Mixité, options: à quoi pense un proviseur en constituant les classes pour la rentrée?

La rpartition des lves dans les classes ne doit rien au hasard. Quels sont les critres adopts lors de la constitution des classes au sein des collges et lyces?

Un casse-tête pour les proviseurs, un mystère pour les parents. La répartition des élèves dans les classes suscite parfois critiques et fantasmes. Elle est aujourd’hui étudiée dans une enquête.

> Lire : Morale, laïcité, rythmes scolaires: les nouveautés de la rentrée

Rien n’est laissé au hasard

Les proviseurs interrogés sont une très large majorité à estimer qu’une construction des classes « pensée et réfléchie » influe sur la dynamique de classe (91%), la cohésion entre les élèves (90%), les problèmes comportementaux (88%) et les résultats scolaires (84%), indique une étude publiée mardi par le Cnesco, organisme chargé d’évaluer l’organisation et les résultats du système scolaire.

Au collège, les cinq critères les plus usités pour constituer les classes sont les problèmes comportementaux des élèves (cité par 96% des principaux), la diversité des profils scolaires (96%), les options (95%), la mixité filles/garçons (95%) et les tensions entre élèves (93%), selon cette enquête réalisée cet été auprès de 480 chefs d’établissement.

Au lycée, les proviseurs prennent surtout en compte les options, la mixité filles-garçons et les tensions entre élèves.

> Lire: Discipline et numérique, l’éducation nationale

Recherche d’une « homogénéité » de niveau

Une fois les classes constituées, la moyenne de chaque groupe est calculée à partir des notes des élèves, et des ajustements sont effectués pour obtenir « une certaine homogénéité » de niveau.

« Mais ce travail ne garantit pas toujours le succès. On peut avoir deux classes identiques sur le papier, avec quasiment la même équipe de profs, mais l’une fonctionnera et l’autre pas », note l’un des proviseurs interrogés. « Quels sont les leviers pour assurer le dynamisme, l’engouement pour le travail, l’entraide entre les élèves’ Mystère ».

Une prise en compte relative des groupes d’amis

Collèges et lycées confondus, plus de la moitié des personnels de direction (57%) indiquent avoir peu souvent ou jamais de demandes des parents pour mettre leur enfant dans telle classe ou avec tel camarade.

C’est au collège que les parents interviennent le plus et 57% des principaux déclarent prendre souvent en compte ces demandes. Par exemple lorsqu’un élève en difficulté peut trouver de l’aide avec un camarade particulier, lorsqu’un enfant était en souffrance dans sa classe ou pour permettre le covoiturage entre élèves du même village en milieu rural.

Et 64% des principaux affirment prendre en compte les groupes d’amis lors de la constitution des classes, soit deux fois plus qu’au lycée.

Le Conseil national de l’évaluation du système scolaire préconise une plus grande transparence sur les critères utilisés par chaque établissement et recommande de débattre de ces critères et de leur hiérarchisation. Il souhaite également une meilleure formation de l’encadrement sur ce sujet.

Discipline et numérique: l’Éducation nationale à bonne école pour la rentrée

Pour que l’Education nationale et publique retrouve de l’efficacit, elle doit tre moins publique et moins nationale. L’Etat ne doit plus tre le DRH impuissant des enseignants et le surveillant dbord des enfants.

Voici, authentique et sans modification de contenu ni de forme, un extrait d’une copie de bac blanc, rédigée au printemps dernier par un élève lambda d’un lycée de bonne tenue, dans le sud de la France: « Mais à cause des sous-marins américains coulés par les troupes allemandes et de l’attaque du Mexique par le Japon soutenue par les Allemands; les Etats-Unis décident de se mettre en guerre pour leur propre sécurité. S’en suit la défaite de l’Allemagne. 1918, la seconde guerre mondiale finit enfin. Dû au fait que l’URSS est violé le traité de Yalta (1914), l’Etats-Unis décident de se mettre en guerre contre cet Etat. La suppression du communisme se fera par le Japon: bombardements Hiroshima et Nagasaki. »

>> Notre dossier complet sur la rentrée scolaire

Au-delà de son aspect hilarant, et d’un degré d’absurde qui le rapproche des plus belles audaces surréalistes, ce texte illustre une certaine errance des élèves et une erreur certaine de l’Education nationale, la première étant la conséquence de la seconde. Les programmes thématiques et non chronologiques pratiqués au collège et au lycée provoquent une confusion extrême dans les jeunes esprits: ils savent beaucoup de choses, mais ils mélangent tout. Seuls ceux qui ont acquis en famille les bases culturelles, notamment la connaissance linéaire de l’Histoire, peuvent tirer profit d’un enseignement fondé sur des problématiques et non des faits, des concepts et non des dates. Les autres matières souffrent de travers comparables.

La puissance didactique du numérique

Si le pédagogisme mérite philippiques et châtiments, il est illusoire de prôner comme remède le simple retour aux cours magistraux d’antan. Réparer les dégâts de 1968 ne doit pas ramener l’école à 1967. Respect des maîtres, maintien de la discipline, culte de l’excellence ou pratique du par coeur sont des vertus auxquelles il faut joindre la puissance didactique du numérique, la finesse des méthodes ad hoc pour enfants à la peine, ainsi que la richesse des pratiques interactives. Le moderne n’est pas l’ennemi du savoir, il est son traducteur à l’usage des jeunes générations.

Pour que l’Education nationale et publique retrouve de l’efficacité, elle doit être moins publique et moins nationale. L’avenir est au privé, non celui des écoles pour privilégiés, mais celui des établissements sous contrat, qui doivent rendre des comptes à la fois à l’administration qui les contrôle et aux familles qui les choisissent. Leurs dirigeants, tels des missionnaires de la République, ont un service public à assurer et, tels des chefs d’entreprise, une performance à atteindre.

L’avenir est au local, qui ajoutera aux programmes nationaux, incontournable socle commun pour toute une génération, les richesses d’une culture régionale et les spécialités de bassins d’emploi. Le gouvernement a manqué d’audace en redécoupant les régions sans ajouter une décentralisation éducative.

Briser la dictature des mathématiques au collège

L’Etat ne doit plus être le DRH impuissant des enseignants et le surveillant débordé des enfants. Des premiers, il doit améliorer le niveau en augmentant leurs salaires et l’exigence des concours de recrutement. Des seconds, il doit améliorer le niveau en insistant au primaire sur la maîtrise de la langue, en brisant la dictature des mathématiques au collège et en remplaçant le baccalauréat par un contrôle continu drastique au lycée et des concours d’entrée systématiques à l’université. Le tout en multipliant les bourses, accordées et bonifiées selon les talents et les résultats.

Avec une telle révolution, les professeurs accompliront de plus belles carrières, fondées sur leurs mérites et non sur leur docilité administrative ou leur panurgisme syndical. D’ailleurs, dans chaque métier, les meilleurs voudront enseigner à un moment de leur vie, tant la transmission des connaissances et la confrontation avec la jeunesse sont des tâches enthousiasmantes. Quant aux élèves, ils connaîtront une école plus contraignante, mais qui les aidera vraiment à devenir des citoyens accomplis et à trouver un travail.

Chacun peut contester le bouleversement ici proposé. Mais qui osera dire qu’il ne faut rien changer?

Violents orages sur le Sud-Ouest: la vigilance orange passe à 17 départements

De trs fortes prcipitations -de 3 4cm en moins d’une heure- et de la grle accompagneront des rafales jusqu’ 90km/h ce lundi aprs-midi. Le systme orageux, venant de l’Espagne, devrait ensuite se dplacer vers l’est.

Prudence ce lundi après-midi si vous habitez dans le Sud-Ouest: Météo France a placé 17 départements en vigilance orange dès 16h en raison de violents orages attendus, d’après son dernier bulletin de 13h. En début de matinée, seuls 11 département étaient concernés.

Ce système orageux, en provenance du Portugal et de l’Espagne, traverse les Pyrénées et s’organise: il pourra prendre un caractère particulièrement violent localement, avec de fortes précipitations (cumuls de 30 à 40mm en moins d’une heure), des chutes de grêle, une activité électrique intense et d’un coup de vent (rafales possibles jusque vers 90km/h).

vigilance météofrance

vigilance météofrance

MéteoFrance.com (Capture d’écran)

Les orages progresseront vers l’est

« Les orages les plus forts sont attendus à partir de ce soir », prévient Météo France qui recommande ainsi la prudence « en particulier dans vos déplacements et activités de loisir », et demande d’éviter d’utiliser téléphone comme appareils électriques.

La perturbation doit évoluer du sud de l’Aquitaine vers les Midi-Pyrénées, pour atteindre en soirée le Midi toulousain, puis l’Ariège et le Lot. La nuit prochaine, il devrait quitter la zone par le Tarn et l’Aveyron.

Dans sa liste, Météo France avait placé en vigilance orange: Midi-Pyrénées, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques. Ce suivi s’est à la mi-journée étendu à ces départements ou régions: Andorre, Allier, Aude, Cantal, Hérault, Puy-de-Dôme et Pyrénées-Orientales.

Ile-de-France: la face cachée du passe Navigo à tarif unique

Le 1er septembre entre en vigueur le tarif unique pour les transports en commun en Ile de France. En clair, quels que soient la distance et le jour de la semaine, le prix de l’abonnement sera le mme, que l’on circule de Bastille Chtelet ou de Versailles Marne-la-Valle : 70 par mois. Une bonne nouvelle en apparence, qui en cache cependant quelques mauvaises.

C’est une petite révolution. Depuis le 1er septembre, il est possible de circuler en transports en commun dans toute l’Ile-de-France pour le même prix, quel que soit le lieu de départ et d’arrivée. Pour bien comprendre ce bouleversement, il faut rappeler que, jusqu’à présent, la région parisienne était divisée en 5 zones géographiques, selon un principe simple : plus on voyageait loin, plus on payait cher.

Désormais, donc, changement de logique : tout le monde paie le même tarif, que l’on circule dans Paris intra-muros ou, par exemple, de Fontainebleau à La Défense (1). Et ce quel que soit le jour de la semaine. Seule exception : les titulaires d’un forfait deux zones en dehors de Paris (2-3, 3-4 ou 4-5) pourront conserver l’ancien système, pour éviter une trop forte hausse de leur abonnement.

Selon ses partisans -dont l’écologiste Cécile Duflot, qui avait porté l’idée pendant la campagne des régionales de 2010- le nouveau système a de nombreux avantages. Il est plus simple, ce qui est incontestable. Il est supposé favoriser l’unité régionale en mal d’identité. Il est censé être plus juste pour ceux que les prix de l’immobilier ont poussé à s’installer loin de Paris. Il pourrait également convaincre certains automobilistes de renoncer à leur voiture au profit des transports en commun. Enfin, il va se traduire par un allègement de la facture pour de nombreux usagers. Selon la majorité de gauche du conseil régional, l’économie pour un couple qui effectue chaque jour le trajet entre la grande couronne et Paris sera de 500 euros par an.

Et pourtant, ces arguments ne convainquent pas tout le monde, pour plusieurs raisons :

. Des hausses d’impôts à venir. La polémique principale porte sur le coût du dispositif. Jusqu’alors, le prix des abonnements mensuels au Passe Navigo s’échelonnaient de 67,10 euros pour les zones 1-2 à 113,20 euros pour les zones 1-5. Si l’on avait voulu que l’opération soit neutre financièrement, il aurait fallu fixer le prix du nouveau Passe à 91 euros. Electoralisme ? Volonté de favoriser les transports en commun ? Un peu des deux ? Quoi qu’il en soit, la majorité de gauche a opté pour un tarif beaucoup plus bas : 70 € seulement.

Politiquement, on voit bien l’intérêt de l’opération, surtout à quelques mois des élections régionales de décembre. Mais elle aura pour conséquence un manque à gagner annuel de 400 millions d’euros. Pas de panique, assure le président socialiste sortant, Jean-Paul Huchon. Celui-ci sera compensé à hauteur de 210 millions par les impôts des entreprises -lesquels se répercutent en général sur les clients- , via une augmentation du « versement transports ». Le solde? 80 millions devraient provenir de la hausse des abonnés, séduits par la nouvelle tarification. Quant aux 110 millions restants, ils seront financés par la Région grâce à des « redéploiements », dont le détail n’a pas été précisé.

Une présentation qui fait hurler l’opposition. Selon elle, non seulement le coût réel de l’opération est sous-évalué, mais les redéploiements promis n’auront pas lieu et, au final, les Franciliens verront eux aussi leurs impôts augmenter. Moyennant quoi Valérie Pécresse, chef de file des Républicains aux Régionales, s’est engagée à maintenir le Passe Navigo à tarif unique, avec d’autres pistes de financement qui ne devraient pas déplaire à son électorat : « Je supprimerai les 75% de réduction aux étrangers en situation irrégulière et je lutterai sans merci contre la fraude dans les transports, je déménagerai les locaux du conseil régional en banlieue et réduirai le train de vie de la région » a-t-elle notamment déclaré en mai dernier au journal 20 minutes. Du côté de la majorité, on indique que le prix de l’abonnement va évoluer à la hausse (+ 2% ou + 3% par an) dans les années qui viennent. Autrement dit, après les élections.

. Un manque d’argent pour les transports en commun. Etait-il raisonnable de subventionner encore davantage les bus et les métros franciliens, dont le financement repose déjà à 60% sur l’impôt ? Pas sûr. Certes, il n’est pas anormal que le système de transports publics soit subventionné. D’une part, les dépenses sont trop lourdes pour être financées uniquement par les usagers. D’autre part, c’est un moyen légitime de rétablir un certain équilibre avec la voiture, dont les coûts ne sont pas tous supportés par les automobilistes (la pollution, les accidents, le bruit, etc). Il n’empêche : toutes choses égales par ailleurs, on se prive bel et bien de plusieurs centaines millions par an qui auraient pu -dû?- être consacrées à l’amélioration du réseau actuel. C’est notamment l’analyse de la fédération nationale des associations des usagers des transports (FNAUT) : « La FNAUT refuse de « réclamer plus pour moins cher » : le transport collectif a un coût, qui doit être pris en charge par les usagers, les entreprises et les contribuables. Fausse bonne idée, la gratuité pour tous est financée inévitablement au détriment des investissements et de l’offre ; il en est de même du tarif unique du passe Navigo francilien, qui pénalisera à terme les usagers. »

. Une efficacité incertaine. Les plus grands bénéficiaires de la mesure sont évidemment les habitants de la grande couronne puisque le prix d’un Passe Navigo annuel cinq zones passera de 1170,40 € à 840 euros. Avec, à la clé, une économie annuelle de 330 euros, soit 27,50 € par mois. Une économie substantielle, mais insuffisante, quand on sait qu’un automobiliste dépense, en moyenne, 5881 euros par an, soit 490 euros par mois, et encore, pour une modeste Renault Clio essence (2). 27,50 € sur 490 €, « ce n’est pas suffisant pour faire basculer vers les transports en commun ceux qui ont déjà acheté leur voiture », souligne en substance dans Les EchosMarc Ivaldi, chercheur à la Toulouse School of Economics.

. Un encouragement à l’étalement urbain. Dernière critique: en diminuant le coût du transport sur longue distance, ce tarif unique pourrait encourager certaines familles à quitter leur appartement situé à Paris ou en proche banlieue pour s’installer dans une maison à la campagne. Autrement dit, il pourrait favoriser la destruction d’espaces naturels et ce que l’on appelle l’étalement urbain. Un phénomène sans doute marginal, mais réel. Et un étrange paradoxe pour une mesure défendue par des écologistes.

(1) Un tarif social de 17 euros par mois est également prévu pour certains publics : chômeurs, bénéficiaires de l’aide médicale d’Etat, etc.

(2) Source : Automobile Club association, enquête juin 2015.

Découverte en Egypte du « plus grand » gisement de gaz en Méditerranée

Le gant italien ENI annonce ce dimanche avoir dcouvert le plus grand gisement offshore de gaz naturel de Mditerrane dans les eaux territoriales gyptiennes.

« Il s’agit de la plus grande découverte de gaz jamais faite en Egypte et en mer Méditerranée »: l’information provient d’un communiqué diffusé ce dimanche par le géant italien de l’énergie ENI (Ente Nazionale Idrocarburi). Le gisement pourrait représenter un potentiel de 850 milliards de mètres cubes, sur « un secteur de 100 kilomètres carré », assure la compagnie, précisant que cette découverte, « après son développement total », va aider à couvrir « les besoins en gaz naturel de l’Egypte durant des décennies ».

ENI précise par ailleurs que le gisement pourrait « devenir l’une des plus grandes réserves de gaz naturel au monde ». Le ministère égyptien du Pétrole a confirmé dans un communiqué la découverte, faite à 1450 mètres de profondeur.

Le directeur général d’ENI, Claudio Descalzi, « s’est rendu au Caire pour informer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de ce succès important, et discuter de la découverte avec le Premier ministre Ibrahim Mahlab ». Il devait aussi rencontrer le ministre du Pétrole Sherif Ismail.

Une découverte qui renforce le lien entre l’Italie et l’Egypte

Le président du Conseil italien Matteo Renzi a téléphoné au président al-Sissi, pour « discuter ensemble de l’impact de cette découverte sur la stabilité énergétique de la Méditerranée et sur les perspectives de développement de la région ».

Matteo Renzi se félicite d' »être l’ami » du président egyptien. Le plus grand pays du monde arabe a un intérêt stratégique et économique très important pour l’Italie, alors que la Libye voisine, où l’Italie a beaucoup investi, a sombré dans le chaos et connait une montée de l’islamisme jihadiste, inquiétante pour l’Egypte.

« Compliments à l’ENI pour cet extraordinaire résultat d’un travail de recherche qui s’insère dans le cadre des rapports entre l’Italie et l’Egypte, dans une optique de partenariat stratégique qui concerne plus généralement tout le continent africain », a ajouté Matteo Renzi, dans un message de félicitations à Claudio Descalzi.

Migrants: face à la crise, les ministres de l’UE se réuniront le 14 septembre

En raction l’aggravation de la crise migratoire, les ministres de l’Intrieur des pays de l’Union europenne tiendront une runion le 14 septembre Bruxelles pour tenter de trouver des solutions.

Les ministres de l’Intérieur des pays de l’Union européenne vont se réunir le 14 septembre à Bruxelles, à un moment où l’Europe tente de trouver des solutions communes face à l’aggravation de la crise migratoire. « La situation en matière de migration en dehors et à l’intérieur des frontières de l’Union européenne a récemment pris des proportions jusqu’ici inédites », indique le communiqué du Luxembourg qui assure actuellement la présidence tournante de six mois de l’UE.

« Dans le but d’évaluer la situation sur le terrain, les actions politiques en cours et de discuter de nouvelles initiatives visant à renforcer la réponse européenne, le ministre luxembourgeois de l’Immigration et de l’Asile Jean Asselborn a décidé d’organiser un conseil JAI (justice et affaires intérieures, NDLR) extraordinaire », précise le communiqué.

Une réponse à un appel commun de plusieurs pays

Cet appel fait suite à une rencontre des ministres français, allemand et britannique de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, Thomas de Maiziere et Theresa May, en marge d’une réunion à Paris de neuf pays européens consacrée à la sécurité dans les transports. Le trio « a souligné la nécessité de prendre des mesures immédiates pour faire face au défi constitué par ces flux migratoires ».

Ils ont également demandé que soient d’urgence mis en place des centres d’accueil en Italie et en Grèce afin de procéder à l’identification des demandeurs d’asile et des migrants illégaux, et appelé à l’établissement d’une liste commune européenne énumérant les « pays d’origine sûrs » dont les migrants ne sont pas considérés a priori comme demandeurs d’asile.

Berlin s’attend ainsi à recevoir quelque 800 000 demandes d’asile en 2015, soit quatre fois plus qu’en 2014, et a donc insisté sur l’établissement de cette liste, arguant qu’elle permettrait de dégager des fonds pour aider ceux qui fuient la guerre et les persécutions.

Sur les sept premiers mois de l’année, le nombre des migrants arrivés aux frontières de l’UE a atteint environ 340 000, contre 123 500 pour la même période en 2014, selon l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

Mondiaux d’athlétisme 2015: pourquoi l’équipe de France s’est plantée

Avec seulement deux mdailles de bronze, l’quipe de France d’athltisme a ralis sa pire moisson aux championnats du monde depuis le zro point de 1993. Explications.

A un an des JO de Rio, l’équipe de France d’athlétisme a pu mesurer le chemin qui lui reste à parcourir pour obtenir des titres olympiques. Avec seulement deux médailles de bronze au compteur (dont une première, celle d’Alexandra Tavernier, 21 ans, au marteau), elle réalise sa plus mauvaise moisson depuis l’édition 1993 à Stuttgart, dont elle était revenue bredouille. Que s’est-il passé?

Lavillenie a raté ses Mondiaux

Renaud Lavillenie a connu un jour sans lors du concours de la perche. Tout le monde voyait le recordman du monde (6,16 m) et champion olympique, ultra-dominateur sur le circuit, remporter le seul titre qui manque à son palmarès.

Las, sans donner d’explication particulière ensuite, il a coincé à 5,90 m, sa 2e barre du concours et celle qui a consacré le Canadien Barber. S’il avait remporté l’or, l’équipe de France aurait fait mieux en terme de titres qu’en 2011 et 2009, où elle avait dû se contenter de podiums sans or, et qu’en 2007, où elle était revenue avec deux médailles, mais en argent. Avec des si…

Renaud Lavillenie en finale de la perche. Une médaille de bronze, c'était inattendu...

Renaud Lavillenie en finale de la perche. Une médaille de bronze, c’était inattendu…

afp.com/PEDRO UGARTE

Trop d’absents sur blessure

Sur ces Mondiaux, Renaud Lavillenie était le seul Français susceptible de remporter un titre. L’équipe de France a subi une véritable hécatombe, avec les forfaits du champion du monde de triple saut en titre, Teddy Tamgho (rupture du tendon d’Achille gauche en mai), du double vice-champion olympique Mahiedine Mekhissi (pied droit), du récent recordman d’Europe du 20 km marche Yohann Diniz (pubis), de la championne du monde en salle en titre à la longueur Eloyse Lesueur (rupture des ligaments croisés) et de la championne d’Europe en titre de l’heptathlon Antoinette Nana Djimou (insuffisamment remise d’une opération). On peut également ajouter à cette liste le décathlonien de 23 ans Kévin Mayer, 4e des Mondiaux 2013, blessé à un ischio.

Certains n’ont pas été au rendez-vous

Derrière Usain Bolt (9 s 79) et Justin Gatlin (9 s 80), Jimmy Vicaut aurait pu fait un podium avec son record d’Europe du 100 mètres (9 s 86). La médaille de bronze s’est jouée en 9 s 92, mais le Français n’a pu faire mieux que 10 s 00. Sur le relais 4×100 m, ses coéquipiers Christophe Lemaitre, Emmanuel Biron, Guy-Elphège Anouman et lui avaient réussi un temps canon de 37 s 88 en série. S’il l’avait réédité, ils seraient sur le podium derrière les intouchables Jamaïcains (37 s 36). Malgré un bon couloir 5, ils ont terminé 5e en 38 s 23.

Pierre-Ambroise Bosse (g) en finale du 800 m, remportée par le Kényan David Rudisha. Une bonne surprise.

Pierre-Ambroise Bosse (g) en finale du 800 m, remportée par le Kényan David Rudisha. Une bonne surprise.

afp.com/Greg Baker

Au 110 m haies, deux des trois représentants tricolores en finale ont fini à la 4e et à la 5e place, le 3e terminant 8e. Mais la course, très rapide, est allée au-delà de leurs meilleures performances de l’année. Sur 800 m, le prometteur Pierre-Ambroise Bosse s’est révélé encore un peu tendre, mais sa 5e place est une progression – il avait fait 7e aux Mondiaux 2013 et manqué ses championnats d’Europe 2014 (8e).

Dimitri Bascou, Garfield Darien et Pascal Martinot-Lagarde, battus en finale du 110 m haies remportée par le Russe Sergey Shubenkov.

Dimitri Bascou, Garfield Darien et Pascal Martinot-Lagarde, battus en finale du 110 m haies remportée par le Russe Sergey Shubenkov.

afp.com/Adrian Dennis

« Colère » et « espoirs » du manager

Dans les rangs français, le bilan est en cours. « Mon premier sentiment, c’est la colère. On prend une claque. Je n’attaque personne, je me mets aussi dedans, mais ce n’est pas parce qu’on revêt le maillot de l’équipe de France qu’on va forcément avoir la médaille. On s’est vu trop beau. Et quand on ne se sent pas en danger, on se met en danger, a déclaré à la fin de ses Mondiaux Renaud Longuèvre, manager des équipes de France. Mais mon deuxième sentiment, c’est que j’ai beaucoup d’espoirs pour la saison prochaine, car aucun ne partira de ces Mondiaux en se disant qu’ils sont réussis. »

Tirer les bons enseignements pour rebondir au mieux: il faudra au moins ça pour briller dans un an aux JO de Rio.

Football: Jean-Christophe Bahebeck hospitalisé en urgence

L’attaquant de Saint-Etienne a t victime d’une « baisse de tension » et transport l’hpital la mi-temps pour de plus amples examens. Son prsident s’est montr rassurant.

Jean-Christophe Bahebeck, sorti à la mi-temps du match Saint-Etienne – Bastia (2-1), ce dimanche au stade Geoffroy-Guichard, a été hospitalisé en urgence. La rencontre s’est disputée en début d’après-midi sous 35 degrés et le joueur a fait un malaise.

« Après avoir ressenti une gêne thoracique durant le match ASSE-Bastia, Jean-Christophe Bahebeck a été hospitalisé pour subir des examens complémentaires », a écrit le club dans un communiqué laconique en début de soirée « Je vais bien », a confié le joueur à la radio RMC Sport depuis l’hôpital. « C’est juste un gros coup de fatigue. Merci aux supporteurs qui s’inquiètent pour moi, mais je vais bien. »

Dans un premier temps, alors que le club n’avait pas encore communiqué, RMC avait évoqué sur son antenne la possibilité d’un arrêt cardiaque, qui a semé l’inquiétude sur Twitter. Sur Infosport+, le co-président de l’ASSE Bernard Caïazzo s’était voulu rassurant, évoquant « une baisse de tension et un gros coup de fatigue ».

Rugby: un joueur de Montpellier aurait été traité de « singe » par un supporter

TOP 14 – Timoci Nagusa, ailier de Montpellier, assure s’tre fait traiter de singe par un supporter de Pau, o son quipe jouait samedi.

L’ailier fidjien de Montpellier Timoci Nagusa a affirmé s’être fait traiter de « singe » par un supporter adverse lors du match perdu par son équipe à Pau (16-26), samedi à l’occasion de la 2e journée de Top 14.

Sur les images filmées par les caméras de Canal+, le Fidjien semble s’expliquer avec véhémence avec un groupe de supporters palois dans la foulée de son exclusion temporaire (30e).

Le président de Pau s’est dit « outré » par ce que comportement et assure que s’il est avéré, il fera en sorte « que ce genre de personnage n’ait plus de place dans le stade ». Son homologue montpelliérain ne compte pas en rester là et va « accorder à cette affaire toute l’attention qu’elle mérite ».

Le patron d’Alcatel partirait avec une prime de 13,7 millions d’euros

En quittant la tte d’Alcatel, Michel Combes devrait partir avec une prime pouvant atteindre 13,7 millions d’euros selon le JDD.

Méga-bonus. Après le rachat d’Alcatel-Lucent par Nokia, Michel Combes va quitter lundi la direction de l’équipementier télécom. Un départ accompagné d’une prime pouvant atteindre 13,7 millions d’euros d’ici trois ans d’après le JDD.

Dans le détail, il touchera dès septembre 1,5 million d’euros de sa prime de non-concurrence de 4,5 millions d’euros. Pour obtenir le reste, Michel Combes ne doit pas rejoindre Huawei, Ericsson ou Cisco d’ici trois ans. Une clause surprenante puisque son nom pour rejoindre Altice et SFR revenait fréquemment depuis plusieurs mois. L’hebdomadaire parle même d’un « secret de polichinelle ».

Un jackpot décidé cet été

Pour le reste de la prime, il faudra être patient. Le dirigeant part avec l’équivalent de 8,2 millions d’euros d’actions Alcatel qu’il pourra vendre entre 2016 et 2018. Le tout accompagné d’un million d’euros de stock-options, qu’il peut encaisser en intégralité d’ici deux ans, et d’une retraite chapeau de 50 000 euros par an.

Un jackpot que n’aurait pas dû toucher Michel Combes. Alcatel avait conditionné le versement des bonus à sa présence pendant trois ans, or son arrivée date de mai 2013. C’est au coeur de l’été que le conseil d’administration aurait changé les règles en votant une série de mesures selon le JDD. En avril, Michel Combes avait annoncé qu’il abandonnait son indemnité de départ de 2,4 millions d’euros.