VIDEO. Un homme détruit volontairement sa voiture aen plein coeur de Paris

Coup de folie, ce jeudi, boulevard Barbès, à Paris. Un automobiliste a explosé sa voiture à coups de bonbonne de gaz sous les cris de la foule.

Cette scène ahurissante s’est déroulée jeudi en pleine journée, boulevard Barbès, dans le 18e arrondissement de Paris. Un automobiliste, après avoir stationné sa voiture au beau milieu du boulevard, sous le métro aérien, s’en prend violemment à sa voiture. Il avait déjà « percuté deux feux tricolores » avant de sortir du véhicule, rapporte un témoin au Parisien. Sur une vidéo amateur, on voit d’abord l’homme sortir des objets divers de son coffre et les jeter violemment sur la chaussée.

Emmené au commissariat du 18e

Armé d’une bonbonne, il s’en prend ensuite au véhicule. Il explose les vitres, les phares, la carrosserie, devant une foule de curieux. Certains l’encouragent, d’autres essaient de le calmer, beaucoup filment la scène. On voit ensuite la police arriver sur les lieux et maîtriser le forcené. Il a ensuite été emmené au commissariat du 18e, raconte Le Parisien. Après un tel coup de folie,une source policière indique: « nous attendons l’avis médical pour savoir si son état de santé est compatible avec une garde à vue ».

L’homme tué mercredi à Bruxelles était-il l’un des logisticiens du 13 novembre?

Selon la RTBF, l’homme abattu par les enquêteurs ce mardi à Forest, Mohamed Belkaïd, un Algérien, était plus connu sous le faux nom de Samir Bouzid, qui avait notamment envoyé des fonds à la cousine d’Abdelhamid Abaaoud.

L’homme tué ce mardi dans la banlieue de Bruxelles par la police belge, lors d’une perquisition qui a mal tourné, est un Algérien qui s’appelle Mohamed Belkaïd, révèle ce mercredi la RTBF. Il est connu sous son faux nom de Samir Bouzid. C’est l’un des organisateurs des attentats de Paris. C’est au nom de Samir Bouzid qu’un virement de 750 euros a été fait le 17 novembre 2015, à Hasna Aït Boulhacen, la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, depuis une agence bruxelloise Western Union.

Soufiane Kayal et Samir Bouzid, les logisticiens présumés

Samir Bouzid était activement recherché depuis novembre dernier. Un avis de recherche avait été lancé contre lui le 4 décembre 2015. Sur des images de vidéosurveillance, prises dans l’agence Western Union, il est accompagné par un autre homme, qui utilise le faux nom de Soufiane Kayal. Selon la RTBF, la présence dans la planque de Forest est une révélation importante. Par ailleurs, la présence de l’ADN de Salah Abdeslam dans la planque a été révélée ce vendredi.

La Corée du Nord tire deux missiles balistiques

Séoul – La Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques de moyenne portée vendredi, dans un contexte de tensions militaires qui vont croissant dans la péninsule divisée depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen.

Ces tirs surviennent quelques jours après l’annonce par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un d’un test imminent sur une ogive nucléaire et d’une série de tirs de missiles balistiques.

Les tensions ne cessent de s’aggraver sur la péninsule depuis l’essai nucléaire du 6 janvier, suivi le 7 février par un tir de fusée à longue portée largement considéré comme un test déguisé de missile balistique par la Corée du Nord.

Des responsables américains de la Défense ont expliqué qu’ils avaient repéré deux tirs d’engins, qui seraient tous deux des missiles de moyenne portée Rodong, à partir de véhicules de lancement mobiles.

Le Rodong est une version améliorée du missile Scud, doté d’une portée maximale d’environ 1.300 kilomètres.

D’après des responsables militaires sud-coréens, le premier missile a été tiré de Sukchon, dans le sud-ouest de la Corée du Nord, à 05H55 (20H55 GMT jeudi) et a parcouru 800 kilomètres pour plonger dans la mer du Japon, également appelée mer Orientale.

Le second engin a été tiré une vingtaine de minutes plus tard, mais a rapidement disparu des radars.

– Sanctions –

Ces tirs surviennent alors que le président américain Barack Obama vient de signer un décret autorisant la mise en oeuvre des nouvelles sanctions adoptées début mars par le Conseil de sécurité de l’ONU en représailles à l’essai nucléaire et au tir de fusée nord-coréens.

Pyongyang menace depuis quinze jours quasi quotidiennement de frappes nucléaires Séoul et Washington, qui mènent des exercices militaires conjoints à grande échelle considérés par le Nord comme la répétition générale d’une invasion de son territoire.

Pour signifier son mécontentement, la Corée du Nord avait déjà tiré deux missiles de courte portée dans la mer du Japon, le 10 mars.

Quelques jours après, Kim Jong-un annonçait que la Corée du Nord testerait rapidement l’explosion d’une ogive nucléaire et tirer « plusieurs sortes » de missiles balistiques.

Les résolutions de l’ONU interdisent à la Corée du Nord de développer tout programme d’armements nucléaires comme balistiques. Toutefois, les tirs d’engins à courte portée suscitent rarement des réactions.

Un tir de Rodong est considéré comme plus provoquant, compte tenu de sa portée plus grande, capable de frapper la majeure partie du territoire japonais. Le dernier tir de Rodong, également en mer du Japon, remonte à mars 2014.

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré qu’il avait ordonné à son gouvernement d’enquêter sur le tir de vendredi et de vérifier la sécurité maritime dans la zone où l’engin s’est abîmé.

Le département d’Etat américain a appelé Pyongyang à s’abstenir de tout geste susceptible « d’aggraver encore les tensions« .

– Technologie ICBM ‘ –

Si la Corée du Nord dispose vraisemblement d’un petit arsenal d’armes nucléaires, sa capacité à les diriger sur une cible choisie fait l’objet de débats.

De nombreux points d’interrogation pèsent sur ses capacités en matière de vecteur nucléaire. Bon nombre de spécialistes pensent que la Corée du Nord est loin d’avoir mis au point un missile balistique intercontinental (ICBM) qui puisse frapper le continent américain.

Lorsqu’il a annoncé les tests d’ogive nucléaire mardi, Kim Jong-un supervisait un exercice de simulation de la technologie relative à la rentrée dans l’atmosphère d’une ogive nucléaire, nécessaire pour mener à bien une frappe à longue portée.

Selon la presse nord-coréenne, l’essai est une réussite totale et garantit que la tête nucléaire peut supporter la phase de rentrée dans l’atmosphère, étape cruciale pour développer une véritable force de frappe nucléaire.

Si la Corée du Sud dit douter que le Nord soit maître de la technologie de rentrée dans l’atmosphère, elle s’est montrée moins sceptique lorsque le numéro un nord-coréen a annoncé que Pyongyang avait réussi à miniaturiser une tête nucléaire afin de pouvoir la monter sur un missile.

La présidente sud-coréenne a jugé mardi que les menaces incessantes du Nord reflétaient un état de « crise » du fait de son isolement diplomatique et économique accru.

La Corée du Nord n’a jamais testé d’ICBM, mais plusieurs experts estiment qu’elle serait sur le point de le faire, prévenant qu’il s’agirait alors d’une dangereuse escalade.

Le macaronut, nouvelle fantaisie pâtissière, débarque à New York

New York – Le pâtissier français François Payard lance dimanche à New York le macaronut, croisement du macaron et du doughnut, à l’occasion de la journée du macaron, une fantaisie pâtissière surtout destinée au jeune public.

Une coque de macaron sur le dessus, un petit doughnut en dessous, et de la ganache au milieu, voilà le principe du macaronut, la nouvelle invention culinaire venue de New York.

Les croisements sont à la mode. Ils ont déjà accouché du crookie (croissant mélangé avec un cookie Oreo), le duffin (mariage entre doughnut et muffin anglais), le bronut (brioche feuilletée sucrée), et surtout le cronut, union entre le croissant et le doughnut, du chef français Dominique Ansel, basé à New York.

Cette fois, on reste dans l’univers de la pâtisserie française et le macaron est maître du jeu. François Payard avait d’ailleurs envisagé, au départ, d’utiliser deux coques, « mais tout le monde disait: ça fait trop macaron« .

Pour ne pas alourdir l’ensemble, la pâte du doughnut est plus légère que celle utilisée traditionnellement. Elle ressemble davantage « à de la pâte française« , explique François Payard, qui ne veut pas en dire trop sur les secrets de sa création.

La ganache, elle, est composée de purée de fraise, de chocolat blanc et d’un peu de crème, pour un parfum baptisé « strawberry and cream » (fraise et crème).

C’est l’assistante américaine de François Payard qui l’a amené à retenir ce parfum.

« J’aimais bien fraises et yahourt, à cause de l’acidité du yahourt. Mais elle m’a dit: c’est trop acide« , explique le pâtissier.

« Parfois, aux Etats-Unis, ils aiment bien les choses un peu plus sucrées« , reconnaît-il.

« L’idée, c’est de viser les jeunes« , souligne François Payard, pour qui « il faut s’adapter à la nouvelle génération« .

Quelque 150 de ces macaronuts seront en vente au prix de cinq dollars dans chacune des cinq succursales de François Payard à New York.

Une partie du chiffre d’affaires sera reversée à l’association new-yorkaise City Harvest, qui collecte de la nourriture en excédent auprès des restaurants, des enseignes de distribution, des commerçants de détail ou même des fermes.

Dimanche, à l’occasion de la journée du macaron, 6.000 macarons classiques seront disponibles chez François Payard en échange d’une donation, dont une partie ira également à City Harvest.

Le 4 avril, toujours au profit de City Harvest, François Payard organise, à New York, une dégustation en présence de 80 des meilleurs pâtissiers du monde, notamment le français Pierre Hermé.

Le Chili légalise l’avortement… seulement en cas de viol ou de malformation

La Chambre des députés chiliens a autorisé ce jeudi l’avortement en cas de viol, de malformation foetale, et de risque pour la santé de la mère. Cette loi est soutenue par la présidente Michelle Bachelet.

Un premier pas pour l’obtention du droit à l’avortement au Chili. La Chambre des députés a autorisé ce jeudi l’avortement, totalement interdit depuis la dictature de Pinochet, en cas de viol, de malformation foetale et de risque pour la santé de la mère. Ce premier feu vert qui doit désormais être validé par le Sénat.

Interdit totalement depuis 1989

« C’est incroyable, c’est approuvé », a annoncé le président de la Chambre des députés, Marco Antonio Nuñoz, alors que le pays sud-américain est l’un des rares au monde à appliquer une interdiction stricte de l’interruption de grossesse. Cette loi est soutenue par la présidente du pays Michelle Bachelet.

L’avortement est interdit totalement depuis 1989. Sous la pression de l’église, cette interdiction a été maintenue en 1990 à la chute du régime. Auparavant, l’avortement en cas de danger pour la mère ou lorsqu’un foetus n’était pas viable était permis pendant 50 ans, rappelle le site d’Allodocteurs. Cette loi pourrait concerner environ 17 000 femmes insiste le site. Au Chili, elles sont hospitalisées chaque année de moins de 22 semaines présentant un danger pour leur vie ou le foetus.

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En Amérique Latine, l’avortement est interdit sauf à Cuba, le Guyana, l’Uruguay et la ville de Mexico. Dans le monde, 47 000 femmes, selon le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes meurent chaque année des suites d’un avortement clandestin.

Le patronat voit dans le prélèvement à la source une « nouvelle contrainte » pour les entreprises

Paris, 17 mars 2016 – Le patronat a critiqué jeudi le projet de prélèvement à la source qui prévoit que l’impôt sera collecté par les employeurs, le Medef dénonçant notamment de « nouvelles contraintes » pour les entreprises.

« Ce n’est vraiment pas le moment de charger les entrepreneurs de nouvelles contraintes« , a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président de l’organisation patronale, cité dans un communiqué.

« Sous couvert de simplifier, on transfère une mission aux entreprises qui devraient ainsi assumer une mission régalienne de l’Etat!« , a-t-il ajouté, estimant que les TPE (très petites entreprises) et les PME (petites et moyennes entreprises) étaient « déjà sous l’eau« .

« Un tel changement ne peut s’opérer sans un débat préalable et sans une adhésion de l’ensemble de la société« , écrit le Medef dans son communiqué.

L’organisation appelle notamment à ce que ce projet s’opère « à coût neutre pour les entreprises« , assure leur sécurité juridique et garantisse la confidentialité des informations.

L’UPA, organisation des artisans et des commerçants, estime aussi dans un communiqué que « les employeurs n’ont pas à assumer les décisions gouvernementales en matière fiscale, ni les risques de mécontentement des salariés qui verraient leur revenu net baisser« .

« Cette nouvelle forme de collecte aura des conséquences dommageables pour les entreprises, que ce soit en matière de coût ou de gestion administrative« , prévient-elle.

« Les évolutions récentes de l’impôt sur le revenu, notamment avec la télé-déclaration, la déclaration pré-remplie et la mensualisation, ont commencé à répondre à l’objectif de simplification recherché, davantage que ne le ferait la retenue à la source« , estime par ailleurs l’organisation.

La CGPME estime pour sa part que si le dispositif devait générer des coûts supplémentaires, le gouvernement devrait « prévoir un mécanisme de compensation financière« .

« Celui-ci pourrait être pris en charge par le biais des économies que Bercy ne manquera pas de réaliser en se déchargeant d’une partie de sa mission sur les entreprises« , souligne la confédération, qui appelle en outre à effectuer « une véritable étude d’impact et une phase test auprès d’entreprises volontaires« .

Le projet de réforme présenté mercredi par le ministre des Finances Michel Sapin et qui sera soumis au Parlement en juin, propose que l’impôt soit prélevé par l’employeur, sur la base d’un taux d’imposition calculé et transmis par l’administration fiscale.

Les jeunes redescendent dans la rue contre la loi travail

Paris – Huit jours après une première mobilisation aux côtés des salariés, étudiants et lycéens sont appelés à descendre à nouveau dans la rue jeudi pour dire non au projet de loi travail, même dans sa version remaniée par le gouvernement.

Si le gouvernement se dit désormais confiant d’avoir une majorité pour son projet, les opposants à cette réforme du code du travail entendent maintenir la pression, à peine plus d’un an avant la présidentielle.

« L’enjeu c’est de massifier la mobilisation côté jeunes, aussi bien en AG que dans la rue, avant de rejoindre les salariés le 31 mars« , explique à l’AFP William Martinet, le président de l’Unef, premier syndicat étudiant.

Il dit attendre au moins le même nombre de jeunes dans les rues que le 9 mars, lorsque 100.000 d’entre eux avaient défilé partout en France aux côtés de 400.000 salariés, selon les chiffres de l’Unef. Les autorités, elles, avaient comptabilisé 224.000 personnes au total.

A Paris, le cortège partira à 13H30 de la place de la République pour rallier la place d’Italie, en passant par Bastille.

« Il y a des reculs qu’on a réussi à imposer au gouvernement, comme sur le temps de travail des apprentis et les indemnités prud’homales: c’est un encouragement à retourner manifester« , affirme William Martinet.

La version revue et corrigée du projet présentée lundi par le Premier ministre Manuel Valls n’a pas eu raison de la colère de toutes les organisations de jeunesse, mais la Fage a jugé, elle, qu’elle permettait « la poursuite du dialogue« , et n’appelle pas à la mobilisation.

Un point en particulier a convaincu le deuxième syndicat étudiant: la garantie jeunes, un dispositif d’accompagnement renforcé vers l’emploi, qui va devenir un droit pour tous les jeunes sans emploi ni formation.

Mais, pour les contestataires comme l’Unef, « les soi-disant mesures jeunes, c’est de l’enfumage, ça ne mérite pas d’arrêter la mobilisation« , car il n’y a pas « l’investissement budgétaire » adéquat pour les 900.000 jeunes concernés.

– Hantise du pouvoir –

Mardi, 22 organisations de jeunesse ont réclamé « le retrait sans condition de ce projet de loi régressif » et ont promis une mobilisation sur le long terme, notamment avec une journée d’action le 31 mars, date prévue pour la nouvelle journée de grève contre ce texte.

« La manifestation, c’est le geste le plus visible« , explique Naïm Shili, le vice-président de l’UNL, qui s’attend également à des blocages d’établissements. Ce syndicat lycéen suggère l’organisation d’assemblées générales le matin devant les lycées, « pour expliquer les raisons du mouvement« .

Les barrages mis en place dans les établissements seront « filtrants« , explique Pierre Monquet, vice-président du SGL, un autre syndicat lycéen. « Ceux qui veulent aller en cours peuvent y aller et nous négocions avec les directions afin que les grévistes ne soient pas notés comme absents« .

Du côté des professeurs, l’intersyndicale opposée à la réforme du collège a elle aussi appelé à « rejoindre les manifestations et initiatives » prises par les jeunes « pour le retrait de la loi El Khomri« .

L’intersyndicale, où figure le Snes, premier syndicat dans le secondaire, entend réitérer son opposition totale à la réforme du collège, portée par la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem.

Pendant sa campagne, le candidat François Hollande avait promis de faire de la jeunesse une priorité de son quinquennat. Une promesse que lui rappellent à l’envi les organisations de jeunes. Le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres le 24 mars, et le gouvernement espère faire passer le texte d’ici l’été.

La jeunesse dans la rue, l’épouvantail du pouvoir. Le souvenir du Contrat première embauche (CPE) – censé aider à combattre le chômage des jeunes – n’est pas si loin: en 2006, sous la droite, le gouvernement Villepin avait dû plier face à la fronde.

Convaincre, le seul et unique objectif d’un repreneur d’entreprise

Vous avez un ego fort, c’est bien normal, sinon ce n’est même pas la peine d’essayer de reprendre une entreprise. Mais ce n’est pas vous que l’on attend, c’est le repreneur idéal. Alors il va falloir convaincre. A toutes les étapes.

Lorsque l’on se lance, tout feu tout flamme, ou plus ou moins, dans le dur labyrinthe de la reprise d’entreprise, on en vient vite à constater que personne ne vous attend, vous. Certes on attend un futur repreneur, un futur chef d’entreprise, un groupe qui fait de la croissance externe, un riche qui peut payer cash sans sourciller, mais pas vous. Vous avez un ego fort, c’est bien normal, sinon ce n’est même pas la peine d’essayer. Mais ce n’est pas vous que l’on attend, c’est le repreneur idéal. Alors progressivement vous comprenez, ou pas, que cela ne va pas de soi mais qu’il vous faudra convaincre, convaincre, convaincre à toutes les étapes.

Convaincre vous-même que la voie que vous allez choisir de vous lancer dans la reprise d’entreprise est bien la bonne pour vous. Cela ne va pas de soi et c’est un projet trop complexe pour être pris par défaut d’un autre projet. Ce doit être la voie désirée dans laquelle vous allez vous impliquer fortement et pas un pis-aller.

Convaincre des intermédiaires de vous confier des bons dossiers, de vous donner tous les éléments permettant d’avancer dans la clarté. Et pas simplement de vous faire patienter avec le tout-venant plus ou moins invendable. Le savoir-faire principal d’un intermédiaire, comme dans tout business model de négoce, n’est pas de savoir bien vendre, mais de savoir bien acheter ce qui va se vendre plus facilement au bon prix. Ce n’est donc pas d’avoir beaucoup de repreneurs, sauf à vouloir jouer les lièvres, mais d’aller dénicher de beaux dossiers d’entreprises à vendre.

Convaincre d’illustres inconnus rencontrés au hasard de n’importe quelle occasion, mais qui ont vaguement entendu parler d’une boîte à vendre, de vous mettre en contact avec l’éventuel futur cédant potentiel.

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Convaincre des cédants de vous vendre, à vous et pas aux autres candidats. Il est et restera toujours le seul maître à bord jusqu’à la vente et personne ne lui dictera à qui il doit vendre. A vous d’affûter vos armes et de convaincre.

Convaincre des chefs d’entreprise a priori pas vendeurs de le devenir.

Convaincre votre conjointque ce n’est pas si risqué que cela, que vous allez utiliser l’argent mis de côté par la famille, tout l’argent parfois, depuis de longues années, pour racheter une entreprise et partir à l’aventure on ne sait encore trop où ni trop comment.

Convaincre le ou la conjoint(e) du cédant qui est parfois celui ou celle qui choisira in fine le repreneur sur la base de critères nécessairement différents et que vous n’aviez pas imaginés au départ.

Vous convaincre à chaque moment que ce sera la bonne entreprise, le bon métier, le bon secteur, la bonne synergie potentielle avec votre expérience, la bonne ville de localisation, etc. Accessoirement le bon prix !

Convaincre les associés du cédant qui seront peut-être vos futurs associés ou collaborateurs.

Convaincre l’expert-comptable du cédant que sa méthode d’évaluation n’est pas la plus appropriée pour que l’opération se fasse.

Convaincre l’avocat du cédant qu’il peut valider votre lettre d’intention sans avoir vu de ses yeux vu la couleur de votre apport mirifique.

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Bien entendu,convaincre des banquiers par nature plutôt frileux de vous prêter un maximum d’argent pour réaliser le rêve de votre vie et d’éviter qu’ils ne vous considèrent juste comme de doux rêveurs.

Convaincre des fonds d’investissement d’investir à vos côtés dans une boîte trop petite pour eux mais qui a un grand avenir grâce à vous et qui va devenir leur participation phare. Vous verrez !

Convaincre vos bons amis de trente ans de vous prêter un peu d’argent pour compléter votre apport un peu faiblard et surtout participer à une aventure fantastique. Encore faudra-t-il qu’ils se souviennent de vous, et en bien de préférence.

Convaincre ceux de votre famille proche ou éloignée que leur ISF TEPA, s’il y sont assujettis, sera mieux investi dans votre futur projet de reprise d’entreprise d’un secteur auquel vous ne connaissez rien, au fin fonds de nulle part, pour un métier si éloigné du vôtre jusqu’à ce jour.

Encore plus convaincre les autres membres de votre famille proche ou éloignée, et qui ne payent pas d’ISF, de la même chose pour un seul petit strapontin au siège de votre future holding.

Convaincre un ticket de Loto de vous rendre gagnant pour compléter votre apport visiblement trop faible pour vos ambitions.

Je passe bien entendu sur les trésors d’ingéniosité dont il faut faire preuve afin de :

Convaincre votre conjoint(e) qu’un déménagement futur à Saint Malin-les-bourgs-sur-ruisseau est l’apothéose de votre vie commune tout en permettant une nouvelle vie au grand air.

Dans une moindre mesure, vous pouvez commencer tout de suite à essayer de convaincrevotre fille jeune pré-ado fébrile, mais pas encore rebelle, de 13 ans, que les boîtes de nuits de Saint Malin-les-bourgs-sur-ruisseau sont nettement plus fun que celles de Paris 8ème, et convaincre aussi accessoirement votre fils ado accro à tout ce qui comporte un écran et un clavier qu’il existe des tas de Geeks partout dans le monde et donc forcément aussi à Saint Malin-les-bourgs-sur-ruisseau.

Convaincre un acheteur pour votre actuelle maison ou appartement pour que cela colle exactement avec la date prévue pour le closing et le rachat d’un nouveau logement, beaucoup plus grand, pas trop loin de Saint Malin-les-bourgs-sur-ruisseau.

Vous pensez que cela va être dur ? Vous avez raison. Mais le savoir, c’est déjà développer l’argumentation qui va bien et affuter votre capacité de conviction. Vous êtes convaincu ? Alors, allez-y, foncez et convainquez tous les autres !

Primaires: victoire éclatante de Trump en Floride, Rubio se retire

Cleveland (Etats-Unis) – Donald Trump, qui déchire le camp républicain, a emporté mardi une éclatante victoire en Floride, tout comme Hillary Clinton dans le camp démocrate, lors d’un nouveau « super mardi » de primaires américaines.

Ce succès du milliardaire de 69 ans marque la fin de l’aventure présidentielle du jeune sénateur Marco Rubio, un temps présenté comme le « Obama républicain » mais incapable de l’emporter dans son propre fief.

« Les gens sont en colère (…) C’est un tsunami politique, nous aurions dû nous en apercevoir avant« , a déclaré ce dernier en annonçant qu’il mettait fin à sa campagne.

« Merci la Floride!« , a immédiatement réagi Donald Trump sur Twitter. L’homme d’affaires de New York, sur lequel personne n’aurait parié il y a neuf mois, se rapproche un peu plus de son objectif: porter les couleurs des Républicains lors de l’élection présidentielle du 8 novembre.

La victoire dans cet Etat du sud est d’autant plus importante que le vainqueur empoche 99 délégués d’un coup, sur les 1.237 requis pour emporter l’investiture républicaine.

Cette journée ne permettra à aucun des candidats démocrates et républicains encore en lice de décrocher immédiatement l’investiture de leur parti, mais elle devrait donner aux favoris une idée de la vitesse à laquelle ils pourront atteindre la ligne d’arrivée.

Après le vote dans ces Etats –Ohio, Floride, Illinois, Caroline du Nord, Missouri–, plus de la moitié des délégués auront été désignés en vue des conventions d’investiture cet été.

A Canton (Ohio), Michael Oles, infirmier de 46 ans, a choisi le sénateur ultra-conservateur texan Ted Cruz. « J’aime son idéologie« , a-t-il expliqué, bien qu’il apprécie que Donald Trump ait réussi à secouer le système.

Dans cet Etat du nord des Etats-Unis, le milliardaire était sur toutes les lèvres. Comme chez cette arrière-grand-mère de 69 ans, qui apprécie son discours anti-immigration et ses propos contre les clandestins qui sont « si nombreux » et « prennent notre travail« .

– ‘Discours vulgaires’ –

Le président Barack Obama qui a voté mardi par procuration dans l’Illinois pour la primaire démocrate, a dénoncé, sans le nommer, Donald Trump et la tonalité de sa campagne.

« Nous avons entendu des discours vulgaires et sources de division qui visent les femmes, les minorités« , a déclaré M. Obama soulignant que ces dérapages étaient néfastes pour l’image de l’Amérique.

« Qui sommes-nous ‘ Comment sommes-nous perçus à travers le monde ‘ Le monde est attentif à ce que nous disons et à ce que nous faisons« , a-t-il souligné.

Dans l’Ohio où le gouverneur John Kasich se bat pour engranger sa première victoire aux primaires, les résultats s’annonçaient serrés.

« Nous allons gagner en Ohio. Nous avons un bel élan« , a affirmé ce dernier sur ABC. « Je ne vais pas prendre la route des bassesses vers la Maison Blanche comme on a vu certains le faire« , a ajouté celui qui joue son va-tout dans son Etat.

Fait extraordinaire dans cette campagne où les républicains anti-Trump ont tardé à s’organiser, Marco Rubio avait implicitement appelé ses partisans à voter Kasich dans l’Ohio afin de faire barrage au milliardaire.

– ‘Jour incroyablement important’ –

Au-delà de la Floride, Hillary Clinton l’a aussi emporté comme attendu en Caroline du Nord face au sénateur du Vermont Bernie Sanders. Mais dans les Etats plus industriels du Midwest, Bernie Sanders est très compétitif.

Comme depuis le début des primaires, Hillary Clinton enregistre des scores impressionnants au sein des minorités.

Selon les sondages sortie des urnes, elle a ainsi remporté 73% du vote noir dans l’Ohio et 80% en Caroline du Nord. Mais la base de Bernie Sanders parmi les jeunes démocrates ne s’érode pas: 85% des 18-29 ans ont voté pour lui dans l’Ohio, 73% en Caroline du Nord.

En cas de résultats serrés, chacun obtiendrait un nombre proche de délégués, ce qui ne bouleverserait pas la course.

Avant mardi, Hillary Clinton avait engrangé une avance confortable avec environ 770 délégués contre 550 pour Bernie Sanders. La barre à atteindre est de 2.383.

Mais l’ex-Première dame dispose aussi de l’appui déclaré de près de 500 élus et responsables démocrates qui auront le droit de vote à la convention de Philadelphie, en juillet.

« Ce jour est incroyablement important pour notre mouvement« , a affirmé Bernie Sanders. « Le gouvernement appartient à nous tous, pas simplement à quelques riches« , a-t-il ajouté, reprenant l’un de ses thèmes favoris de campagne.

Zika: une femme sur cent infectée en début de grossesse risque d’avoir un bébé atteint de microcéphalie

Paris – Une mère infectée par le virus Zika au premier trimestre de sa grossesse a un risque de l’ordre de 1% d’avoir un bébé atteint de microcéphalie, une grave malformation de la tête, soit 50 fois plus qu’en temps normal, selon la première étude à quantifier ce risque, réalisée par l’Institut Pasteur.

« Le premier trimestre de la grossesse est le plus à risque, le plus critique« , dit à l’AFP le Dr Simon Cauchemez, principal auteur de l’étude, basée sur des calculs mathématiques, publiée mercredi dans la revue médicale The Lancet.

L’analyse des chercheurs s’appuie sur les données issues de l’épidémie de Zika de 2013-2014 en Polynésie française qui a touché 66% de la population et l’identification rétrospective de tous les cas de microcéphalie survenus sur une période de 23 mois entre septembre 2013 et juillet 2015.

Selon leurs calculs, « 1% des foetus ou nouveau-nés dont la mère a été infectée au cours du premier trimestre de grossesse sont atteints de microcéphalie, alors que le risque n’est que de 0,02% en temps normal, soit un risque multiplié par 50« .

« Ce niveau de risque par femme enceinte infectée est plus faible qu’avec d’autres infections virales associées à des lésions cérébrales durant la grossesse« , souligne ce biologiste de Pasteur. Pour la rubéole contractée au premier trimestre de grossesse, le risque de complication grave est de 38% à 100%.

Ces résultats restent néanmoins inquiétants, car contrairement à la rubéole qui affecte moins de 10 femmes enceintes par an en France, et contre laquelle il existe un vaccin, la proportion de personnes infectées durant une épidémie de Zika peut dépasser 50% et « cela devient un problème de santé publique« , pointe M. Cauchemez.

D’autres études sont nécessaires pour savoir si la présence de signes cliniques de l’infection Zika chez la mère augmente le risque de microcéphalie.

Il faut également éclaircir si les formes d’infection Zika sans symptômes posent un risque pour le foetus, a récemment souligné le Dr Eric Rubin de Harvard (Boston, Etats-Unis) dans le New England Journal of Medicine (NEJM).

Une question d’autant plus importante que « la plupart des infections par le virus Zika, généralement bénignes, passent inaperçues » note le Dr Cauchemez. « On pense qu’environ 80% des personnes infectées n’ont pas de symptômes« , dit-il en citant une étude du NEJM sur l’Ile de Yap (Pacifique).

– Risque uniforme ou variable ‘ –

Ces résultats appuient les recommandations de l’OMS aux femmes enceintes de se protéger contre les piqûres de moustiques, particulièrement pendant le premier trimestre de grossesse, selon le professeur Arnaud Fontanet coauteur de l’étude.

Les femmes enceintes doivent en outre être protégées contre une possible transmission sexuelle du virus, quelques cas ayant été signalés jusqu’à présent.

L’étude a mis en évidence huit cas de microcéphalie, dont sept apparus durant les 4 mois qui ont suivi l’épidémie de Zika, selon les chercheurs.

Dans un commentaire accompagnant l’article, le Dr Laura Rodrigues (Ecole d’hygiène et de médecine tropicale de Londres) note que « la constatation du risque le plus élevé de l’infection dans le premier trimestre est biologiquement plausible, compte tenu du calendrier de développement du cerveau et du type et de la gravité des troubles neurologiques« .

D’autres résultats permettront de savoir s’il y a un « risque uniforme » de microcéphalie pendant le premier trimestre de grossesse ou « s’il y a de réelles variations du risque, selon la présence de symptômes cliniques ou d’autres co-facteurs« , note-elle.

Selon des spécialistes, le risque pourrait ne pas être le même en Amérique du Sud en raison, par exemple, de différences ethniques, voire d’évolution du virus.

Une étude préliminaire au Brésil a avancé un risque de 22% chez des femmes ayant présenté des symptômes, mais avec une grande marge d’incertitude.

Pays le plus touché par l’épidémie, le Brésil compte déjà plus d’un million et demi de cas de Zika depuis 2015, et 745 nourrissons brésiliens atteints de microcéphalie et 157 bébés morts à cause de cette malformation, selon un bilan arrêté au 10 mars.

Début février, l’OMS avait estimé qu’un possible lien entre Zika et l’explosion des cas de microcéphalie constituait « une urgence de santé publique de portée internationale« . Il n’existe ni vaccin ni traitement curatif contre Zika.