La Bourse de Paris ouvre en hausse de 0,22%

Paris – La Bourse de Paris a ouvert en hausse de 0,22% jeudi, tentant un rebond dans un marché toujours dans le doute sur l’avenir de la politique monétaire américaine, à la veille d’un rapport crucial sur l’emploi aux Etats-Unis.

A 09H00 (07H00 GMT), l’indice CAC 40 prenait 9,81 points à 4.448,03 points. La veille, le marché parisien avait reculé de 0,43%.

Mercato: Moussa Sissoko a finalement choisi Tottenham

Le milieu de terrain de l’équipe de France a attendu le dernier jour du mercato pour trouver un nouveau point de chute. Annoncé à Everton, il a finalement signé 5 ans à Tottenham.

Après plus de deux mois de discussions, il a finalement trouvé un point de chute. Le milieu de terrain international a français Moussa Sissoko s’est engagé pour cinq saisons à Tottenham, soit jusqu’en 2021. Il quitte donc Newcastle, relégué en L2 anglaise, un championnat indigne d’un joueur de son rang. L’ex-club de Sissoko n’a pas précisé le montant du transfert.

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« Très heureux de rejoindre les Spurs pour les 5 prochaines années! », a annoncé lui-même le joueur sur son compte Twitter, accompagné d’une photo de lui tenant son nouveau maillot dans les mains. Le club londonien a officialisé un peu plus tard la signature, précisant que Sissoko porterait le N.17, alors que les médias français et anglais évoquent une transaction autour de 35 millions d’euros.

De la L2 à la Ligue des champions

Le milieu de terrain de 27 ans (44 sélections, 1 but), auteur d’une excellente finale de l’Euro2016 avec les Bleus, quitte donc les « Magpies » où il évoluait depuis 2013, relégués à la fin de la saison dernière en deuxième division anglaise. Il disputera cette année la Ligue des Champions avec l’ambitieux club du nord de Londres, qualifié après sa 2e place en Premier League en 2016.

Il s’agit d’un retournement de situation, en toute fin de mercato mercredi soir, plusieurs médias spécialisés ayant d’abord annoncé la signature de Sissoko à Everton. Tottenham s’est finalement aligné, au finish, sur les prétentions de transfert de Newcastle et le joueur a décidé de s’engager avec les Spurs.

Les appels du pied au Real

Puissant, fort en percution sur son aile, le joueur, révélation française du dernier Euro, a toutefois dû attendre les ultimes minutes avant la fin du mercato pour connaître sa nouvelle destination. Il avait notamment lui-même lancé des appels du pied au Real Madrid, à travers plusieurs déclarations début août, espérant ouvertement sur la BBC que « le Real viendra » pour lui.

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Le joueur formé à Toulouse avait été autorisé mercredi matin à quitter l’équipe de France, avec laquelle il se prépare à jouer les éliminatoires du Mondial 2018, afin de finaliser son transfert, et n’a pas pris l’avion avec ses coéquipiers pour Bari (Italie) où la France joue d’abord en amical jeudi. Moussa Sissoko retrouvera à Tottenham un autre international tricolore, le gardien de but Hugo Lloris.

Macron verra « en temps voulu » la question de sa candidature

Paris – Emmanuel Macron, qui a démissionné mardi du gouvernement, justifie son choix au nom de la « cohérence » et explique qu’il « prend son risque », mais qu’il verra « en temps voulu » la question de sa candidature à la présidentielle de 2017, dans un entretien jeudi au quotidien Ouest France.

Son départ du ministère de l’Economie « n’est pas un choix de convenance« , ni « contre le gouvernement ou le président« , mais « de cohérence« , qui n’a rien à voir, assure-t-il, avec la décision du président de la République de se représenter ou pas. « François Hollande prendra, comme il l’a dit, sa décision en décembre. Ce n’est pas l’explication de mon départ« .

« Si je pars, c’est parce que c’est l’idée que je me fais de la responsabilité politique et de la fidélité à ce que je suis. Je pars afin d’être cohérent, libre et responsable« , déclare M. Macron, qui lâche au passage, de façon sibylline, avoir quitté une première fois François Hollande en juillet 2014 (il travaillait alors à ses côtés à l’Elysée) « en conscience » et « pour des raisons qui n’appartiennent qu’à eux deux« .

Nommé à Bercy en août 2014, car le chef de l’Etat pensait qu’il avait « les qualités requises pour réformer, pour bouger les lignes« , il souligne qu’il y a eu « au fil des mois, des désaccords dans la majorité gouvernementale, sur l’Europe, sur les réformes économiques et sociales et sur la réponse après les attentats« , ce qui l’a « conduit à proposer un autre projet pour réconcilier celles et ceux qui se retrouvent dans le progressisme« .

« J’ai décidé en confiance de prendre mes responsabilités, j’ai pris mon risque » pour « construire un projet politique alternatif« , insiste-t-il.

Sans citer de noms, M. Macron adresse une pique aux « vrais cyniques, qui oeuvrent en espérant que le président perde« .

– « Expliquer aux Français où on les conduit » –

Si « en aucun cas » il n’a l’intention de faire de la figuration, Emmanuel Macron esquive les questions sur son éventuelle candidature à la présidentielle. « Cette question est légitime compte tenu de ce que sont les règles de la vie politique aujourd’hui. L’incarnation fait partie de la geste politique. Mais elle n’épuise pas tout. Elle n’est pas pour moi le coeur de la vie politique« , dit-il.

Son mouvement politique, En Marche!, « se construit aujourd’hui sur des valeurs, une vision, un diagnostic et un plan de transformation détaillé du pays. Nous nous poserons en temps voulu la question de l’incarnation et de la construction d’une majorité politique« , ajoute-t-il. « Nul ne sait ce qui va se passer dans les prochains mois« .

En tout cas, quelle que soit sa décision, Emmanuel Macron ne passera pas par la case primaires. « Les primaires ont émergé en France pour défendre l’intérêt d’un camp (…) Ce que j’observe, c’est que les primaires fracturent les partis et polarisent artificiellement les débats (…) Cela n’est pas de nature à régler les problèmes de notre pays« , argue-t-il en misant sur « la Nation plutôt que des appareils fatigués« .

Il décoche aussi quelques flèches à celui dont il a longtemps été le protégé, François Hollande. « Il faut faire confiance aux Français, leur expliquer où on les conduit« , assène-t-il. « L’erreur que nous avons faite« , comme sur la loi Travail, « c’est de modifier plusieurs fois un même sujet sans l’expliquer dès le début« .

Il ne faut pas « considérer que la finance est en soi une mauvaise chose« , ajoute-t-il, dans une allusion à la formule « mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance » lancée par le candidat Hollande en janvier 2012.

Macron verra « en temps voulu » la question de sa candidature

Paris – Emmanuel Macron, qui a démissionné mardi du gouvernement, justifie son choix au nom de la « cohérence » et explique qu’il « prend son risque », mais qu’il verra « en temps voulu » la question de sa candidature à la présidentielle de 2017, dans un entretien jeudi au quotidien Ouest France.

Son départ du ministère de l’Economie « n’est pas un choix de convenance« , ni « contre le gouvernement ou le président« , mais « de cohérence« , qui n’a rien à voir, assure-t-il, avec la décision du président de la République de se représenter ou pas. « François Hollande prendra, comme il l’a dit, sa décision en décembre. Ce n’est pas l’explication de mon départ« .

« Si je pars, c’est parce que c’est l’idée que je me fais de la responsabilité politique et de la fidélité à ce que je suis. Je pars afin d’être cohérent, libre et responsable« , déclare M. Macron, qui lâche au passage, de façon sibylline, avoir quitté une première fois François Hollande en juillet 2014 (il travaillait alors à ses côtés à l’Elysée) « en conscience » et « pour des raisons qui n’appartiennent qu’à eux deux« .

Nommé à Bercy en août 2014, car le chef de l’Etat pensait qu’il avait « les qualités requises pour réformer, pour bouger les lignes« , il souligne qu’il y a eu « au fil des mois, des désaccords dans la majorité gouvernementale, sur l’Europe, sur les réformes économiques et sociales et sur la réponse après les attentats« , ce qui l’a « conduit à proposer un autre projet pour réconcilier celles et ceux qui se retrouvent dans le progressisme« .

« J’ai décidé en confiance de prendre mes responsabilités, j’ai pris mon risque » pour « construire un projet politique alternatif« , insiste-t-il.

Sans citer de noms, M. Macron adresse une pique aux « vrais cyniques, qui oeuvrent en espérant que le président perde« .

– « Expliquer aux Français où on les conduit » –

Si « en aucun cas » il n’a l’intention de faire de la figuration, Emmanuel Macron esquive les questions sur son éventuelle candidature à la présidentielle. « Cette question est légitime compte tenu de ce que sont les règles de la vie politique aujourd’hui. L’incarnation fait partie de la geste politique. Mais elle n’épuise pas tout. Elle n’est pas pour moi le coeur de la vie politique« , dit-il.

Son mouvement politique, En Marche!, « se construit aujourd’hui sur des valeurs, une vision, un diagnostic et un plan de transformation détaillé du pays. Nous nous poserons en temps voulu la question de l’incarnation et de la construction d’une majorité politique« , ajoute-t-il. « Nul ne sait ce qui va se passer dans les prochains mois« .

En tout cas, quelle que soit sa décision, Emmanuel Macron ne passera pas par la case primaires. « Les primaires ont émergé en France pour défendre l’intérêt d’un camp (…) Ce que j’observe, c’est que les primaires fracturent les partis et polarisent artificiellement les débats (…) Cela n’est pas de nature à régler les problèmes de notre pays« , argue-t-il en misant sur « la Nation plutôt que des appareils fatigués« .

Il décoche aussi quelques flèches à celui dont il a longtemps été le protégé, François Hollande. « Il faut faire confiance aux Français, leur expliquer où on les conduit« , assène-t-il. « L’erreur que nous avons faite« , comme sur la loi Travail, « c’est de modifier plusieurs fois un même sujet sans l’expliquer dès le début« .

Il ne faut pas « considérer que la finance est en soi une mauvaise chose« , ajoute-t-il, dans une allusion à la formule « mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance » lancée par le candidat Hollande en janvier 2012.

Commission européenne: vers une amende record pour Apple?

Soupçonné d’avoir bénéficié d’un traitement de faveur en matière fiscale, le géant américain Apple pourrait se voir infliger une amende conséquente par la Commission européenne. Des estimations portent le montant à 19 milliards d’euros.

Des estimations portent le montant à 19 milliards d’euros, rapporte l’Irish Times. La Commission européenne devrait annoncer ce mardi sa décision sur une éventuelle amende à l’encontre du géant américain de l’informatique Apple, soupçonné d’avoir bénéficié d’un traitement de faveur en matière fiscale de la part de l’Irlande.

LIRE AUSSI >> Arrangements fiscaux d’Apple avec l’Irlande: de l’optimisation à l’aide illégale

Depuis plusieurs semaines, différents médias affirment que l’exécutif européen s’apprête à infliger une très forte amende à l’encontre d’Apple pour avoir bénéficié d’accords fiscaux avantageux de la part du gouvernement irlandais. Deux sources proches du dossier ont aussi évoqué une décision pour ce mardi.

Fiat et Starbucks déjà sanctionnés

En vertu des règles européennes, qui estiment les aides d’Etats illégales, la multinationale américaine pourrait être obligée de rembourser à l’Irlande les sommes qu’elle n’a pas payé grâce au traitement fiscal avantageux offert par le passé par Dublin. Dimanche, le secrétaire d’Etat aux finances irlandais, Eoghan Murphy, a pourtant affirmé sur la chaîne nationale RTE que le gouvernement ne croyait « pas avoir accordé une quelconque aide d’Etat à Apple. « Nous réaffirmons que nous ferons appel de toute décision allant à l’encontre l’Irlande » a-t-il précisé.

Dans une récente interview au journal américain au Washington Post, le directeur général, Tim Cook, questionné sur l’éventualité d’une amende infligée par la Commission européenne, avait déclaré « espérer une décision juste ». « Si ce n’est pas le cas, nous ferons évidemment appel », a-il dit.

Le 21 octobre 2015, la Commission européenne avait déjà frappé un grand coup contre les avantages fiscaux accordés à des multinationales par plusieurs Etats européens, comme le Luxembourg et les Pays Bas, exigeant de l’italien Fiat et de l’américain Starbucks qu’ils remboursent des aides reçues « illégalement ». Ces deux pays ont fait appel de la décision de l’exécutif européen.

Automobiliste poignardé à mort à Pau: le suspect soupçonné d’avoir fui à l’étranger

Un mandat d’arrêt européen a été émis pour retrouver l’automibiliste de 57 ans qui a tué jeudi dernier un autre conducteur d’un coup de couteau en plein coeur. Les enquêteurs le soupçonnent de se trouver dans la péninsule ibérique.

Où se trouve le meurtrier présumé d’un automobiliste de 29 ans jeudi dernier à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques? Possiblement en Espagne ou au Portugal à en croire les premiers éléments de l’enquête qui ont poussé un juge d’instruction à émettre ce week-end un mandat d’arrêt européen.

Un homme de 57 ans

Le suspect numéro 1 du meurtre de Baptiste Sallefranque disposerait, selon le parquet, « d’attaches dans la péninsule ibérique », explique La République des Pyrénées. Son épouse est en effet originaire d’une petite ville du sud du Portugal.

L’individu âgé de 57 ans, en cavale, aurait pu franchir la frontière pour échapper aux enquêteurs. Ni l’homme ni son véhicule n’ont été en tout cas repérés pour le moment par les policiers. Selon Sud Ouest, le suspect, inconnu des services de police, a été formellement identifié par la plaque d’immatriculation de sa voiture et les témoignages des nombreux présentes ce soir-là sur le lieu du drame.

Poignardé en plein coeur sous les yeux de ses enfants

Jeudi soir, deux véhicules se suivaient sur une avenue paloise et se sont arrêtés à un feu rouge vers 22H15, détaille le parquet de Pau. Le conducteur de la première voiture, dans laquelle se trouvaient des membres de sa famille dont ses jeunes enfants, est alors descendu pour aller parler au conducteur qui le suivait, selon la même source.

Celui-ci a brandi un couteau et l’a frappé d’un coup en plein coeur, avant de prendre la fuite en voiture. Les secours, alertés par des témoins, ont transporté la victime à l’hôpital de Pau, où elle est décédée dans la nuit. Malgré l’appel du parquet à « se rendre le plus tôt possible », le meurtrier présumé est toujours introuvable cinq jours plus tard.

Yann Barthès espère emmener sur TMC le public du Petit Journal

Paris – Yann Barthès, ex-présentateur du Petit Journal sur Canal+, démarrera le 12 septembre sur TMC et TF1 en ayant « carte blanche » pour son émission « Quotidien », qui aura le « même ton » que le Petit Journal afin que son public le suive sur sa nouvelle chaîne.

« J’espère que ceux qui nous regardaient sur Canal+ viendront nous voir sur TMC« , a raconté l’animateur au journal « Télé2semaines« .

Avec son producteur Laurent Bon, Yann Barthès a décidé avant l’été de quitter Canal+, qui envisageait de crypter le « Petit Journal« . TF1 l’a recruté pour réaliser sur TMC chaque soir à 19h10 « Quotidien« , une émission qui mélangera, comme le Petit Journal, humour et actualité.

Il présentera aussi sur TF1 une pastille après le JT avec les meilleurs moments de « Quotidien » ainsi qu’un programme hebdomadaire à partir de novembre.

Il a emmené avec lui une bonne partie de son équipe, sauf le duo comique Catherine et Liliane (Alex Lutz et Bruno Sanches) et l’intervieweur politique poil-à-gratter Cyrille Eldin, qui reprendra sur Canal+ un « Petit Journal » remanié et en partie crypté.

« Quotidien » lui ressemblera beaucoup. « C’est une nouvelle aventure qui commence, même si pas grand-chose ne va changer…« , a commenté l’animateur. « On pourra me reprocher de faire la même chose, mais c’est pour ça qu’on est venu me chercher, non ‘ »

« Si on m’avait fait venir pour tourner une roue ou faire gagner des voitures, je n’aurais pas su le faire. Ce sera donc une nouvelle émission mais, concernant le mélange de l’humour et de l’actu, du grave et du léger, on retrouvera le même ton« , a-t-il ajouté.

Il assure que TF1 lui donnera une « indépendance totale« , avec « les mêmes limites que sur Canal+, on n’insulte pas les gens, on ne se balade pas tout nu dans la rue… On sait se tenir« .

Avec « Quotidien« , la politique s’invitera sur TMC : « il va y avoir les primaires, les élections américaines puis françaises… Nous traiterons tout et inviterons les hommes politiques que l’on a envie de recevoir« , dit-il.

Jusqu’ici TMC programmait à cet horaire des séries qui n’attiraient que 250.000 à 400.000 personnes. Yann Barthès ne se fixe par d’objectif mais « si, à la fin de l’année, on arrive à un million de téléspectateurs, on fera péter le champagne !« , répond-il.

Pas question de « guéguerre » contre « Touche pas à mon poste » sur D8, programmé à la même heure. « Pourquoi serais-je plus en concurrence avec Cyril Hanouna que Nagui, Laurence Boccolini, ou le 19/20 de France 3 ‘« , a conclu l’animateur.

Immobilier 2016: les prix dans l’ancien et le neuf en France

Comme deux fois par an, L’Express publie cette semaine les chiffres de l’immobilier dans 672 villes de France, maisons et appartements, dans l’ancien et dans le neuf, hors Paris et Ile-de-France (qui sont traités à part). Fournis par Les Notaires de France, ces chiffres sont les plus fiables à notre disposition. En contrepartie, le volume des transactions effectuées pendant la période de référence (15 avril 2015 au 31 mars 2016) n’étant pas significatif dans toutes les villes, certains chiffres n’apparaissent pas et sont alors marqués ND (résultats non disponibles).