren sur le dopage d’Etat russe, publié en juillet.

Cette décision a été cassée par le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans la nuit de dimanche à lundi, sans que l’instance ne justifie la réintégration de l’athlète. Le TAS a simplement stipulé qu’elle « reste éligible pour concourir aux jeux Olympiques de Rio« .

A propos de l’absence de coéquipiers russes, la jeune femme de 25 ans a indiqué: « C’est une situation anormale, je voudrais avoir autour de moi une grosse équipe de Russie comme d’habitude, mais malheureusement je suis toute seule et c’est une grande responsabilité« .

« J’étais un peu nerveuse bien sûr (avant les qualifications de la longueur)« , a ajouté la Russe. « Mais Je suis content d’être à mes premiers jeux Olympiques. Je vais sauter en finale, alors je suis forcément contente« .

« J’ai eu un grand soutien de la part des autres filles, tout le monde me demandait si j’allais sauter et elles étaient contentes que je puisse le faire« , a-t-elle également assuré.

Selon son coach Loren Seagrave, Klishina a subi des contrôles antidopage urinaires et sanguins il y a deux jours.

JO-2016/Basket: les Australiennes terminent invaincues

Rio de Janeiro – Les basketteuses australiennes ont achevé samedi la phase de poules des Jeux de Rio par un succès contre le Bélarus (74-66), préservant ainsi leur invincibilité avant les quarts de finale, mais sans forcément se rassurer.

Deux jours après être passées proches d’une première défaite, contre le Japon (-16 dans le dernier quart), les « Opals » ont encore dû s’employer contre une équipe bélarusse pourtant déjà éliminée.

Elles ont accumulé un retard de 13 points (39-52) à moins d’un quart d’heure de fin. Mais un coup d’accélérateur dans le dernier quart et l’apport de l’indispensable Liz Cambage ont fait la différence.

Après ses 37 points inscrits contre le Japon, l’immense Cambage (2,03 m) en a empilé cette fois-ci 17 (pour 9 rebonds), dont 7 dans le dernier acte.

Déjà assurées de prendre la première place avant ce match, les Australiennes affronteront très probablement les Serbes mardi lors des quarts de finale.

Les championnes d’Europe devraient a priori l’emporter dimanche, lors de la dernière journée du groupe B, contre le Nigeria et ainsi devancer à la quatrième place la Chine qui affrontera les insubmersibles américaines.

Le Japon, malgré son succès contre la France (79-71), n’a pas réussi à éviter la quatrième place dans le groupe A qui l’envoie sur le chemin du « Team USA« .

Les Françaises, deuxièmes, et la Turquie, troisième grâce à son succès contre le Brésil (79-76 après une double prolongation), affronteront l’Espagne ou le Canada.

Les dernières interrogations seront levées à l’issue du duel opposant ces deux dernières équipes dimanche.

JO-2016/Athlétisme: la Jamaïcaine Elaine Thompson championne olympique du 100 m

Rio de Janeiro – La Jamaïcaine Elaine Thompson, 24 ans, est devenue samedi la nouvelle perle du sprint mondial en devenant championne olympique du 100 m en 10 sec 71/100e (vent: +0,5 m/s), samedi à Rio.

Thompson, qui était la meilleure performeuse de la saison en 10 sec 70/100e, a devancé l’Américaine Tori Bowie (10.83) et la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce (10.86), qui était la double tenante du titre.

Thompson prive ainsi sa compatriote d’un nouvel or dans l’épreuve reine.

Si Fraser-Pryce (29 ans) avait gagné, elle aurait été la première femme de l’histoire à remporter trois titres olympiques dans une même épreuve individuelle.

Mais la jeunesse semble désormais avoir pris le relais avec Thompson, élégante et racée.

Lors de la finale, Thompson a résisté au départ supersonique de Bowie (112 millièmes de temps de réaction) pour prendre la tête de la course au 60 m et parvenant à creuser un très bel écart dans les derniers mètres.

La nouvelle reine du 100 m est également une redoutable coureuse de 200 m, dans lequel elle s’alignera bien évidemment en quête d’un doublé à Rio.

Elle est ainsi vice-championne du monde du demi-tour de piste, depuis l’an dernier à Pékin.

Fraser-Pryce, également très impressionnante dans la première moitié de course, n’a pas réussi à tenir la distance mais réalise au final son meilleur chrono de la saison.

Depuis un an, Fraser-Pryce souffre d’une douleur récurrente à un pied qui l’empêche de s’entraîner au maximum. Après les demi-finales, la Jamaïcaine avait même semblé craquer, les larmes aux bords des yeux, laissant craindre un forfait.

Avec le succès de Thompson, la Jamaïque poursuit sa moisson de victoires sur la distance reine, le 100 m, qu’elle domine depuis 2004 chez les femmes avec Veronica Campbell-Brown puis Fraser-Pryce, et chez les hommes depuis 2008 avec Usain Bolt.

Résultats du 100 m dames des Jeux de Rio de Janeiro, samedi

(vent: +0,5 m/s):

1. Elaine Thompson (JAM) 10.71.

2. Frentorish Bowie (USA) 10.83

3. Shelly-Ann Fraser-Pryce (JAM) 10.86

4. Marie-Josee Ta Lou (CIV) 10.86

5. Dafne Schippers (NED) 10.90

6. Michelle-Lee Ahye (TRI) 10.92

7. English Gardner (USA) 10.94

8. Christania Williams (JAM) 11.80

Marine Le Pen se heurte à un plafond de verre

Evidemment, l’actualité tragique la favorise. Mais, alors qu’elle était censée acquérir une nouvelle dimension avant la présidentielle, Marine Le Pen montre surtout ses propres limites.

C’était il y a un siècle, une éternité: Marine Le Pen n’a pas encore accédé à la présidence du FN, Joe Dassin est déjà décédé. Avant janvier 2011, date de son élection à la tête du parti, la fille de Jean-Marie Le Pen, par opposition à son père, affiche alors une figure respectable: visage de la dédiabolisation, malgré un nom de famille faustien. Elle est celle qui parvient à établir un pont entre Nanterre, siège de son sulfureux mouvement, et le Paris journalistique, qu’elle cajole. Face à ce vieux ringard de Bruno Gollnisch moqué par ses proches, elle s’impose.

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Cet article a été publié dans le magazine L’Express.

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La demande mondiale d’or au plus haut en trois ans au premier semestre

Londres – La demande mondiale d’or a continué à progresser au deuxième trimestre 2016, enregistrant ainsi un premier semestre quasi record, grâce à l’intérêt toujours élevé manifesté par les investisseurs financiers occidentaux, selon un rapport du Conseil mondial de l’or (CMO) publié jeudi.

D’avril à juin 2016, la demande mondiale de métal jaune est en effet ressortie à 1.050 tonnes, contre 910 tonnes au deuxième trimestre 2015, a indiqué le CMO, une fédération qui réunit les grands producteurs d’or de la planète.

Comme au premier trimestre, cette progression est essentiellement imputable à un bond de la demande d’or en tant qu’investissement, qui a été multipliée par presque 2,5 au deuxième trimestre par rapport à la même période l’an passé, à 448 tonnes contre 186 tonnes.

Sur l’ensemble du premier semestre, la demande mondiale d’or a atteint 2.335 tonnes, s’établissant ainsi non loin du record de 2.371,5 tonnes enregistré au premier semestre 2013, a précisé le CMO à l’AFP.

« Les investisseurs cherchaient à diversifier leurs risques et à acquérir des valeurs refuges face à une instabilité politique, économique et sociale continue« , a souligné le CMO dans un communiqué, citant l’élection américaine, le référendum britannique sur le Brexit ou encore le caractère de plus en plus risqué du secteur bancaire en Italie comme facteurs d’incertitude à même d’encourager la demande d’or.

– La joaillerie souffre –

De janvier à juin 2016, la demande d’or en tant qu’investissement a ainsi affiché un niveau record de 1.064 tonnes, soit une hausse de 16% par rapport à son précédent plus haut historique enregistré au premier semestre 2009, en plein coeur de la crise financière.

C’est la première fois dans l’histoire des statistiques du CMO que l’investissement ressort comme la plus importante composante de la demande d’or sur deux trimestres consécutifs, « ce qui est vraiment très inhabituel« , a expliqué à l’AFP John Mulligan, responsable des relations avec les membres et les investisseurs pour le Conseil mondial de l’or.

Les investisseurs occidentaux et professionnels, qui comptent pour l’essentiel de cette demande, ont cherché à se tourner vers des valeurs plus rentables face « à la liste d’actifs de plus en plus nombreux dont le rendement est négatif ou nul« , a-t-il détaillé.

Ceci a été particulièrement marqué du côté des flux entrants d’ETF (fonds d’investissements adossés à des stocks physiques d’or), qui, selon le CMO, « ont connu une première moitié d’année extraordinaire« , qui ont atteint près de 580 tonnes de janvier à juin 2016, dont 237 tonnes pour le seul deuxième trimestre.

A la fin du mois de juillet, ces flux entrants d’ETF s’établissaient à 660 tonnes sur un an, soit une progression supplémentaire de 80 tonnes par rapport à la fin juin, a noté M. Mulligan.

Or, « cela n’est pas nécessairement ou principalement dû aux investisseurs américains« , a-t-il précisé, puisque « 47% sont des ETF européens, ce qui montre aussi l’ampleur récente de l’investissement en Europe occidentale et reflète de nouveau un haut niveau d’incertitude« , notamment dans le sillage du Brexit.

Mais la croissance de la demande d’or en tant qu’investissement, qui a fait bondir les prix en dollars du métal jaune de quelque 25% de janvier à juin, a pesé à l’inverse sur les achats de bijoux ainsi que sur la demande des banques centrales.

L’intérêt pour le métal jaune dans le domaine de la joaillerie a en effet continué à reculer au deuxième trimestre, déclinant de 14% à 444 tonnes, contre 514 tonnes au deuxième trimestre 2015, en particulier chez ses deux principaux consommateurs, la Chine et l’Inde, où la demande a reculé de respectivement 15% et 20%.

L’attrait pour le métal jaune des banques centrales, en chute de 40% au deuxième trimestre, a également été affecté par la hausse des prix de l’or, a noté le CMO.