Mathieu Valbuena signe à l’Olympique lyonnais

FOOTBALL – Aprs une saison en Russie, au Dynamo Moscou, l’international franais Mathieu Valbuena vient de regagner la Ligue 1. Il a sign un contrat de trois ans avec l’OL.

« Petit Vélo » est de retour dans le championnat de France. Mathieu Valbuena a en effet signé un contrat de trois ans avec l’Olympique Lyonnais. Le club de Jean-Michel Aulas a annoncé ce mardique l’international français (48 sélections, 7 buts) allait rejoindre la capitale des Gaules, contre un transfert estimé entre 5 et 6 millions d’euros. Mathieu Valbuena évoluait jusqu’ici au Dynamo Moscou, club russe dans lequel il n’a passé qu’une saison.

Mathieu Valbuena a déjà passé huit ans en Ligue 1, sous les couleurs de l’Olympique de Marseille, club avec lequel il a remporté le titre de champion de France en 2010. Durant ces huit années, de 2006 à 2014, il s’est progressivement imposé comme l’un des meilleurs joueurs de l’équipe, devenant même meilleur passeur de Ligue 1 en 2013. Il y a un an, il avait été vendu par l’OM au Dynamo Moscou, contre 7,5 millions d’euros.

Un très bon transfert pour l’OL

C’est une très belle opération que réussit là l’Olympique Lyonnais. En recrutant ce joueur de 30 ans, l’OL va apporter de l’expérience à un effectif qui en manque cruellement (les cadres Fekir, Grenier et Lacazette ont tous entre 22 et 24 ans). Le meneur de jeu de l’Equipe de France, fort de ses 69 matchs en Coupe d’Europe, sera notamment utile aux Lyonnais en Ligue des Champions. Le trio offensif qu’il peut constituer avec Lacazette et Fekir s’annonce prometteur.

Le club lyonnais confirme surtout avec cette signature qu’il réussit un très bon mercato d’été. Après avoir signé Jérémy Morel, libre de tout contrat, Claudio Beauvue pour 4,5 millions d’euros, et Rafael, le latéral de Manchester United pour 3 millions, les Lyonnais réalisent encore une fois une bonne affaire en ne déboursant moins de 6 millions pour Valbuena, une somme relativement faible vu les prix du marché.

L’Euro en ligne de mire

Si Valbuena avait réussi une bonne saison sous ses couleurs moscovites (11 passes décisives en 25 matchs de championnat), et bénéficiait d’un salaire confortable en Russie (10 millions d’euros sur trois ans), il s’était néanmoins quelque peu « exilé », dans un championnat au niveau moyen et relativement peu exposé médiatiquement.

A un an de l’Euro 2016, il s’agit pour Mathieu Valbuena de ne pas se faire oublier par le sélectionneur, Didier Deschamps. Même si le milieu offensif est déjà dans les petits papiers de son ancien entraîneur à Marseille – il a fait de lui son meneur de jeu en Equipe de France – il est toujours de bon ton de se rendre le plus visible possible à moins de douze mois d’une échéance aussi importante. Si Valbuena montre cette année à Lyon qu’il n’a rien perdu de son talent, il est sûr de retrouver sa place de titulaire avec les Bleus en 2016.

« Tel-Aviv sur Seine »: les dessous de préparatifs sous haute tension

L’vnement festif de la mairie de Paris se tient ce jeudi dans un climat tendu qui rappelle les manifestations pro-palestiniennes de l’t dernier. Le dispositif de scurit a t renforc. Organisateurs et opposants racontent L’Express les prparatifs.

Depuis deux ans, le conflit israélo-palestinien s’invite à Paris à la faveur de la torpeur estivale. L’été dernier, des manifestations de soutien à Gaza dégénéraient. Cette année, « Tel-Aviv sur Seine », évènement qui se voulait festif, suscite la polémique. Et risque de s’ouvrir sous haute tension.

Organisée ce jeudi par la mairie dans le cadre de « Paris Plages », l’animation est critiquée par un certain nombre de politiques et d’associations, qui y voient, au choix, un message de soutien à la politique israélienne ou une maladresse. Si bien que la préfecture de police, par crainte de débordements, a musclé son dispositif de sécurité.

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Plus de 300 policiers et gendarmes sont appelés en renfort dans le cadre d’unités qui se déploieront du matin jusqu’au soir, détaille Le Figaro. « Vu comment la polémique monte, le dispositif va encore évoluer d’ici jeudi. C’est beaucoup pour un évènement de ce type mais nécessaire pour empêcher les individus extrêmes répertoriés de s’immiscer et interpeller à temps ceux que l’on ne connait pas », précise à L’Express Yves Koubi, délégué UNSA Police, syndicat très présent chez les CRS.

« On parle de musique et de falafels! »

D’ores et déjà, la situation s’annonce étrange: des participants qui se trémoussent au son de la musique telavivienne en dégustant des spécialités locales sur les bords de Seine, entourés par les forces de l’ordre. Mais la mairie de Paris en a fait une « question de principe », elle n’annulera pas l’évènement sous la pression. « Ce n’est pas celui qui crie le plus fort qui a raison. Il y aura des contrôles renforcés, tout a été prévu pour que cela se passe bien. Les groupes malveillants qui voudraient pervertir l’évènement ne devraient pas réussir à le faire », promet Patrick Klugman, adjoint au maire chargé des relations internationales.

L’élu reconnait toutefois les risques d’agitations et le regrette. « Il y a un côté délirant. On parle de musique et de falafels! » Une hystérie d’autant plus regrettable que la mairie, assure-t-il, organise aussi des animations avec des villes palestiniennes.

Une manifestation hostile déclarée

« Tel-Aviv sur Seine » est un évènement culturel et non une manifestation encadrée sur la voie publique. Seule la mairie a donc l’autorité pour l’annuler, contrairement aux manifestations pro-palestiniennes de l’an dernier qui relevaient du ressort de la préfecture de police. Une différence de taille qui confère à l’animation une dimension dépolitisée. En revanche, la préfecture aura à se prononcer sur le rassemblement de protestation prévu le même jour par des associations pro-Gaza. Et dont la tenue pourrait bien enflammer les festivités.

Vice-président de CAPJPO- EuroPalestine, Nicolas Shahshahani confirme avoir déclaré auprès des autorités l’organisation d’une manifestation hostile à « Tel-Aviv Sur Seine ». « Nous avons une réunion aujourd’hui (mardi, ndlr) avec la préfecture. Nous sommes en négociations sur des points comme le lieu et la durée du rassemblement. Nous ne croyons pas aux fables de la mairie. Tel-Aviv est complice d’Israël et participe aux activités guerrières du pays! »

Si la manifestation de l’association est située trop près de l’évènement de la mairie, nul doute qu’il sera interdit. Car sur les réseaux sociaux, les hostilités entre militants pro-palestiniens et pro-israéliens ont déjà débuté.

Europalestine n’a d’ailleurs pas attendu le retour de la préfecture pour appeler un peu partout au rassemblement massif jeudi. Et semble déjà se réjouir du casse-tête policier pour assurer la sécurité. « Nous exerçons notre droit d’expression. S’il y a des débordements, cela viendra d’en face, des éléments de l’extrême droite israélienne, pas de nous », assure son vice-président. En « face », comme à la Ligue de défense juive, on accuse au contraire les associations pro-Gaza de vouloir perturber l’évènement. Un jeu de « Qui va commencer le premier? » qui rappelle les débats qui ont émaillé les manifestations de l’été dernier.

Israël: introspection des médias après les crimes commis par des terroristes juifs

Les mdias israliens s’interrogent sur les causes de la monte de l’extrmisme juif dans l’Etat hbreu. Au-del des auteurs des meurtres d’un bb palestinien en Cisjordanie et d’une adolescente lors de la Gay pride Jrusalem, ils s’interrogent sur le terreau qui a permis de telles drives.

Après les meurtres commis par des colons extrémistes juifs, la semaine passée, Benjamin Netanyahu a promis la « tolérance zéro ». Son ministre de la Défense Moshé Yaalon a autorisé leur mise en détention administrative, une mesure couramment pratiquée avec les Palestiniens. Cela suffit-il ? Une partie de la presse israélienne s’interroge après la mort d’un bébé (ses parents sont entre la vie et la mort), dans l’incendie provoqué par des colons à Douma, en Cisjordanie, et celle d’une adolescente de 16, Shira Banki, poignardée, avec 6 autres personnes, lors de la Gay pride de Jérusalem, par un extrémiste ultra-orthodoxe.

« Séisme moral »

« La maison brûle », avertit l’ex-députée du Meretz (gauche) Naomi Chazan dans le Times of Israel. « Une condamnation enflammée des auteurs et de ceux qui leur ont permis de prospérer n’empêchera pas le prochain assaut (…) Israël est ébranlé par un séisme moral qui est l’aboutissement de trop nombreuses années d’accommodements avec ses propres valeurs fondatrices. »

L’émotion est d’autant plus forte que les mots publiés sur la page Facebook du président Reuven Rivlin après le meurtre du petit Ali Dawabcheh, en arabe et en hébreu, lui ont valu des menaces. « Malheureusement, il semblerait que nous ayons jusqu’ici traité le phénomène du terrorisme juif avec légèreté », avait regretté le président, en appelant à prendre des mesures concrètes contre les auteurs de tels actes. Ce qui lui vaut d’être traité de « sale traître ». « En Russie, on t’aurait retrouvé découpé en morceaux dans une boîte à chaussures », écrit un internaute.

« Aucun suspect arrêté depuis la mort du bébé »

Pour Yossi Melman, spécialiste des questions de renseignements pour le Jerusalem Post, il n’y a aucune explication logique à l’impuissance des autorités qui n’ont jusqu’ici arrêté aucun suspect après la mort du bébé. « Il est incompréhensible, écrit-il, qu’un Etat qui réussit à défaire le terrorisme arabe et palestinien, qui constitue un modèle copié par de nombreuses agences de sécurité, trouve difficile d’affronter quelques centaines de terroristes et leurs complices ».

« L’État finance les criminels »

L’attaque terroriste de Douma « est peut-être l’acte d’une bande isolée », qui, comme l’illuminé qui a poignardé Shira Banki a aussi « reçu ses ordres de Dieu et seulement de lui », avance un éditorial du Yehodot Aharonot. « Mais le problème est plus profond. Le marécage d’où proviennent les prédateurs est à l’origine de ce drame, pas seulement ceux qui en sont issus (…) Les criminels sont protégés par leurs yeshivas, les rabbins et leur communauté. Le message largement répandu est que la violence paie. Dans de nombreux cas, l’État finance les criminels – directement ou indirectement. »

Le quotidien relève que les tribunaux israéliens sont composés de juges qui se montrent très indulgents envers les exactions commises par les colons et les groupuscules d’extrême droite: l’organisation israélienne Yesh Din estimait, en mai dernier, que 85,3% des plaintes de Palestiniens après des attaques de colons ont été classées sans suite.

« Les colons récompensés pour leurs violences »

« Les Israéliens n’ont pas le droit de se dire choqués du meurtre d’un bébé », renchérit Jeff Barak dans le Jérusalem Post, ni de faire comme si c’était la première fois. « Ont-il oublié la mort de Muhammad Abu Khdeir », brûlé vif en 2014 ? Non seulement les services de sécurité et la justice sont passifs face aux violences et crimes commis par les extrémistes juifs, poursuit-il, mais la classe politique au pouvoir à Tel Aviv contribue au climat qui permet de telles horreurs. « Le gouvernement, dirigé par un Premier ministre raciste (« les Arabes sortent voter en masse », avait clamé Benjamin Netanyahu pour effrayer l’électorat juif lors des dernières législatives), fait tout son possible pour saper l’état de droit, en particulier lorsque des colons sont impliqués. » Jeff Barak rappelle que Netanyahu a, la semaine dernière, « récompensé les manifestants violents de l’avant-poste de Beit El, avec la construction de 300 nouveaux logements après la démolition ordonnée par le tribunal de deux bâtiments construits illégalement sur des terres palestiniennes privées. Cette décision envoie le mauvais message à la communauté des colons et ne fait qu’encourager les actes de violence ».

« Un sous-produit de la colonisation »

« Les dénonciations tonitruantes de l’assassinat d’Ali Dawabsheh détournent l’attention du fait, fondamental, que la colonisation juive des territoires occupés est la mère de tous les péchés, complète un éditorial du journal de centre gauche Haaretz. Elle entache la moralité de la société israélienne et sape la légitimité universelle dont jouissait, et jouit encore Israël, au sein de ses frontières légales. »

Israël: un chef de file juif extrémiste arrêté après les violences antipalestiniennes

Mer Ettinger, petit-fils du rabbin raciste Mer Kahane, a t arrt ce lundi dans le nord d’Isral « en raison de ses activits au sein d’une organisation juive extrmiste », aprs les attaques terroristes de la semaine dernire contre un bb palestinien et la Gay Pride.

Trois jours et demi après les faits, les services de sécurité réagissent en Israël. Ils ont annoncé ce lundi après-midi l’arrestation d’un chef de file juif extrémiste, Meir Ettinger, après l’incendie criminel qui a coûté vendredi la vie à un bébé palestinien en Cisjordanie occupée.

Meïr Ettinger a été arrêté à Safed, dans le nord d’Israël, « en raison de ses activités au sein d’une organisation juive extrémiste », selon un porte-parole du Shin Beth, le service de sécurité intérieure.

Meïr Ettinger, âgé d’une vingtaine d’années, a été arrêté « pour des crimes nationalistes », a affirmé une porte-parole de la police sans préciser s’il était soupçonné d’être directement impliqué dans l’incendie de vendredi ou s’il était inquiété pour sa participation à d’autres violences racistes.

Fondateur du mouvement raciste anti-arabe Kach

Meïr Etttinger est le petit-fils de Meïr Kahane, un rabbin fondateur du mouvement raciste anti-arabe Kach. Selon le site Middle East Eye, fondé par un ancien rédacteur en chef du Guardian, les services de sécurité croient que Meir Ettinger est à la tête d’une organisation de colons baptisée Hamered, (révolte en hébreu).

Hamered est responsable d’attaques régulières contre les Palestiniens, leurs propriétés agricoles, leurs maisons et leurs lieux de culte, avec bien souvent la complicité passive des forces de l’ordre. Le groupe compterait plusieurs dizaines d’activistes. Hamered serait notamment responsable de l’incendie le 18 juin de l’église de la Multiplication sur les bords du lac de Tibériade, un des hauts lieux du christianisme.

Turquie: des attaques contre les forces de l’ordre font trois morts

Un attentat-suicide attribu la rbellion kurde contre une gendarmerie a fait deux morts et 24 blesss ce dimanche dans une ville de l’Est de la Turquie selon l’agence de presse gouvernementale. Un soldat turc a t tu dans une autre attaque.

Les attaques meurtrières contre les forces de l’ordre turques continuent. Deux soldats ont été tués et 24 blessés ce dimanche matin dans une attaque suicide de la rébellion kurde du PKK contre une gendarmerie de la région d’Agri dans l’Est du pays, a rapporté l’agence gouvernementale turque Anatolie.

Un tracteur bourré d’explosifs a été précipité contre les locaux d’une gendarmerie des environs de la ville de Dogubayazit, a indiqué Anatolie. C’est le premier attentat suicide de ce type signalé depuis la reprise du cycle de violences entre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les forces turques.

Un convoi militaire attaqué

Dans une autre attaque attribuée au PKK, ce dimanche, un soldat turc a été tué et quatre ont été blessés lorsqu’une mine a explosé au passage d’un convoi militaire sur une route de la province de Mardin (sud-est). Depuis le déclenchement le 22 juillet d’attaques quotidiennes par le PKK, au moins 17 membres des forces de l’ordre turques ont été tués et plusieurs dizaines de blessés, selon un décompte de l’AFP.

L’armée turque mène de son côté des raids massifs contre les positions de la guérilla dans les montagnes du nord de l’Irak. Au moins 260 combattants kurdes ont été tués et près de 400 blessés dans ces raids, a-t-on indiqué samedi de source officielle turque. Face à ces violences, les autorités du Kurdistan irakien ont demandé aux rebelles de partir pour épargner les civils. Selon Anatolie, une dizaine de membres du PKK ont en outre été tués dans les affrontements avec l’armée survenus sur le sol turc.

MH370: la police récupère du métal sur le littoral réunionnais

Ce matin, la police a t envoye sur le littoral runionnais pour rcuprer un objet non loin de l’endroit o a t retrouv le dbris d’aile.

De nouveaux débris d’avions ont-ils été retrouvés ce dimanche matin à la Réunion? Ce dimanche matin, les forces de police ont été envoyées sur le littoral pour récupérer ce qui semblerait être des pièces métalliques. Elles ont été placées dans une valise par les autorités qui tenteront de déterminer leur origine. Dans le même temps, plusieurs médias britanniques, parmi lesquels la BBC, évoquent l’hypothèse d’une « porte d’avion ». Une information qui semble être démentie par les photos publiées par les médias locaux.

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