Paris – Cinq jours après avoir remporté la Leaders Cup, le premier titre de son histoire, Monaco a continué sur sa lancée en s’imposant au Mans (99-96 a.p.) pour prendre provisoirement seul la tête de la ProA, vendredi lors de la 21e journée.
Avec cette quinzième victoire de la saison arrachée après deux prolongations, qui plus est contre l’un des plus sérieux prétendants au titre, le club de la Principauté, encore en N1 (3e division) il y a deux ans, montre une nouvelle fois qu’il n’a plus grand-chose à voir avec un outsider.
La victoire s’est dessinée dès les deux premiers quarts-temps à l’issue desquels la « Roca Team » bénéficiait d’une confortable avance (43-29) grâce à l’abattage d’Amara Sy (19 pts, 11 rebonds) face à des Manceaux en panne d’adresse (7/28).
Mais les hommes d’Erman Kunter se sont rebellés au retour des vestiaires pour faire vaciller Monaco qui s’en est sorti grâce à ses individualités à l’image de Jamal Shuler (27 pts).
Eliminé en demi-finales de la Leaders Cup le weekend dernier, puis en huitièmes de la Coupe d’Europe de la Fiba cette semaine, Villeurbanne a redressé la tête en gagnant à Rouen (99-65), avant-dernier du classement.
Le club présidé par Tony Parker, qui restait sur quatre défaites d’affilée en ProA avant la mini-trêve, a pris un excellent départ (34-17). Sous l’impulsion de Charles Kahudi, auteur de 18 points dans le premier quart-temps, la « Green Team » a bien géré son avance jusqu’au bout contre une équipe au maigre effectif, encore plus diminuée avec la blessure en cours de match de l’arrière Abdoulaye Mbaye (genou).
Ce résultat permet à Villeurbanne de rejoindre temporairement Nanterre et Chalon-sur-Saône, cinquième et sixième, en nombre de succès (13).
Dans le bas du tableau, le Paris-Levallois s’est incliné à domicile contre Châlons-Reims (99-101 a.p.), l’un de ses concurrents dans la bataille pour le maintien. Le CCRB l’a emporté grâce à un tir à trois points au buzzer de Patrick Richard.
La 21e journée s’achève samedi avec les six matches restants dont celui alléchant opposant Limoges, double champion de France en titre, à Chalon-sur-Saône, finaliste de la Leaders Cup.
Résultats de la 21e journée du Championnat de France ProA de basket-ball:
Le détenu de 62 ans, dont près de 40 années en prison avait obtenu une libération conditionnelle le 7 janvier. Mais un appel du parquet l’avait bloquée.
Patrick Henry sera fixé le 31 mars. La décision de la Cour d’appel de Paris sur sa demande de libération conditionnelle, sera mise en délibéré à cette date.
Condamné en 1977 à la réclusion à perpétuité pour le meurtre d’un enfant, Patrick Henry, 62 ans, dont près de 40 années en prison, avait obtenu la liberté conditionnelle le 7 janvier. mais cette décision avait aussitôt été bloquée par un appel du parquet.
Le tribunal d’application des peines à Melun, où il est détenu, avait accordé au détenu un long parcours de probation: plusieurs permissions de sortie sur trois mois, puis un régime de semi-liberté dans un centre de Lille pendant six mois, et enfin huit mois de port du bracelet électronique. En 16 mois, il doit le mener à la liberté conditionnelle. Mais le parquet avait estimé « pas assez encadrant » l’accompagnement prévu pour ce détenu retourné en prison en 2002 après l’échec de sa réinsertion.
L’échec de sa première libération conditionnelle
Aujourd’hui, son avocate, Me Carine Delaby-Faure, assure pourtant qu’il « a changé » « Il a suivi une psychothérapie et bien intégré les raisons de son échec ».
Patrick Henry, condamné à la réclusion à perpétuité en 1977 pour le meurtre de Philippe Bertrand, un enfant de sept ans, était devenu un symbole de la lutte pour l’abolition de la peine de mort. Il y avait échappé de justesse grâce notamment à la plaidoirie de son avocat Robert Badinter.
Considéré comme un détenu modèle, il avait obtenu sa mise en liberté conditionnelle après 25 ans de prison et était sorti en mai 2001 sous les feux des médias. Il était devenu informaticien et avait publié en 2002 un livre, Avez-vous à le regretter? dont la presse s’était fait l’écho et qui lui avait permis de gagner environ 100.000 euros.
Devenu un visage de la réinsertion, il avait cassé cette image par un vol à l’étalage en juin 2002. Et son arrestation en Espagne en octobre de la même année, en possession de près de 10 kg de cannabis, l’avait ramené en prison.
Cardiff (Royaume-Uni) – L’entraîneur des avants du pays de Galles Robin McBryde a exhorté jeudi ses troupes à ne « jamais prendre une équipe française à la légère », soulignant notamment l’apport du nouveau sélectionneur Guy Novès à la veille du choc face aux Bleus à Cardiff.
Q: Quelle force tirez-vous de jouer au Millennium Stadium que les Français redoutent’
R: « On a l’avantage d’être à la maison. On adore vraiment l’atmosphère de ce stade, parlez-en à n’importe quel joueur de rugby, tout le monde aime jouer au Millennium et c’est pour beaucoup en raison de l’ambiance. Il y a beaucoup de joueurs français qui ont l’habitude de jouer devant un public bruyant, il n’y a qu’à voir le nombre de spectateurs en Top 14. Mais c’est notre stade et si l’on peut créer une ambiance qui rend le match plus difficile pour les Français, c’est encore mieux. »
Q: Vous restez sur quatre victoires de rang face au Français. C’est un avantage psychologique’
R: « Il ne faut jamais prendre une équipe française à la légère, surtout avec à sa tête un entraîneur expérimenté comme Guy Novès, qui a connu le succès à Toulouse, notamment en Coupe d’Europe. S’il parvient à donner une identité à l’équipe, que tout le monde adhère au sein du groupe, et s’il parvient à faire concorder ses ambitions de résultats à la manière de s’entraîner et de jouer, alors les Français deviendront une plaie à affronter. Ils sont déjà à deux victoires en deux matches, donc on ne peut pas aborder ce défi de manière trop désinvolte. Les statistiques du passé resteront dans le passé demain soir. Il faudra qu’on hausse le ton défensivement et offensivement. (…) Apparemment Guy Novès donne la liberté de jouer davantage. Si les Français sont en confiance, qu’ils sont au rendez-vous devant, ils vont nous rendre le travail compliqué. »
Q: Guy Novès parle de réhabiliter un peu du « French Flair« . Qu’en pensez-vous ‘
R: « Ca fait partie de l’identité française, comme sa capacité à produire un jeu plus restrictif. Ils ont une mêlée forte et vous pouvez entendre la foule pousser derrière quand elle est à son meilleur niveau, ou quand un maul se prépare à tout renverser. Tout se joue dans l’équilibre entre ce style de jeu et les grandes envolées, leur capacité à jouer après-contact. Ils ont des individualités dangereuses derrière leur mêlée, des vraies menaces balle en main. Mais c’est le défi pour toute équipe d’ouvrir des espaces, surtout qu’il n’y en pas tellement dans le rugby moderne. »
Jusqu’à présent, Le Caire continuait de dire que les causes du crash du vol A321 dans le Sinaï égyptien, le 31 octobre, n’étaient pas déterminées. Les 224 occupants, des touristes russes, avaient trouvé la mort.
Près de quatre mois après le crash de l’avion de touristes russes dans le Sinaï, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reconnu, pour la première fois, ce mercredi, qu’il s’agissait bien d’un attentat, comme Moscou l’avait affirmé, après avoir hésité à le faire. La catastrophe, le 31 octobre, avait tué les 224 occupants de l’avion.
« Frapper nos relations avec la Russie »
« Qui que ce soit qui ait abattu cet avion, que cherchait-il ? Seulement frapper le tourisme (en Egypte)? Non, frapper nos relations avec la Russie », a dit le président Sissi dans un discours télévisé.
La branche égyptienne du groupe terroriste Etat islamique (EI) avait immédiatement revendiqué l’attentat. Elle avait précisé avoir placé une bombe à l’intérieur de l’appareil, Le Caire continuait pourtant d’affirmer que les causes du crash n’étaient pas connues.
L’aventure du tournage de The Revenant fut unique. Pour réaliser son film, Alejandro González Iñárritu a immergé ses acteurs et son équipe dans des conditions extrêmes. Entre galères et rumeurs, récit épique d’un projet hors norme.
« C’était la rumeur de trop: Leonardo DiCaprio violé par un ours. Pour la productrice, Mary Parent, The Revenant n’a pas seulement été un tournage difficile et mystérieux, il a également déclenché une avalanche de démentis. Dernier en date: ce buzz sur l’ours agressif et déchaîné, twitté 25 millions de fois en sept heures. « Pour quiconque voit la scène de l’attaque, c’est complètement absurde. Heureusement qu’Alejandro prend ça avec le sourire! Mais il paraît qu’il vaut mieux ce type de rumeur, plutôt qu’un film dont personne ne parle. »
Cela fait plus de cinq ans que le cinéaste vit et respire The Revenant. Tout juste sorti de Biutiful, plongée âpre et poétique dans l’esprit d’un homme atteint d’un cancer, Iñárritu se laisse séduire par le roman de Michael Punke (Presses de la Cité), l’histoire d’un homme blessé qui tente de survivre en milieu hostile, dans les grandes plaines américaines. « C’est justement cette notion de survie qui m’a attiré. Les gens doivent se battre tous les jours contre la maladie, la mort de leurs proches, la ruine, le chômage… L’endurance et la résilience de l’esprit humain m’ont toujours ému. » Soit. Mais dès le départ, le cinéaste pose une condition: tourner en décors naturels.
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Le projet s’avère pourtant plus compliqué que prévu à mettre sur pied. Pour patienter, New Regency et Iñárritu décident de se lancer dans Birdman. « Nous avons passé cinq ans à chercher des paysages et des conditions météo assez dures pour figurer le grand Ouest Américain de 1823. Il était impossible de trouver un décor authentique aux États-Unis. Les seuls lieux un peu préservés se trouvent dans des parcs nationaux. » Impossible d’y tourner.
L’arrivée de Leonardo DiCaprio – et ses 25 millions $ de cachet – permet de voir plus grand et de placer le film dans la catégorie A+++: « Je connaissais cette histoire, qui tournait depuis un moment dans les studios, confiait le comédien au site Grantland. Alejandro y a ajouté une dimension spirituelle. Il a eu l’idée de donner à Glass [le héros] un enfant de sang-mêlé. Ce n’est pas un film de vengeance traditionnel. » DiCaprio donne son accord de principe et part tourner Le loup de Wall Street où, entre les prises, il se documente sur la vie des trappeurs.
Une expérience totale
En septembre 2014, juste après avoir ouvert la Mostra de Venise avec Birdman, Iñárritu s’envole pour le Canada. Les premiers flocons de neige commencent à tomber. Le cinéaste met en place un camp d’entraînement pour que chacun s’aguerrisse à la vie des hommes des Rocheuses. Il faut manier les fusils à silex, apprendre dépecer les castors et à lancer des tomahawks. « Je voulais que l’aventure de l’équipe transpire sur le film, explique Iñárritu. Il fallait faire vivre aux spectateurs une émotion sensorielle à 360 degrés. »
Le tournage débute le 29 septembre 2014 avec la scène d’ouverture: une bataille homérique entre les trappeurs et les Indiens. « On a d’abord passé deux semaines à répéter la scène, explique Will Poulter, l’un des acteurs. C’était une véritable chorégraphie. On devait être très précis dans nos mouvements, car on tournait en plan séquence avec des optiques grand-angle, et tout devait être synchrone. »
Emmanuel Lubezki, surnommé « Chivo », génial directeur de la photographie oscarisé pour Gravity et Birdman, pose une autre condition: pas d’éclairages artificiels. « Chivo est un maître dans son travail, explique le réalisateur. Grâce à la lumière naturelle, on peut entendre les plantes, la nature et même Dieu! La beauté parle d’elle-même. J’ai voulu que le film ressemble à une peinture sonore. Avec Chivo, on aime bien se lancer des défis. »
On ne saurait en effet faire plus risqué « Oui, je pense qu’on a créé notre propre enfer, ironise Emmanuel ‘Chivo’ Lubezki. Je voulais plonger le spectateur dans la nature. » Le problème, c’est que les journées sont courtes en hiver. Et que la lumière interdit parfois de tourner une seconde prise. L’équipe bataille contre le quotidien: ici, les longues heures de route entre l’hôtel et le plateau, là, le temps de maquillage de Leonardo DiCaprio, qui pouvait aller jusqu’à 6 heures à cause de ces cicatrices. Le temps est compliqué à gérer. L’ambiance sur le tournage est très tendue, car personne n’a le droit à l’erreur.
Et puis, il y a le froid. Bien plus dur que prévu. Le thermomètre se met à descendre très bas. Le blizzard s’invite à la fête. Il fait parfois – 30°. Le gel vient ronger les vêtements humides. Les doigts sont meurtris. Les paupières ont du mal à s’ouvrir. Fin novembre, une tempête de neige colossale secoue la région et force l’équipe à s’arrêter. Le tournage vire à l’enfer.
C’est à ce moment-là que la productrice Mary Parent, habituée des tournages épiques – celui de Noé, par exemple -, est appelée à la rescousse. Car le film commence à alimenter les conversations à Hollywood. De grand film ambitieux, The Revenant se transforme en film qui déraille. Chivo se souvient d’une attaque qui l’a particulièrement touchée: « Je ne sais pas d’où est venue la rumeur selon laquelle on ne tournait qu’à l’heure magique, ce bref moment où le ciel est doré, après le lever du soleil ou avant le coucher, mais, ce genre de fausse information nous a fait passer pour des fous. »
Vents contraires
Sur le plateau, une galère succède à un problème. Le chinook, ce vent sec et chaud des Rocheuses, fait fondre la neige. « On a tout essayé pour s’en sortir, se souvient Mary Parent. On a fabriqué de la neige avec des canons récupérés des stations de ski mais il s’est mis à faire trop doux pour les canons. Alors, on est allé pelleter de la neige de l’altitude, mais elle n’a pas tenu. » « On peut dire qu’on a vu les conséquences du réchauffement climatique de nos propres yeux », lance le réalisateur. « Je n’avais qu’une peur, ajoute la productrice, c’est que les ours sortent d’hibernation plus tôt que prévu. »
Début avril, il faut se rendre à l’évidence: aucune scène de neige ne peut être filmée au Canada. « On a arrêté le tournage en catastrophe, et le studio nous a soutenu », explique Mary Parent. Les quatre Oscars de Birdman n’y sont sans doute pas pour rien. Pendant qu’Iñárritu s’enferme dans la salle de montage, une équipe part chercher de la neige en juillet!
La Fox décide alors de lancer la bande-annonce en plein été. Un véritable succès: elle est téléchargée 7 millions de fois en 36 heures. Mais la rumeur enfle toujours. Elle explose lorsque The Hollywood Reporter publie une enquête à charge contre le film, titrée « Un véritable enfer. » Des témoignages anonymes viennent confirmer le désastre: le réalisateur ne sait pas ce qu’il veut, les conditions de sécurité ne sont pas réunies, un figurant a été traîné nu… Iñárritu laisse faire.
L’équipe se déplace en Terre de feu, au bout du bout de l’Argentine – c’est l’hiver en juillet. Coût d’une semaine de tournage supplémentaire: 50 millions $, faisant passer le budget film à 135 millions $. « Ushuaïa, c’était le bout du monde, pointe Mary Parent, mais c’était l’endroit parfait pour l’affrontement final entre Glass et Fitzgerald. »
De son côté, DiCaprio, soucieux d’être au plus près de la vérité du personnage, joue la carte de l’acteur impliqué à fond. Essaye-t-il d’attirer l’attention des votants pour les Oscars avec des déclarations sensationnalistes? Toujours est-il que ses « J’ai souffert d’hypothermie », « J’ai dormi dans une carcasse d’animal », « J’ai mangé du foie de bison cru », font les gros titres des journaux. Ces déclarations se trouvent parfois (légèrement) remises en question: « Leo avait tout de même 2000 $ de sous-vêtements sur le dos.
Je ne pense pas qu’il ait eu aussi froid qu’un trappeur au XIXe siècle », a expliqué Steve Golin, l’un des producteurs. Les rumeurs sur un cinéaste perfectionniste, rendu fou par son Oscar, et qui fait souffrir ses acteurs, sont relayées pour tenter d’assombrir encore davantage le tableau. « Il n’y a pas eu un seul jour facile, note Iñárritu. Mais ce film restera l’expérience artistique la plus enrichissante de ma vie. J’ai besoin d’avoir peur. » Iñárritu a pour modèles Andrei Roublev, de Tarkovski, Aguirre, la colère de Dieu, d’Herzog et Apocalypse Now, de Coppola. Des aventures épiques qui furent aussi des tournages dantesques. Il a été servi.
Aujourd’hui, ce type de films épiques et romanesques, aux budgets colossaux, est en voie de disparition. La tendance est aux franchises et aux sagas. Hollywood rechigne à prendre des risques. Les nouvelles technologies, habituellement dévolues à la science-fiction, sont mises au service du réalisme le plus poussé.
Mine de rien, The Revenant sera un test. Un échec, et les films tournés bien au chaud en studio, avec fond vert, machine à café et fauteuil de star, vont continuer à être le modèle courant et faire la pluie et le beau temps. Un succès, et ce type de grande fresque pourrait prendre un coup de chaud et se faire une place au soleil. Question de météo, encore.
The Revenant, d’Alejandro G. Iñárritu, avec Tom Hardy, Leonardo DiCaprio, Will Poulter… Sortie: 24 février
Paris – Les basketteuses françaises visent une quatrième victoire en quatre matches de qualification pour l’Euro-2017 contre l’Estonie, l’équipe la moins forte de leur groupe, mercredi (16h00) à Tallinn.
Invaincues après leur succès samedi en Croatie (79-70), les Bleues sont bien parties pour se qualifier pour l’Euro organisé en République tchèque. Il leur faudra pour cela terminer premières de leur groupe B ou parmi les six meilleures deuxièmes des neuf poules.
Les coéquipières de Céline Dumerc, vice-championnes d’Europe en 2015, avaient commencé leur campagne par une victoire facile sur les Baltes (69-41) en novembre à Bourges et avaient enchaîné par un large succès sur les Pays-Bas (76-52), pour le moment deuxièmes du groupe.
Même sans Sandrine Gruda et Isabelle Yacoubou, deux joueuses majeures laissées au repos pour cette « fenêtre internationale » située en pleine saison de clubs, les Françaises sont archi-favorites contre les Estoniennes, toujours à la recherche d’un premier succès après leur défaite à domicile le week-end dernier face aux Néerlandaises.
Face aux Croates, les Bleues se sont appuyées en attaque sur le quatuor Valériane Ayayi (15 points), Endy Miyem (14), Gaëlle Skrela (14) et Aby Gaye (12).
Les deux derniers matches de qualification face aux Pays-Bas et à la Croatie n’auront lieu qu’en novembre. D’ici-là, les Françaises tenteront de gagner leur ticket pour les jeux Olympiques de Rio en août, lors d’un TQO à Nantes du 13 au 19 juin.
Les 13 sélectionnées (12 sur la feuille de match):
Meneuses: Céline Dumerc (Bourges), Olivia Epoupa (Toulouse), Ingrid Tanqueray (Bourges)
Arrières-ailières: Valériane Ayayi (Montpellier), Marine Johannes (Mondeville), Sarah Michel (Montpellier), Paoline Salagnac (Bourges), Gaëlle Skrela (Montpellier)
Intérieurs: Marielle Amant (Villeneuve-d’Ascq), Héléna Ciak (Bourges), Ana Maria Filip (Bourges), Aby Gaye (Villeneuve-d’Ascq), Endy Miyem (Koursk/RUS)
Paris – Limoges, remis en ordre de bataille par son nouvel entraîneur, aborde sans complexe le huitième de finale aller de l’Eurocoupe face aux Espagnols de Gran Canaria, mercredi à Beaublanc, alors que Strasbourg doit digérer la perte de son titre en Leaders Cup pour affronter les Allemands d’Oldenbourg au Rhénus.
Éliminés dès la première phase de l’Euroligue, les deux clubs français se sont donné une seconde chance de briller sur la scène continentale, à l’étage inférieur. Mal partis en poule, les Limougeauds y sont parvenus grâce à deux superbes victoires (+20 et +15) sur le leader du très relevé Championnat d’Espagne, Valence. Un double succès qui leur donne forcément confiance au moment d’affronter le cinquième de la Liga. Sans véritable star, le club de Las Palmas possède un collectif bien huilé et adroit, qui vient de perdre de justesse en finale de la Coupe du roi contre le Real Madrid (85-81). En poule, Strasbourg avait gagné à l’extérieur puis perdu aux Canaries.
Le CSP, moribond fin 2015, a changé de visage depuis l’arrivée du Serbo-Monténégrin Dusko Vujosevic. N’étant pas qualifié pour la Leaders Cup, il a pu recharger les batteries avant de disputer ce 50e match européen contre un club espagnol (24 victoires, 24 défaites, 1 nul).
Strasbourg au contraire a payé cher son week-end à Disneyland. La SIG a non seulement perdu son titre en demi-finales contre le futur vainqueur Monaco, mais aussi deux joueurs sur blessure, l’arrière Paul Lacombe et l’intérieur Matt Howard, ce dernier conservant un petit espoir de jouer.
L’entraîneur Vincent Collet a regretté d’avoir vu « le mauvais visage de la SIG » à Marne-la-Vallée. L’équipe allemande ne semble toutefois pas inaccessible. Troisième de la Bundesliga, à bonne distance du leader, elle n’a pas non plus une énorme expérience européenne. En poule, elle avait battu deux fois Limoges, de justesse.
Le nombre de migrants entrés en Grèce depuis le début de l’année équivaut à celui atteint au mois de juin 2015, selon les chiffres de l’OIM.
La guerre qui continue de faire rage en Syrie et en Irak chasse toujours plus de familles sur les routes de l’exil. En date du 22 février, la Grèce avait enregistré 102 547 arrivées depuis le 1er janvier 2016, selon l’office des migrations (OIM). 7507 sont arrivés en Italie.
A titre de comparaison, en 2015, le chiffre de 100 000 arrivées avait été atteint au mois de juin. Le périple des migrants reste toujours dangereux. Au cours de cette période, 413 migrants ont perdu la vie.
Au nord de la Grèce, la police a commencé mardi à transférer en car à Athènes des centaines de migrants afghans, bloqués à la frontière gréco-macédonienne après le refus de la Macédoine de les laisser entrer sur son territoire pour continuer leur périple vers l’Europe du nord.
La Macédoine autorisait ces derniers mois l’accès aux Syriens, Irakiens et Afghans mais, dimanche, elle a décidé d’interdire le passage aux Afghans en imputant la responsabilité de cette décision à ses pays voisins, la Serbie, la Croatie et la Slovénie. Entre le 11 et le 17 février, plus de 7200 réfugies ont traversé la Grèce en direction de la Macédoine.
Paris, 23 fév 2016 – Neuf syndicats, dont la CFDT, la CGT et l’Unsa, ont demandé mardi le « retrait » de la barémisation des indemnités prud’homales pour licenciement abusif, prévu dans le projet de loi El Khomri, selon un communiqué.
Le texte est signé par les syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires-Sud, Unsa, Unef, UNL et Fidl (lycéens). FO, présent à la réunion, n’a pas signé.
Toutes les organisations, dont FO, ont décidé de se retrouver le 3 mars pour « approfondir » leurs analyses concernant la réforme du droit du travail.
L’intersyndicale réunie mardi, une première depuis 2013, avait pour objectif de discuter de la loi El Khomri, un texte salué par le patronat et la droite mais décrié par les syndicat et la majorité, car jugé trop favorable aux entreprises.
Il précise, entre autres, les conditions du licenciement économique, plafonne les indemnités prud’homales et prévoit la primauté des accords d’entreprise sur la branche en matière de temps de travail.
Mardi, ces organisations « ensemble et à des degrés divers » ont constaté « que ce projet, élaboré sans réelle concertation, va profondément changer la législation du travail et comporte des risques pour les salarié-e-s et les jeunes qui aspirent à accéder à un emploi« , lit-on dans le communiqué.
Les organisations signataires, dont la réunion a duré environ trois heures au siège de la CGT, « ne sont pas satisfaites de ce projet et demandent le retrait de la barémisation des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif et des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs« .
Parallèlement, elles « conviennent de travailler ensemble sur la construction de droits nouveaux, et sur les autres articles du projet, notamment sur les licenciements économiques, le forfait jours, l’organisation du travail et la santé au travail, l’apprentissage« .
Outre les forts enjeux locaux, la visite de François Hollande dans ces archipels collectivités d’outre-mer (COM) servait également à reconnaitre, ce mardi, « l’impact » de près de 200 essais nucléaires français menés depuis 1966 dans la région. Parmi les mesures prises, la révision du traitement des demandes d’indemnisation des victimes des essais: seulement « une vingtaine » de dossiers d’indemnisation -sur un millier- ont abouti, a-t-il précisé. Mais aussi la sanctuarisation de la « dette nucléaire », dotation annuelle qui visait à compenser la perte d’activité économique engendrée par la cessation des essais en 1996. « Son niveau sera dès 2017 rétabli à plus de 90 millions d’euros », a promis le chef de l’Etat, répondant à une demande pressante des élus locaux.