Un congrès à Perpignan, auquel j’ai participé il y a quelques jours, m’a donné envie de vous parler, non pas du fond de ce congrès (même s’il était très plaisant), mais de ce type d’événement dans l’absolu. Abonné aux congrès en tous genres comme je le suis, j’ai eu l’occasion d’en suivre pas mal au cours de ma carrière (plus que je ne l’aurais voulu, sans doute). Et si je ne remets pas en cause les bénéfices qu’ils peuvent en certains cas provoquer (j’ai participé à certains qui étaient absolument phénoménaux), j’ai fini par repérer deux défauts récurrents dans ce type d’événements, qui ont tendance à nuire à leur efficacité. Le premier défaut reste la contrariété que peut causer ce genre d’événement. En effet, même si les dirigeants qui les organisent ne semblent pas le remarquer, pas mal de salariés se sentent gênés à la seule idée d’être piégés avec leurs responsables, et ce que ce soit pour un ou plusieurs jours. En effet, un salarié ne souhaite pas obligatoirement coupler travail et vie privée. Pas mal de salariés sont habitués à revenir chez eux après leur journée de boulot pour changer d’environnement, et ne savent pas exactement quel comportement avoir face à leurs supérieurs, soudain vêtus en shorts et la jouant « à la cool ». Le second problème récurrent est, là aussi, lié à l’employeur : c’est l’effet poudre aux yeux. En vue d’impressionner, les responsables ont en effet souvent tendance à proposer des sports mécaniques tels que quad ou jet ski qui n’ont pas de vraie valeur ajoutée. Alors oui, les activités sont bien évidemment phénoménales. Mais au-delà de leur effet Wow, elles sont en fait assez solitaires. Et vous savez quoi ? J’ai participé à des congrès beaucoup plus formateurs (en terme de cohésion de groupe) où l’on se contentait pourtant d’une course d’orientation à pieds. Voilà pour ces problèmes que les employeurs devraient vraiment prendre à bras le corps un jour. Mais ça ne risque pas de se faire avant un bout de temps, quand on voit avec quelle lenteur exaspérante la vie en entreprise évolue. Et pour finir sur une bonne note, comme le dernier événement auquel j’ai participé s’est déroulé sans anicroche, je vous mets en lien le site de l’agence qui a mis en place ce congrs à Perpignan : s’ils ne peuvent pas trouver une solution à ces problématiques, ils savent en tout cas planifier des événements magistraux. Suivez le lien pour l’organisateur de ce séminaire à Perpignan.
Mois : juillet 2015
A Reims, émotion et emballement après l’agression d’une femme en maillot de bain
Aprs une avalanche de ractions indignes sur les rseaux sociaux, l’affaire de la jeune femme agresse pour avoir port un maillot de bain dans un parc de Reims rebondit. Selon des sources policires, l’agression n’aurait pas de motif « caractre religieux ou moral ».
« L’affaire de l’agression de la jeune femme en maillot de bain à Reims » n’a pas fini de faire parler d’elle. Relayée ce samedi par le journal régional L’Union-L’Ardennais, l’agression mercredi dernier d’une jeune femme, qui bronzait en maillot de bain dans un parc de Reims, par cinq autres jeunes femmes, a suscité l’émoi et l’indignation sur les réseaux sociaux, relayés par des sites souvent marqués à droite.
Âgée d’une vingtaine d’années, la victime, qui avait été conduite au CHU de Reims après l’intervention des secours, souffre de blessures nécessitant quatre jours d’incapacité totale de travail. L’agression n’aurait pas de caractère « moral ou religieux », selon une source policière. Ces nouvelles révélations contredisent l’article publié par L’Union, quotidien régional diffusé dans la Marne, l’Aisne et les Ardennes. Selon ce dernier, la jeune femme avait en effet été violemment agressée, en raison de sa tenue jugée « indécente ».
Un emballement politique et médiatique ?
Rapidement identifiées et interpellées par la police, les cinq personnes à l’origine de l’agression, trois jeunes femmes de 18 à 24 ans et deux mineures de 16 et 17 ans, ont été déférées au parquet en fin de semaine. L’auteure principale, âgée de 17 ans, a été présentée à un juge des enfants, qui l’a placée sous le statut de témoin assisté, mais cette décision a été contestée par le parquet qui a fait appel, a-t-on précisé au commissariat de Reims.
Ce weekend, sous le hashtag #jeportemonmaillotauParcLeo, les réactions, notamment de l’extrême droite, ont été nombreuses et parfois virulentes, souvent à l’égard de l’Islam. Parmi elles, on peut noter celle de Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône ou celle du vice-président du Front national Florian Philippot.
SOS Racisme contesté
L’association SOS racisme a également organisé, ce dimanche, un rassemblement en maillot de bain, très commenté sur les réseaux sociaux, qui n’a réuni qu’une dizaine de personnes. Contacté par Metronews, SOS Racisme s’est défendu de toute récupération politique de l’affaire. L’Union a filmé le rassemblement.
« On se mobilise pour soutenir la jeune fille, que le motif de l’agression soit la morale, la politique ou la religion. La lutte contre l’obscurantisme, c’est l’affaire de tous, aucune morale bienfaitrice ne peut limiter nos libertés » a précisé à Metronews Tiguda Diaby, responsable des comités de région de SOS Racisme.
« Pas de lynchage »
Une autre version des faits a, depuis, fait son apparition. Interviewée par BuzzFeed France, une quatrième personne, Anna, dont le prénom a été modifié, aussi présente lors de l’altercation, a expliqué : « J’étais en effet avec trois amies et ma petite soeur mercredi vers 16h30, quand nous sommes allées au parc Léo Lagrange. Nous sommes passées devant trois filles en maillot de bain et j’ai juste dit à ma copine que si c’était moi, je n’oserais pas me mettre dans cette tenue. Mais j’ai dit ça car je suis complexée, absolument pas pour des questions religieuses ou morales. Je suis musulmane oui, mais tolérante ».
Convoquée devant le tribunal correctionnel de Reims, le 24 septembre, comme les deux autres femmes majeures, impliquées dans l’agression, la jeune femme de 19 ans a passé 24h en garde à vue après l’altercation. Elle réfute le terme de « lynchage », employé dans la presse locale. « Lorsque l’une des trois filles m’a entendue parler, elle m’a interpellée pour me dire qu' »avec mon physique, elle comprenait que je n’ose pas me mettre en maillot », a-t-elle ajouté. Elle a également dit que j’étais grosse. Je suis allée vers elle pour lui donner une gifle, puis elle s’est battue avec mon amie. À partir de là, j’ai tout fait pour les séparer. Elles se sont battues seulement toutes les deux, avant que des témoins puis un policier en civil ne s’interposent. »
Une vidéo « authentique » de l’altercation
Une autre jeune femme, impliquée elle-aussi dans l’agression a aussi témoigné sur Facebook, avant que son poste ne soit effacé du réseau social. Elle a dénoncé le traitement médiatique de l’affaire, déclarant : « C’est moi qui me suis faite agresser par la soi-disante victime ».
Un comité de soutien doit publier un démenti rapidement pour contester la version initiale du quotidien l’Union. Une vidéo, rendue publique par Buzzfeed France, présenterait l’altercation. Selon deux témoins et l’une des filles mises en cause, elle serait « authentique », affirme le site.
Appel au calme du maire
Dans un communiqué envoyé ce dimanche et sur son compte Twitter, le maire Les Républicains de Reims Arnaud Robinet a appelé au calme.
« Nous nous sommes engagés à préserver la tranquillité de nos concitoyens et la sécurité publique dans tous les quartiers. Pour ce faire, nous mettons en oeuvre les dispositifs nécessaires : augmentation progressive des effectifs de la police municipale et déploiement de la vidéosurveillance. Ce n’est malheureusement pas suffisant lorsque la bêtise humaine se manifeste. Par contre, il est également intolérable de stigmatiser une communauté ou une autre pour un acte commis par quelques-uns et sans connaître le fond de cette affaire. J’en appelle à toutes les Rémoises et à tous les Rémois et leur demande de garder leur calme. Laissons la police et la justice faire leur travail. »
Taxis contre VTC: Macron veut « repenser le modèle économique »
Le ministre de l’Economie va organiser une table ronde avec les reprsentants fin aot afin d’adapter le secteur » la modernit » et » la demande de nos concitoyens ». Il n’exclut pas une rcriture de la loi Thvenoud.
Après les agressions et les manifestations, Macron veut réunir tous les représentants des taxis et VTC pour « repenser le modèle économique de tout ce secteur ». Le ministre de l’Economie indique ce lundi qu’il allait organiser, fin août, une table ronde.
« On ne peut pas changer la loi tous les six mois sur tel ou tel paramètre, ou accepter qu’il y ait des violences comme celles que nous avons connues », a expliqué Emmanuel Macron, en marge d’une visite d’un « accélérateur de start-up » à Paris, en compagnie du ministre des Finances britannique George Osborne.
La loi Thévenoud remise en cause?
« A partir de la fin de l’été nous allons mettre en place un travail apaisé avec l’ensemble des acteurs de ce secteur pour pouvoir proposer des solutions de long terme et constructives », a souligné Emmanuel Macron. « On peut développer des nouvelles formes de transport, ce qu’on appelle les VTC ou autres, en prenant en compte les intérêts des taxis et en respectant les intérêts acquis », a-t-il assuré. « Notre rôle c’est de donner un cadre mais de le donner de manière durable et juste », a-t-il ajouté.
> A lire: UberPop, ou comment le gouvernement s’est laissé déborder
« Ce que nous souhaitons faire c’est repenser le modèle économique de tout ce secteur, de manière à l’adapter à la modernité, à la demande de nos concitoyens qui veulent se déplacer plus simplement, parfois à moindre coût, et aussi au juste droit de l’ensemble des salariés des professionnels du secteur », a-t-il ajouté.
Le ministre n’a d’ailleurs pas exclu, au terme de ces discussions, une réécriture de la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, qui a renforcé les sanctions contre les services comme UberPOP, dont les chauffeurs ne sont pas des professionnels du VTC mais de simples particuliers.
Snoop Dogg va boycotter la Suède après son interpellation
Le rappeur Snoop Dogg a annonc son intention de boycotter la Sude, aprs son interpellation par la police d’Uppsala qui le souponnait d’tre « sous l’emprise de narcotiques ». Il avait t contraint de faire un test d’urine dans le commissariat de la ville, o il donnait un concert samedi soir.
La Suède ne reverra plus Snoop Dogg. Le rappeur américain a annoncé ce dimanche sur Instagram son intention de boycotter le pays, après avoir été brièvement interpellé par la police suédoise, qui le soupçonnait d’avoir consommé des stupéfiants. Un déboire semblable lui était arrivé à Stockholm en 2007. « Les policiers, qui procédaient à un contrôle routier, ont remarqué que Snoop Dogg (qui se trouvait dans l’un des véhicules contrôlés) semblait sous l’emprise de narcotiques ».
Il a été interpellé et a fait un test d’urine au commissariat, a déclaré Daniel Nilsson, un porte-parole de la police d’Uppsala où le rappeur a donné un concert samedi soir. « Cela a duré quelques minutes, une fois le test fait, il est reparti, comme c’est le cas quand on soupçonne un délit mineur de consommation de narcotiques ».
Le résultat des tests prendra plusieurs jours, mais le rappeur a déjà pris sa décision. « A tous mes fans en Suède, c’est à cause de votre police que vous ne me reverrez plus dans votre beau pays (…) et je fume toujours », a-t-il réagi en postant sur son compte Instagram plusieurs photos et videos.
Habitué aux déboires
Selon le journal suédois Aftonbladet, Snoop Dogg s’est montré très coopératif. Il a été relâché un peu avant minuit. Sur son compte instagram, le rappeur a posté une vidéo, semble-t-il au moment de l’arrestation, se plaignant d’être interpellé pour rien.
Snoop Dogg, l’une des plus grandes stars mondiales du hip-hop, plus de 30 millions d’albums vendus, n’en est pas à sa première rencontre avec les forces de l’ordre. À 43 ans, sa carrière est émaillée de divers scandales et déboires avec la justice.
Reims: cinq jeunes filles déférées après l’agression d’une jeune femme en maillot de bain
Cinq jeunes filles, dont deux mineures, ont t dfres au parquet de Reims aprs l’agression d’une jeune femme qui bronzait en maillot de bain dans un parc. Ni la victime ni les mises en cause n’ont voqu de motif religieux ou moral.
« L’affaire du maillot de bain » s’éclaircit. Cinq jeunes filles, dont deux mineures, auteures présumées de l’agression mercredi d’une jeune Reimoise qui bronzait en maillot de bain dans un parc de la ville, ont été déférées au parquet de Reims, a-t-on appris ce dimanche de source policière.
Ni la victime ni les auteures des faits n’ont fait état d’un mobile religieux ou moral qui expliquerait l’altercation, a tenu à préciser la commissaire de permanence, Julie Galisson. Une information importante, puisque l’article initial, publié sur le site du quotidien régional L’Union, prêtait à l’auteure principale de l’agression un « discours aux relents de police religieuse« .
Une information qui avait engendré de nombreux commentaires -parfois racistes ou islamophobes– sur les réseaux sociaux. Largement relayée par des sites, souvent marqués à l’extrême-droite (Fdesouche ou Boulevard Voltaire)-, cette version a également inspiré de nombreuses réactions dans la classe politique. De Florian Philippot (FN), évoquant une femme lynchée car « vivant à la française », jusqu’au président de SOS Racisme Dominique Sopo, dénonçant « une morale de l’oppression qui réduit nos libertés ».
« Allez vous rhabiller, ce n’est pas l’été »
« C’est une altercation entre jeunes filles qui dégénère après qu’une des auteures de l’agression a dit (à des personnes qui prenaient le soleil en maillot de bain, ndlr): ‘Allez vous rhabiller, ce n’est pas l’été' », a expliqué le commissaire Julie Galisson. « Une des femmes ainsi interpellée ne s’est pas laissée faire et cela a dégénéré en violences », a-t-elle précisé.
Âgée d’une vingtaine d’années, la victime, qui avait été conduite au CHU de Reims après l’intervention des secours alertés par des témoins, souffre de blessures nécessitant quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT).
« Elle a dit que j’étais grosse »
Après avoir publié un post sur Facebook dans lequel elle livre sa version, l’une des « agresseurs » a été contactée par BuzzFeed News. Elle confirme quelle était bien « avec trois amies et ma petite soeur mercredi (…) au parc Léo Lagrange ». « Nous sommes passées devant trois filles en maillot de bain et j’ai juste dit à ma copine que si c’était moi, je n’oserais pas me mettre dans cette tenue. Mais j’ai dit ça car je suis complexée, absolument pas pour des questions religieuses ou morales. Je suis musulmane oui, mais tolérante ».
Âgée de 19 ans, cette protagoniste conteste également le lynchage présumé et accuse l’une des trois filles qui bronzaient de l’avoir insulté. « Lorsque l’une des trois filles m’a entendue parler, elle m’a interpellée pour me dire qu »avec mon physique, elle comprenait que je n’ose pas me mettre en maillot’. Elle a également dit que j’étais grosse. Je suis allée vers elle pour lui donner une gifle, puis elle s’est battue avec mon amie. À partir de là, j’ai tout fait pour les séparer. Elles se sont battues seulement toutes les deux, avant que des témoins puis un policier en civil ne s’interposent ».
Toujours selon elle, si la victime a bien eu quatre jours d’ITT, son amie a également reçu un arrêt de travail de 10 jours, rapporte BuzzFeed. Reconnaissant et regrettant les faits, elle accuse néanmoins les journalistes de L’Union de ne pas avoir « vérifié les informations » et de « ne pas se rendre comptent de ce qu’ils font », citant les nombreux commentaires racistes et des disputes avec sa famille.
Le maire s’oppose aux amalgames
Arnaud Robinet, maire Les Républicains de Reims, a de son côté condamné l’agression en évoquant une manifestation de « la bêtise humaine ». Il a invité dans un communiqué la communauté rémoise à garder son calme en laissant « la police et la justice faire leur travail ».
« Il est également intolérable de stigmatiser une communauté ou une autre pour un acte commis par quelques-uns et sans connaître le fond de cette affaire », a ajouté Arnaud Robinet.
Les trois jeunes femmes à l’origine de l’agression -16, 17, 18, 19 et 24 ans-, ont été déférées au parquet en fin de semaine. L’auteure principale, âgée de 17 ans, a été présentée à un juge des enfants, qui l’a placée sous le statut de témoin assisté. Cette décision a été contestée par le parquet qui a fait appel, a-t-on précisé au commissariat de Reims. Les trois majeures sont convoquées devant le tribunal correctionnel de Reims le 24 septembre.
Mercato: le revenant Lassana Diarra signe à l’Olympique de Marseille
Football – Le milieu de terrain Lassana Diarra va s’engager avec le club marseillais. Un retour au premier plan pour l’international franais qui avait connu son heure de gloire la fin des annes 2000 au Real
C’est ce qu’on appelle un retour remarqué. Le milieu de terrain Lassana Diarra va s’engager pour quatre ans avec l’Olympique de Marseille, comme nous l’écrit le journal L’Equipe ce vendredi. Depuis son départ du Lokomotiv Moscou il y a un an, l’international français n’avait plus de club. Cette arrivée permet à l’OM d’enfin lancer un mercato jusqu’ici très difficile pour les supporters marseillais, en raison des départs d’André Ayew, Dimitri Payet, Gianelli Imbula et André-Pierre Gignac. Le milieu défensif de 30 ans, notamment passé par Chelsea et le Real Madrid, va apporter son expérience à un effectif très jeune. S’il retrouve le niveau qui était le sien, son envie et sa technique apporteront énormément au milieu phocéen.
Quel est le de niveau de Diarra en 2015?
Car toute la question est bien de savoir quel est le niveau actuel de celui que l’on surnomme « Lass ». Le joueur a disparu des radars depuis son départ pour la Russie en 2012 (il a joué une saison à l’Anji Makhatchkala, avant de défendre pendant une année les couleurs du Lokomotiv Moscou). Dans le club moscovite, le Français jouait peu, comme il l’avait révélé lors d’une interview à L’Equipe. Alors qu’il avait demandé son transfert, ses dirigeants l’avaient même contractuellement interdit de s’engager avec une autre équipe, le forçant à rester éloigné des terrains de football. Une rumeur folle avait alors circulé sur Diarra, selon laquelle il était parti en Syrie faire le djihad. La rumeur était évidemment fausse, mais elle est révélatrice de l’oubli dans lequel le footballeur avait pu sombrer.
Physiquement, le milieu défensif doit donc être loin de sa forme optimale, même s’il s’entraînait avec l’Inter Milan ou le club anglais de West Ham au cours des derniers mois. La mise à niveau pour répondre aux exigences de l’entraîneur de l’OM Marcelo Bielsa, connu pour faire énormément travailler leur condition physique à ses joueurs, risque donc d’être difficile. Mais si Diarra parvient à se remettre dans le bain, et si son passage en Russie ne lui a pas trop fait oublier son football, il pourrait constituer un véritable atout pour les Marseillais cette saison.
L’ancien nouveau Makélélé
Car « Lass » a du ballon. Ce milieu défensif d’1m73 a souvent été comparé à Claude Makélélé: même poste de numéro 6 et même petite taille compensée par la même combativité. Diarra est avant tout sur le terrain pour faire le sale boulot: il récupère les ballons pour permettre à ses coéquipiers de repartir de l’avant.
Ce pur Parisien, passé au Red Star et au Paris FC en jeune, débute chez les pros en Ligue 2, au Havre. Après une saison réussuie, il tape dans l’oeil de Chelsea et s’envole pour rejoindre l’ogre londonien en 2005. En deux saisons, il montre l’étendue de son talent et de sa polyvalence, jouant occasionnellement arrière-droit sous les ordres de José Mourinho. Après deux saisons à Arsenal puis à Portsmouth, il signe ensuite au Real Madrid où Mourinho le rejoint en 2010. L’entraîneur portugais lui accorde sa confiance, et en fait un élément clé de son équipe, malgré la concurrence de l’Allemand Khedira à son poste. Jusqu’à l’arrivée d’Özil, Lassana Diarra a même l’honneur de porter le prestigieux numéro 10 à Madrid.
Parallèlement, il est appelé en équipe de France de 2007 à 2010. Le sélectionneur Raymond Domenech l’apprécie et l’aligne souvent au milieu de terrain (28 sélections). En raison d’une blessure, il ne participe pas à la Coupe du Monde 2010. Sa dernière sélection en Bleu date d’août 2010. Depuis l’émergence d’autres milieux défensifs ont contribué à faire oublier Lassana Diarra en bleu.
EN DIRECT. Tour de France: suivez la 19e étape de La Toussuire
En 138 kilomètres à peine dans le département de la Savoie, le format propose trois ascensions avant l’arrivée au sommet dans la station de La Toussuire, distante d’une vingtaine de kilomètres du départ donné dans la vallée de la Maurienne.
La course aborde dès le départ l’inédit col du Chaussy (1re catégorie) puis, après la descente et un court aller-retour dans la vallée, l’unique col hors catégorie du jour, la Croix-de-Fer (22,4 km à 6,9 %, Km 83), escaladée par le redouté versant du Glandon.
Le petit col du Mollard (2e catégorie) entrecoupe la descente en deux parties avant l’ascension finale longue de 18 kilomètres (à 6,1 de pente moyenne) et classée en première catégorie jusqu’à l’altitude de 1705 mètres.
24/07/2015 à 14:07
Jurassic World 2 en salle le 22 juin 2018?
Selon un journal amricain, la suite de Jurassic World devrait tre diffuse en 2018. Chris Pratt et Bryce Dallas Howard seront encore une fois au casting.
Il fallait s’y attendre. Jurassic World, troisième plus gros succès de l’histoire du cinéma -derrière Avatar et Titanic-, aura le droit à une suite. Jurassic World 2 sortira même au cinéma le 22 juin 2018, si l’on en croit les informations du journal américain The Hollywood Reporter (lien en anglais).
Et bonne nouvelle, les acteurs Chris Pratt et Bryce Dallas seront à nouveau de la partie. Tout comme le scénariste Colin Trevorrow, qui avait réécrit World. Toujours selon The Hollywood Reporter, Steven Spielberg sera le producteur délégué et Frank Marshall le producteur.
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Selon la société spécialisée Exhibitor Relations, le quatrième opus de la série de science-fiction où les dinosaures marchent de nouveau sur Terre, créée en 1993 par Steven Spielberg, a généré 1,52 milliard de dollars de recettes dans le monde entier depuis sa sortie le 12 juin.
Avatar (2009) reste largement en tête avec 2,79 milliards de dollars, suivi à une certaine distance par Titanic (1997) qui avait engrangé 2,19 milliards. Ces deux films ont été réalisés par l’Américain James Cameron.
Les dinosaures plus forts que les super-héros
« Je ne pense pas que quiconque pensait que Jurassic World aurait une chance de s’attaquer au record cet été. Ca montre tout simplement que les super-héros ne peuvent pas grand chose face aux dinosaures, probablement parce que ces derniers ont vraiment marché sur Terre à une époque », a déclaré Jeff Bock, analyste d’Exhibitor relations.
Cette intrusion de Jurassic World dans le Top 3 des meilleures recettes mondiales a en effet relégué les superhéros de Avengers (2012) en quatrième position avec 1,52 milliard de dollars encaissés. Fast & Furious 7, sorti le 3 avril est cinquième avec 1,51 milliard de recettes.
Voir, ou revoir la bande-annonce de Jurassic World (1), ci-dessous:
Adaptation au droit UE, signalements pédophilie: le Parlement a adopté le projet de loi
Le Parlement a dfinitivement adopt jeudi, par un ultime vote de l’Assemble, le projet de loi d’adaptation de la procdure pnale au droit de l’UE. Ce texte comprend un dispositif d’information de l’employeur d’une personne exerant auprs de mineurs et souponne de pdophilie.
Signé, mais contesté. Le Parlement a définitivement adopté jeudi le projet de loi d’adaptation de la procédure pénale au droit de l’UE. Un texte qui comprend un dispositif d’information de l’employeur d’une personne exerçant auprès de mineurs et soupçonnée de pédophilie.
Rejeté une nouvelle fois à la mi-journée par le Sénat, à majorité de droite, la loi a finalement a été voté définitivement par l’Assemblée nationale, qui avait le dernier mot et qui a rétabli auparavant sa version. PS, radicaux de gauche et écologistes y ont apporté leurs suffrages, les groupes LR et UDI se sont abstenus en raison de plusieurs « cavaliers législatifs ».
La droite va saisir le Conseil constitutionnel
Les sénateurs de droite ont annoncé qu’ils saisiraient le Conseil constitutionnel. En cause, le dispositif d’information de l’employeur d’une personne exerçant des activités auprès de mineurs et soupçonnée de pédophilie, prévoyant des cas, limités, d’information possible par le parquet dès le stade d’une garde à vue.
La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a récusé une « réponse de circonstance » et défendu un dispositif offrant « un cadre légal clair » sur la transmission d’informations, question sensible soulevée par de récents scandales de pédophilie à l’école. « Ce n’est pas un blanc seing que vous donnez au gouvernement, voilà un mois que nous avons engagé le débat et le texte a bien évolué », entre autres pour « renforcer les droits et garanties de la personne mise en cause », a-t-elle ajouté à l’attention des députés.
La droite et le centre se sont néanmoins inquiétés une nouvelle fois d’un possible dispositif « attentatoire à la présomption d’innocence ».
Renforcement de la protection des témoins
Ce texte, qui transpose pour le reste plusieurs directives européennes, comporte d’autres dispositions diverses, comme le renforcement de la protection des témoins contre des représailles dans les procédures concernant certains crimes et délits, ou la majoration jusqu’à 10% des amendes, hors amendes forfaitaires, au profit de l’aide aux victimes (après une censure d’une première version par le Conseil constitutionnel).
En outre, un article vise à combler une faille juridique pouvant profiter au Front national dans le cadre de l’enquête en cours sur son financement.
Seine-Saint-Denis: ils volent une voiture avec un bébé à l’arrière
Des malfaiteurs se sont empars d’une voiture dans laquelle se trouvait un petit garon de 5 mois. Ils ont rapidement t interpells.
Grosse frayeur pour une mère de famille: trois hommes se sont violemment emparés mardi de sa voiture à Saint-Denis, prenant la fuite avec son bébé de cinq mois à l’arrière. Les malfaiteurs ont heureusement rapidement été interpellés peu après par les policiers.
Un bébé à l’arrière sur un siège auto
La jeune femme de 28 ans était sur une artère de la ville où les vols, notamment à la portière, sont fréquents, lorsqu’elle « a été sortie avec violence de sa voiture », une Peugeot 307 « banale », a précisé à l’AFP une source policière.
Deux des malfaiteurs ont ensuite pris la fuite à bord de la voiture volée dans laquelle un petit garçon de cinq mois était attaché à l’arrière sur un siège auto, le troisième homme s’échappant dans un autre véhicule.
Se rendant compte de la présence du bébé quelques mètres plus loin, l’un d’eux a stoppé le véhicule pour le confier à deux vigiles croisés sur le chemin. Entre-temps, « les effectifs de police avaient été alertés et le numéro de la plaque avait été diffusé sur toutes les ondes radio », et tous ont été retrouvés quelques minutes plus tard.
Les malfaiteurs connaissaient le mari de la mère de famille
Selon le parquet de Bobigny, la mère de famille était sur le siège passager. Pendant que les deux hommes discutaient dans la rue, « deux personnes dans une Clio noire se sont arrêtées derrière la voiture et sont entrées dans l’habitacle avec un gros chien, un molosse, effrayant la femme ».
Selon les premiers éléments de l’enquête, le père du bébé et les malfaiteurs se connaissaient et la piste du vol de la voiture « pour régler un litige professionnel » est étudiée, a précisé le parquet.
« La présence de l’enfant était fortuite », a insisté cette source.
Âgés de 19 à 37 ans, les trois hommes ont expliqué en garde à vue qu’ils « ne savaient pas pourquoi ils avaient fait ça et qu’ils regrettaient ».
Mercredi soir, la garde à vue de celui qui a rendu l’enfant et semble n’avoir été qu’un accompagnateur des deux principaux suspects a été levée, a précisé le parquet.